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Une secousse sismique d’une magnitude de 5,2 sur l’échelle de Richter, survenue en fin de semaine dernière au large d’Almería, dans le sud de l’Espagne, a ravivé les inquiétudes parmi les habitants des villes du nord du Maroc. Plusieurs d’entre eux, notamment à Al Hoceima, Nador, Zaïo, Driouch, Tétouan et Tanger, ont ressenti les effets de ce séisme, dont l’épicentre se situait à environ 150 kilomètres des côtes marocaines.
Interrogé par Assahraa Al Maghribia, Nasser Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique, a tenu à rassurer : « La situation sismique est stable au Maroc et montre même une tendance à la baisse ces dernières semaines ». Selon lui, l’activité sismique observée demeure inférieure à la moyenne habituelle, avec un recul notable du nombre quotidien de secousses : de 25 auparavant à environ 18 actuellement.
Cette baisse constitue un retour progressif à la normale après la période d’intensification qui a suivi le séisme d’Al Haouz, où l’activité avait augmenté de 10 à 15 %. « Aujourd’hui, nous observons une diminution continue, avec des secousses mineures, inférieures à 3 degrés sur l’échelle de Richter, donc non ressenties par la population », précise Jabour.
Depuis le début de l’année 2024, l’Institut national de géophysique a enregistré environ 8.500 secousses, contre plus de 10.000 durant certaines années précédentes, confirmant ainsi un repli de l’activité sismique sur le territoire national.
Le directeur de l’ING note par ailleurs une évolution notable dans la répartition des zones actives : « Alors que les séismes se concentraient ces dernières années le long des côtes nord du Royaume, on observe désormais un déplacement vers la rive nord de la Méditerranée, notamment en Espagne ».
Concernant la secousse d’Almería, Jabour précise que si de nombreux habitants des villes côtières marocaines ont pu la ressentir, en particulier dans les immeubles élevés de Tétouan et Tanger, l’intensité perçue n’a pas excédé 3 à 4 degrés sur l’échelle de Mercalli. Par ailleurs, bien que des répliques aient été enregistrées sur la côte espagnole, aucune réplique notable n’a été relevée côté marocain.
Tout en assurant que la situation reste sous surveillance permanente, Nasser Jabour appelle à la sérénité : aucun signe inquiétant n’indique actuellement un risque particulier pour le Royaume.
Interrogé par Assahraa Al Maghribia, Nasser Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique, a tenu à rassurer : « La situation sismique est stable au Maroc et montre même une tendance à la baisse ces dernières semaines ». Selon lui, l’activité sismique observée demeure inférieure à la moyenne habituelle, avec un recul notable du nombre quotidien de secousses : de 25 auparavant à environ 18 actuellement.
Cette baisse constitue un retour progressif à la normale après la période d’intensification qui a suivi le séisme d’Al Haouz, où l’activité avait augmenté de 10 à 15 %. « Aujourd’hui, nous observons une diminution continue, avec des secousses mineures, inférieures à 3 degrés sur l’échelle de Richter, donc non ressenties par la population », précise Jabour.
Depuis le début de l’année 2024, l’Institut national de géophysique a enregistré environ 8.500 secousses, contre plus de 10.000 durant certaines années précédentes, confirmant ainsi un repli de l’activité sismique sur le territoire national.
Le directeur de l’ING note par ailleurs une évolution notable dans la répartition des zones actives : « Alors que les séismes se concentraient ces dernières années le long des côtes nord du Royaume, on observe désormais un déplacement vers la rive nord de la Méditerranée, notamment en Espagne ».
Concernant la secousse d’Almería, Jabour précise que si de nombreux habitants des villes côtières marocaines ont pu la ressentir, en particulier dans les immeubles élevés de Tétouan et Tanger, l’intensité perçue n’a pas excédé 3 à 4 degrés sur l’échelle de Mercalli. Par ailleurs, bien que des répliques aient été enregistrées sur la côte espagnole, aucune réplique notable n’a été relevée côté marocain.
Tout en assurant que la situation reste sous surveillance permanente, Nasser Jabour appelle à la sérénité : aucun signe inquiétant n’indique actuellement un risque particulier pour le Royaume.
