Dans la périphérie de Casablanca, un écosystème unique cristallise tous les enjeux environnementaux contemporains. La Daya de Dar Bouazza, dernière zone humide de la région, lance un cri d'alerte face à une urbanisation galopante qui pourrait signifier sa disparition pure et simple.
Les recherches des élèves ont mis en lumière des menaces préoccupantes : urbanisation rapide, pollution par des déchets organiques et inorganiques, microplastiques et métaux lourds. Ces contaminations entraînent des phénomènes comme l'eutrophisation, qui réduit drastiquement la teneur en oxygène et compromet la vie aquatique.
Ces cylindres intègrent du charbon actif, des déchets de dattes et de cactus, des coquilles d'œuf broyées et des bactéries bénéfiques. Leur conception même illustre une approche interdisciplinaire combinant sciences, environnement et innovation.
La Daya de Dar Bouazza n'est plus seulement un espace menacé, mais est devenue le symbole d'une mobilisation citoyenne naissante, portée par ces jeunes reporteurs pleins de détermination et d'espoir.
Des jeunes reporters à la rescousse de la biodiversité
Yahya Ossari, Arwa Zahir, Lina Zenzane, Hiba Bekkali et Mohamed Rayane El Idrissi, accompagnés par leur professeure Nora Lahjouji, ne sont pas de simples spectateurs. Ces jeunes du groupe scolaire Henri Matisse EL Oulfa ont transformé leur projet scolaire en véritable plaidoyer environnemental. Leur objectif ? Alerter sur le sort de la dernière zone humide de la région de Casablanca et proposer des solutions concrètes pour sa préservation.Un écosystème d'une richesse extraordinaire
S'étendant sur un kilomètre le long de l'océan Atlantique, la Daya de Dar Bouazza est un sanctuaire biologique exceptionnel. Cet espace abrite plus de 550 espèces de flore ainsi que des oiseaux et insectes, dont certaines espèces rares, menacées ou en voie de disparition, comme la Sarcelle marbrée.Les recherches des élèves ont mis en lumière des menaces préoccupantes : urbanisation rapide, pollution par des déchets organiques et inorganiques, microplastiques et métaux lourds. Ces contaminations entraînent des phénomènes comme l'eutrophisation, qui réduit drastiquement la teneur en oxygène et compromet la vie aquatique.
Une solution innovante née de la créativité des jeunes
Face à ce constat alarmant, les jeunes reporteurs ont développé une solution écologique et prometteuse. Leur projet repose sur l'utilisation de cylindres écologiques innovants, contenant des substances naturelles purificatrices.Ces cylindres intègrent du charbon actif, des déchets de dattes et de cactus, des coquilles d'œuf broyées et des bactéries bénéfiques. Leur conception même illustre une approche interdisciplinaire combinant sciences, environnement et innovation.
Un message d'espoir porté par la jeune génération
Plus qu'un simple projet scolaire, le travail des élèves du groupe scolaire Henri Matisse El Oulfa est un plaidoyer pour la préservation environnementale. Ils démontrent que la jeunesse peut être un acteur clé de la sensibilisation et de la protection de notre patrimoine naturel.La Daya de Dar Bouazza n'est plus seulement un espace menacé, mais est devenue le symbole d'une mobilisation citoyenne naissante, portée par ces jeunes reporteurs pleins de détermination et d'espoir.
