Les travaux de fouilles archéologiques ont été lancés cette semaine sur le site de l’ancienne cité de Mouchtraya, connue aussi sous le nom d’Al Madina, jadis considérée comme la plus grande ville entre Safi et Azemmour. L’opération est supervisée par le Laboratoire du Maroc et des pays méditerranéens, relevant de l’Université Chouaib Doukkali.
Selon son directeur, Abdellah Fili, professeur d’histoire et d’archéologie, ce projet est le fruit d’une convention entre le laboratoire et l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine. L’objectif : bâtir un projet archéologique national en partenariat avec les associations et acteurs locaux, afin de recenser les murailles, portes et vestiges céramiques de la région.
La première étape des fouilles, qui s’étend jusqu’à mardi prochain, consiste à réaliser un diagnostic minutieux du site. Les échantillons prélevés seront soumis à des analyses approfondies, susceptibles d’apporter de nouvelles connaissances sur l’histoire de Mouchtraya et, plus largement, sur le patrimoine archéologique de Doukkala.
Pour Ahmed Sdaiki, président de la Fondation Chouaib Sdaiki Doukkali, ces travaux constituent une étape importante pour la redécouverte et la valorisation de ce site unique. Fondée au XVIᵉ siècle, Mouchtraya a porté plusieurs appellations, dont Al Madina El Gharbia et Mouchnzaya. Située entre Oualidia et El Gharbia, elle occupe une place centrale dans la mémoire historique de la région.
En initiant ces fouilles, les chercheurs espèrent mettre en lumière un patrimoine oublié, mais essentiel à la compréhension de l’histoire locale. Pour les habitants, c’est aussi une manière de réaffirmer l’ancrage culturel et identitaire d’un territoire longtemps au croisement des civilisations.
Selon son directeur, Abdellah Fili, professeur d’histoire et d’archéologie, ce projet est le fruit d’une convention entre le laboratoire et l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine. L’objectif : bâtir un projet archéologique national en partenariat avec les associations et acteurs locaux, afin de recenser les murailles, portes et vestiges céramiques de la région.
La première étape des fouilles, qui s’étend jusqu’à mardi prochain, consiste à réaliser un diagnostic minutieux du site. Les échantillons prélevés seront soumis à des analyses approfondies, susceptibles d’apporter de nouvelles connaissances sur l’histoire de Mouchtraya et, plus largement, sur le patrimoine archéologique de Doukkala.
Pour Ahmed Sdaiki, président de la Fondation Chouaib Sdaiki Doukkali, ces travaux constituent une étape importante pour la redécouverte et la valorisation de ce site unique. Fondée au XVIᵉ siècle, Mouchtraya a porté plusieurs appellations, dont Al Madina El Gharbia et Mouchnzaya. Située entre Oualidia et El Gharbia, elle occupe une place centrale dans la mémoire historique de la région.
En initiant ces fouilles, les chercheurs espèrent mettre en lumière un patrimoine oublié, mais essentiel à la compréhension de l’histoire locale. Pour les habitants, c’est aussi une manière de réaffirmer l’ancrage culturel et identitaire d’un territoire longtemps au croisement des civilisations.
