Malgré les nombreuses critiques dont ils ont fait l'objet ces derniers jours, les tarifs d’entrée au parc zoologique de Aïn Sebaâ ont été approuvés par le Conseil communal de Casablanca, lors de sa session extraordinaire de novembre. Les prix sont ainsi fixés à 80 DH pour les adultes et 50 DH pour les enfants, en plus de formules spéciales pour les familles et les groupes : 60 DH/adulte et 40 DH/enfant. Un calendrier de hausses progressives a également été fixé, selon des sources bien informées, avec des tarifs atteignant 120 DH pour les adultes et 75 DH pour les enfants d’ici 2033.
La maire de la ville, Nabila Rmili, a défendu ces tarifs, qu’elle a qualifiés de « raisonnables » compte tenu des coûts importants liés à la gestion de cet espace. Elle a expliqué que le Conseil avait choisi de supporter le déficit financier et de recourir à une gestion déléguée, plutôt que de privatiser ou de louer le site, ce qui aurait pu faire grimper les tarifs d’entrée à 500 DH. Et de souligner que cette décision vise à garantir la durabilité du parc, conçu à l'identique à celui de Valence.
Pour sa part, le groupe de l’opposition dirigé par le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a fustigé cette décision, estimant que des alternatives, comme des partenariats avec le secteur privé ou l’organisation d’événements, auraient permis d’augmenter les revenus sans alourdir le coût pour les visiteurs. Abdessamad Haiker, représentant du parti, a également insisté sur l’importance de ne pas reporter une fois de plus l’ouverture du parc, après dix ans d’attente.
Bien que le Conseil se soit engagé à allouer un soutien financier annuel estimé à 26 millions de dirhams, l’opposition ne cache pas son scepticisme quant à la capacité de cette stratégie à équilibrer les coûts d’exploitation et garantir l’accessibilité du zoo de Aïn Sebaâ pour toutes les catégories sociales.
La maire de la ville, Nabila Rmili, a défendu ces tarifs, qu’elle a qualifiés de « raisonnables » compte tenu des coûts importants liés à la gestion de cet espace. Elle a expliqué que le Conseil avait choisi de supporter le déficit financier et de recourir à une gestion déléguée, plutôt que de privatiser ou de louer le site, ce qui aurait pu faire grimper les tarifs d’entrée à 500 DH. Et de souligner que cette décision vise à garantir la durabilité du parc, conçu à l'identique à celui de Valence.
Pour sa part, le groupe de l’opposition dirigé par le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a fustigé cette décision, estimant que des alternatives, comme des partenariats avec le secteur privé ou l’organisation d’événements, auraient permis d’augmenter les revenus sans alourdir le coût pour les visiteurs. Abdessamad Haiker, représentant du parti, a également insisté sur l’importance de ne pas reporter une fois de plus l’ouverture du parc, après dix ans d’attente.
Bien que le Conseil se soit engagé à allouer un soutien financier annuel estimé à 26 millions de dirhams, l’opposition ne cache pas son scepticisme quant à la capacité de cette stratégie à équilibrer les coûts d’exploitation et garantir l’accessibilité du zoo de Aïn Sebaâ pour toutes les catégories sociales.