La semaine dernière, les réseaux sociaux se sont embrasés. Des vidéos montrant des engins de chantier démolissant les constructions autour de la gare routière de la “Kamra”, site emblématique de Rabat, ont déclenché un vent d’inquiétude à travers la capitale. Pour beaucoup, l’interprétation était immédiate : “On démolit la Kamra !”
Le bâtiment circulaire, surnommé « Asṣârât l’limoun » en raison de sa forme rappelant une presse-citron, n’est pas qu’un édifice. Il est un repère urbain, un symbole du quartier Yaâcoub El Mansour et un morceau de la vie quotidienne de plusieurs générations de voyageurs.
Face à la montée des spéculations et à une inquiétude généralisée, des sources proches du dossier ont confirmé que la structure principale ne sera en aucun cas démolie. Le monument sera préservé : seules les constructions anarchiques sont en cours de démolition
Les travaux observés concernent exclusivement l’élimination des kiosques installés illégalement, la suppression des ajouts anarchiques et la remise à nu de l’ossature d’origine.
Les autorités ont tenu à préciser que le bâtiment en béton armé sera conservé intégralement, lui reconnaissant sa valeur architecturale et identitaire. Un soulagement pour les habitants, les architectes et les associations patrimoniales qui craignaient une disparition pure et simple de cet emblème urbain.
Construite entre 1977 et 1982 par l’architecte Bennis Abdelali, la gare est un exemple remarquable d'architecture brutaliste au Maroc. Son dôme, d’environ 50 mètres de diamètre, sans support central, illustre une ingéniosité architecturale remarquable.
Le bâtiment circulaire, surnommé « Asṣârât l’limoun » en raison de sa forme rappelant une presse-citron, n’est pas qu’un édifice. Il est un repère urbain, un symbole du quartier Yaâcoub El Mansour et un morceau de la vie quotidienne de plusieurs générations de voyageurs.
Face à la montée des spéculations et à une inquiétude généralisée, des sources proches du dossier ont confirmé que la structure principale ne sera en aucun cas démolie. Le monument sera préservé : seules les constructions anarchiques sont en cours de démolition
Les travaux observés concernent exclusivement l’élimination des kiosques installés illégalement, la suppression des ajouts anarchiques et la remise à nu de l’ossature d’origine.
Les autorités ont tenu à préciser que le bâtiment en béton armé sera conservé intégralement, lui reconnaissant sa valeur architecturale et identitaire. Un soulagement pour les habitants, les architectes et les associations patrimoniales qui craignaient une disparition pure et simple de cet emblème urbain.
De gare routière à un pôle culturel
L’ancienne station, fermée depuis l’ouverture de la nouvelle gare routière de Rabat, s’apprête à connaître une renaissance spectaculaire. Le projet prévoit la création d’une médiathèque d’envergure nationale, incluant des salles de lecture modernes, des espaces d’étude et de recherche, un fonds de manuscrits et d’archives, des salles d’expositions et de conférences ainsi que des services numériques avancés.Construite entre 1977 et 1982 par l’architecte Bennis Abdelali, la gare est un exemple remarquable d'architecture brutaliste au Maroc. Son dôme, d’environ 50 mètres de diamètre, sans support central, illustre une ingéniosité architecturale remarquable.
