Dimanche dernier, le service de la Gendarmerie royale d’El Kelaâ des Sraghna a transféré trois suspects en détention préventive au procureur général près la Cour d’appel de Marrakech. Ces individus sont accusés de détention illégale de 19 personnes, dont 16 patients souffrant de dépendance aux drogues et aux substances hallucinogènes, ainsi que 3 personnes atteintes de troubles mentaux, dans une ferme isolée.
Le démantèlement de cette ferme a été mené par une unité composée de 14 gendarmes, agissant sous la supervision des autorités judiciaires. La perquisition, effectuée jeudi dernier, a révélé que les victimes étaient retenues dans des conditions dégradantes dans une maison de trois étages située au cœur de la ferme.
Selon des sources de "Assahra Al Maghribia", les victimes, âgées de 25 à 52 ans et originaires de plusieurs villes marocaines comme Tétouan, Tanger, Casablanca, Meknès et Marrakech, vivaient dans des chambres exiguës, à raison de deux personnes par pièce. Elles étaient obligées de payer entre 1.000 et 1.500 dirhams par mois pour leur séjour, un montant versé par leurs familles. Les patients, retenus parfois depuis près de deux ans, n’avaient pas la possibilité de quitter les lieux.
Selon les premiers éléments de l’enquête, un infirmier basé dans un centre de santé urbain à Tétouan jouait un rôle clé dans cette opération. Il coordonnait par téléphone avec les familles des patients pour les envoyer à la ferme, gérée par le propriétaire et son fils.
Cette affaire a débuté à la suite d’une plainte déposée par la mère d’un ancien patient, qui a révélé les conditions déplorables de détention après le retour de son fils chez lui dans un état de santé critique. L’enquête, menée pendant cinq jours sous surveillance, a confirmé les abus.
Pour sa part, l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a exigé l’ouverture d’une enquête approfondie sur ces pratiques, qu’elle qualifie de "dégradantes et inhumaines". Dans un communiqué, elle a également demandé de faire toute la lumière sur cette affaire, d’identifier d’éventuels autres lieux similaires et d’envisager des poursuites pour des accusations graves, incluant la séquestration, la torture et le trafic d’êtres humains.
Le démantèlement de cette ferme a été mené par une unité composée de 14 gendarmes, agissant sous la supervision des autorités judiciaires. La perquisition, effectuée jeudi dernier, a révélé que les victimes étaient retenues dans des conditions dégradantes dans une maison de trois étages située au cœur de la ferme.
Selon des sources de "Assahra Al Maghribia", les victimes, âgées de 25 à 52 ans et originaires de plusieurs villes marocaines comme Tétouan, Tanger, Casablanca, Meknès et Marrakech, vivaient dans des chambres exiguës, à raison de deux personnes par pièce. Elles étaient obligées de payer entre 1.000 et 1.500 dirhams par mois pour leur séjour, un montant versé par leurs familles. Les patients, retenus parfois depuis près de deux ans, n’avaient pas la possibilité de quitter les lieux.
Selon les premiers éléments de l’enquête, un infirmier basé dans un centre de santé urbain à Tétouan jouait un rôle clé dans cette opération. Il coordonnait par téléphone avec les familles des patients pour les envoyer à la ferme, gérée par le propriétaire et son fils.
Cette affaire a débuté à la suite d’une plainte déposée par la mère d’un ancien patient, qui a révélé les conditions déplorables de détention après le retour de son fils chez lui dans un état de santé critique. L’enquête, menée pendant cinq jours sous surveillance, a confirmé les abus.
Pour sa part, l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a exigé l’ouverture d’une enquête approfondie sur ces pratiques, qu’elle qualifie de "dégradantes et inhumaines". Dans un communiqué, elle a également demandé de faire toute la lumière sur cette affaire, d’identifier d’éventuels autres lieux similaires et d’envisager des poursuites pour des accusations graves, incluant la séquestration, la torture et le trafic d’êtres humains.