En ce début d'octobre, Leqliaâ a été le théâtre d’événements graves : des groupes d’individus ont tenté de prendre d’assaut le poste de la Gendarmerie royale pour s’emparer d’armes et de munitions. Contraints d’agir dans le cadre de la légitime défense, les gendarmes ont fait usage de leurs armes de service. Deux assaillants ont trouvé la mort et plusieurs autres ont été blessés. Des images et vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux ont propulsé le nom de Leqliaâ dans le débat national.
Mais derrière cette image institutionnelle, la commune fait face à des défis sociaux et sécuritaires persistants. Leqliaâ attire depuis plusieurs années des migrants internes venus de toutes les régions du Maroc, mais aussi des ressortissants d’Afrique subsaharienne, attirés par un coût de vie relativement bas comparé à Agadir ou Aït Melloul. Cette mosaïque humaine, si riche soit-elle, exerce une forte pression sur les infrastructures : écoles saturées, urbanisation non planifiée, logements précaires et problématiques de sécurité amplifiées par la précarité de la main-d’œuvre saisonnière.
L’irruption de Leqliaâ dans l’actualité, par le prisme de la violence, met en lumière ce paradoxe : une commune pleine de potentiel, mais en quête d’équilibre entre croissance et stabilité. Car ses atouts sont indéniables : proximité des terres agricoles de la plaine de Chtouka, ouverture sur le littoral et présence d’une zone logistique dédiée à l’investissement. Des perspectives qui pourraient transformer Leqliaâ en pôle d’attractivité, à condition que des politiques publiques cohérentes accompagnent son expansion : aménagement urbain intégré, amélioration des infrastructures de base, mobilité et inclusion sociale.
Ainsi, ce nom qui hier encore n’évoquait rien pour la majorité des Marocains, est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Leqliaâ, révélée par les événements tragiques du début d’octobre, illustre les contradictions d’une urbanisation rapide : une localité en plein essor, mais traversée par des fractures sociales qui appellent des réponses urgentes et durables.
Une commune longtemps méconnue
Issue du découpage communal de 1992 après le démembrement d’Aït Melloul, Leqliaâ n’a pas toujours figuré sur les cartes de l’actualité. Elle a pourtant connu, au cours des deux dernières décennies, une urbanisation accélérée. Classée officiellement comme commune territoriale qualifiée en 2008, elle s’est dotée d’équipements modernes : un nouveau siège communal, un complexe culturel, un réseau d’éclairage public renforcé, et bientôt un hôpital de proximité. Des signes tangibles d’une ambition locale tournée vers la modernisation et la qualité des services publics.Mais derrière cette image institutionnelle, la commune fait face à des défis sociaux et sécuritaires persistants. Leqliaâ attire depuis plusieurs années des migrants internes venus de toutes les régions du Maroc, mais aussi des ressortissants d’Afrique subsaharienne, attirés par un coût de vie relativement bas comparé à Agadir ou Aït Melloul. Cette mosaïque humaine, si riche soit-elle, exerce une forte pression sur les infrastructures : écoles saturées, urbanisation non planifiée, logements précaires et problématiques de sécurité amplifiées par la précarité de la main-d’œuvre saisonnière.
L’irruption de Leqliaâ dans l’actualité, par le prisme de la violence, met en lumière ce paradoxe : une commune pleine de potentiel, mais en quête d’équilibre entre croissance et stabilité. Car ses atouts sont indéniables : proximité des terres agricoles de la plaine de Chtouka, ouverture sur le littoral et présence d’une zone logistique dédiée à l’investissement. Des perspectives qui pourraient transformer Leqliaâ en pôle d’attractivité, à condition que des politiques publiques cohérentes accompagnent son expansion : aménagement urbain intégré, amélioration des infrastructures de base, mobilité et inclusion sociale.
Ainsi, ce nom qui hier encore n’évoquait rien pour la majorité des Marocains, est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Leqliaâ, révélée par les événements tragiques du début d’octobre, illustre les contradictions d’une urbanisation rapide : une localité en plein essor, mais traversée par des fractures sociales qui appellent des réponses urgentes et durables.
