L’Agence urbaine de Rabat-Salé a lancé, vendredi 10 octobre 2025, un appel d’offres international pour l’élaboration du plan d’aménagement de la zone tampon du périmètre de la ville de Rabat inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, une démarche qui s’inscrit dans la continuité du plan d’aménagement de la capitale adopté en mars dernier. L’objectif : doter la ville d’un cadre d’aménagement global, cohérent et respectueux de son identité historique, à l’horizon 2027. Dotée d’une enveloppe de 3 millions de dirhams, l’étude devra être achevée dans un délai de 12 mois. Elle portera sur un diagnostic territorial actualisé avant la conception proprement dite du plan. S’étendant sur 496 hectares, la zone concernée ceinture le cœur patrimonial de Rabat — de la médina à la ville nouvelle, en passant par le site historique du Chellah — et couvre les arrondissements de Hassan et d’Agdal-Ryad. Cette zone, marquée par un tissu résidentiel datant du début du XXᵉ siècle, englobe des quartiers emblématiques comme l’Océan, les Orangers ou Haut-Hassan. Elle constitue un maillon essentiel entre le centre ancien et les extensions urbaines contemporaines.
Le futur plan d’aménagement s’inscrit dans une logique de développement durable et devra concilier renouvellement urbain maîtrisé et préservation du patrimoine architectural et historique. Il vise à protéger et requalifier les espaces patrimoniaux tout en permettant une évolution harmonieuse de la ville, dans le respect de son cadre bâti et de son identité urbaine.
Capitalisant sur les acquis du plan d’aménagement de 2017, le nouveau document ambitionne d’en renforcer les orientations autour d’une vision globale, unifiée et cohérente. Des règles strictes de construction seront établies afin d’assurer une continuité architecturale avec les bâtiments historiques, notamment dans l’aire d’étude entourant le centre ancien.
Le projet s’inspire du plan de gestion de l’UNESCO, privilégiant une approche intégrée et respectueuse de la protection du patrimoine, tout en tenant compte des nouveaux enjeux de l’urbanisme durable. Les interventions prévues devront préserver l’intégrité et le caractère d’origine des édifices tout en les adaptant aux besoins contemporains, notamment en matière de mobilité, de densité et d’environnement.
Bien que lancé à l’échelle internationale, l’appel d’offres exige que 20 % des effectifs mobilisés soient des experts marocains, afin de garantir l’ancrage local du projet et la valorisation des savoir-faire nationaux.
Le futur plan d’aménagement s’inscrit dans une logique de développement durable et devra concilier renouvellement urbain maîtrisé et préservation du patrimoine architectural et historique. Il vise à protéger et requalifier les espaces patrimoniaux tout en permettant une évolution harmonieuse de la ville, dans le respect de son cadre bâti et de son identité urbaine.
Capitalisant sur les acquis du plan d’aménagement de 2017, le nouveau document ambitionne d’en renforcer les orientations autour d’une vision globale, unifiée et cohérente. Des règles strictes de construction seront établies afin d’assurer une continuité architecturale avec les bâtiments historiques, notamment dans l’aire d’étude entourant le centre ancien.
Le projet s’inspire du plan de gestion de l’UNESCO, privilégiant une approche intégrée et respectueuse de la protection du patrimoine, tout en tenant compte des nouveaux enjeux de l’urbanisme durable. Les interventions prévues devront préserver l’intégrité et le caractère d’origine des édifices tout en les adaptant aux besoins contemporains, notamment en matière de mobilité, de densité et d’environnement.
Bien que lancé à l’échelle internationale, l’appel d’offres exige que 20 % des effectifs mobilisés soient des experts marocains, afin de garantir l’ancrage local du projet et la valorisation des savoir-faire nationaux.
