La ville de Dakhla a abrité la signature de deux conventions stratégiques qui scellent le lancement de projets d’envergure nationale : le Green Data Center «Igoudar Dakhla», premier centre de données vertes alimenté exclusivement par des énergies renouvelables, et l’Institut «Jazari» pour l’intelligence artificielle et la transition énergétique, une structure scientifique appelée à former les talents de l’avenir et à lier la recherche à l’économie réelle.
Ces deux initiatives s’inscrivent dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire des provinces du Sud un pôle intégré de développement durable, alliant souveraineté énergétique, innovation numérique et ancrage africain. Elles visent à transformer la région de Dakhla-Oued Eddahab en une plateforme pionnière du continent dans les domaines des énergies propres, des mégadonnées et de l’intelligence artificielle.
Cet institut représente une continuité des instituts Jazari qui ont été lancés dans un certain nombre de régions du Royaume. Il représente également un noyau scientifique et innovant ayant une dimension nationale et africaine.
«Nous allons rapidement lancer, en collaboration avec l'université, les chercheurs, les startupers... une série d'appels à manifestation d'intérêt. L'objectif est de développer des projets innovants axés sur la recherche et le développement (R&D), afin de concevoir des solutions novatrices. Ces solutions auront pour vocation de résoudre des problématiques locales, tout en étant susceptibles d'être exportées et de s'inscrire sur les marchés régionaux et internationaux», a-t-elle précisé.
La deuxième convention, elle, acte le lancement du Green Data Center Igoudar Dakhla, infrastructure numérique stratégique, fondée sur les énergies propres, qui contribuera à renforcer la souveraineté numérique du Royaume. Ce centre, annoncé en juillet dernier en marge des Assises nationales de l’intelligence artificielle, sera doté d’une capacité inédite de 500 MW, et offrira des services avancés de stockage de données et de calcul intensif, tout en créant des emplois à forte valeur ajoutée et en réduisant l’empreinte carbone du secteur numérique grâce à l’usage exclusif d’énergies renouvelables.
«Cette région, et les trois provinces du Sud en général, disposent de capacités exceptionnelles en matière d’énergies renouvelables, d’infrastructures et de valorisation des métaux et minerais (...) Le port Dakhla Atlantique joue également un rôle très important en termes de connectivité », a-t-elle précisé.
Elle a également souligné la complémentarité entre les transitions énergétique et numérique, porteuses d’un nouveau modèle d’emplois et d’investissement. «Nous voulons démontrer qu’on peut, en cinq ans, déployer autant de créations d’emplois et d’investissements que durant les vingt dernières années», a-t-elle affirmé.
Ces deux initiatives s’inscrivent dans la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour faire des provinces du Sud un pôle intégré de développement durable, alliant souveraineté énergétique, innovation numérique et ancrage africain. Elles visent à transformer la région de Dakhla-Oued Eddahab en une plateforme pionnière du continent dans les domaines des énergies propres, des mégadonnées et de l’intelligence artificielle.
Deux projets, une même ambition : un Maroc souverain et innovant
Signée par les ministres Leila Benali et Amal El Fallah Seghrouchni, aux côtés du Wali de la région, du président du Conseil régional et du président de l’Université Ibn Zohr, la première convention porte sur la création de l’Institut Jazari pour l'intelligence artificielle et la transition énergétique, une institution scientifique ayant une portée nationale et africaine dont la mission est de former des compétences dans ces domaines et de lier la recherche aux besoins du marché. «L’Institut Jazari vise à développer des solutions intelligentes en matière de gestion énergétique, de formation et de recherche appliquée, tout en plaçant l’humain et la connaissance au cœur du développement», a déclaré au «Matin» Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration.Cet institut représente une continuité des instituts Jazari qui ont été lancés dans un certain nombre de régions du Royaume. Il représente également un noyau scientifique et innovant ayant une dimension nationale et africaine.
«Nous allons rapidement lancer, en collaboration avec l'université, les chercheurs, les startupers... une série d'appels à manifestation d'intérêt. L'objectif est de développer des projets innovants axés sur la recherche et le développement (R&D), afin de concevoir des solutions novatrices. Ces solutions auront pour vocation de résoudre des problématiques locales, tout en étant susceptibles d'être exportées et de s'inscrire sur les marchés régionaux et internationaux», a-t-elle précisé.
La deuxième convention, elle, acte le lancement du Green Data Center Igoudar Dakhla, infrastructure numérique stratégique, fondée sur les énergies propres, qui contribuera à renforcer la souveraineté numérique du Royaume. Ce centre, annoncé en juillet dernier en marge des Assises nationales de l’intelligence artificielle, sera doté d’une capacité inédite de 500 MW, et offrira des services avancés de stockage de données et de calcul intensif, tout en créant des emplois à forte valeur ajoutée et en réduisant l’empreinte carbone du secteur numérique grâce à l’usage exclusif d’énergies renouvelables.
Une vision royale qui s’incarne dans le Sud
Pour la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, ces projets s’inscrivent dans la continuité de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour un développement équilibré et territorialement ancré. Dans une déclaration au «Matin», elle a rappelé que la région dispose de capacités exceptionnelles en matière d’énergies renouvelables et d’infrastructures, faisant d’elle le cœur du modèle de développement durable et intelligent voulu pour les provinces du Sud.«Cette région, et les trois provinces du Sud en général, disposent de capacités exceptionnelles en matière d’énergies renouvelables, d’infrastructures et de valorisation des métaux et minerais (...) Le port Dakhla Atlantique joue également un rôle très important en termes de connectivité », a-t-elle précisé.
Elle a également souligné la complémentarité entre les transitions énergétique et numérique, porteuses d’un nouveau modèle d’emplois et d’investissement. «Nous voulons démontrer qu’on peut, en cinq ans, déployer autant de créations d’emplois et d’investissements que durant les vingt dernières années», a-t-elle affirmé.
