Le nombre de nourrissons de moins de 6 mois allaités exclusivement au sein continue d’augmenter dans le monde. Selon les dernières données partagées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef à l’occasion de la semaine mondiale de l'allaitement (du 1er au 7 août 2024), ce nombre a augmenté de plus de 10% à l’échelle du globe, au cours des 12 dernières années.
«À présent, 48% des nourrissons dans le monde bénéficient de cet excellent départ dans la vie. Concrètement, cela signifie que l’allaitement a sauvé la vie de centaines de milliers de bébés.
«À présent, 48% des nourrissons dans le monde bénéficient de cet excellent départ dans la vie. Concrètement, cela signifie que l’allaitement a sauvé la vie de centaines de milliers de bébés.
En effet, selon les dernières données disponibles, l’augmentation du taux d’allaitement maternel pourrait sauver la vie de plus de 820.000 enfants chaque année», indiquent les organisations onusiennes dans un communiqué. Et d’ajouter que «pendant la période cruciale des premiers stades de la croissance et du développement, les anticorps présents dans le lait maternel protègent les nourrissons contre les maladies et favorisent leur survie. C’est d’autant plus important dans les situations d’urgence : le lait maternel constitue alors un aliment sûr, nutritif et accessible pour les nourrissons et les jeunes enfants. L’allaitement protège les bébés contre les maladies infantiles et réduit le risque de certains types de cancers et de maladies non transmissibles chez les mères».
Au Maroc, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé publiés en 2022, la mise au sein précoce durant la première heure qui suit l’accouchement n’est pratiquée au niveau national que par 42% des femmes, mais seulement 35% des bébés bénéficient de l’allaitement maternel exclusif durant les 6 premiers mois de vie.
L’Unicef et l’OMS soulignent que la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, qui a pour thème cette année «Combler les lacunes : Soutien à l’allaitement pour tous», est l’occasion de mettre en lumière la nécessité d’améliorer le soutien apporté à l’allaitement, une mesure indispensable pour réduire les inégalités en matière de santé et pour protéger les droits des mères et des nourrissons à survivre et à s’épanouir.
Les organisations précisent que même si on se rapproche de l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé, qui vise à porter le taux d’allaitement maternel exclusif à au moins 50% d’ici à 2025, il reste encore des problèmes épineux à surmonter. «Lorsque les mères reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour allaiter leur nourrisson, c’est l’ensemble de la population qui en bénéficie. Cependant, d’après les estimations, 4,5 milliards de personnes (soit plus de la moitié de la population mondiale) n’ont pas accès à l’ensemble des services de santé essentiels. De nombreuses femmes ne reçoivent donc pas le soutien dont elles ont besoin pour allaiter leur nourrisson de manière optimale, notamment des conseils de santé apportés avec empathie et respect par du personnel qualifié ainsi qu’un accompagnement tout au long de leur allaitement», lit-on dans le communiqué.
Pour lutter contre les inégalités en matière de soins de santé et d’apporter efficacement et au bon moment un soutien aux mères qui allaitent et à leurs familles, les organisations assurent qu’il est indispensable de collecter des données fiables. «À l’heure actuelle, la moitié seulement des pays du monde recueillent des données sur le taux d’allaitement. Afin d’étayer les avancées en la matière, il faut aussi des données concernant les politiques mises en œuvre pour rendre l’allaitement possible, par exemple des politiques pour l’emploi favorables à la famille, l’encadrement de la commercialisation des substituts du lait maternel et l’investissement dans l’allaitement», affirment l’Unicef et l’OMS.
«L’amélioration des systèmes de surveillance contribuera en outre à stimuler l’efficacité des politiques et des programmes en faveur de l’allaitement, à mieux éclairer les prises de décision et à garantir le financement adapté des mécanismes de soutien», recommandent les organisations.
Au Maroc, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé publiés en 2022, la mise au sein précoce durant la première heure qui suit l’accouchement n’est pratiquée au niveau national que par 42% des femmes, mais seulement 35% des bébés bénéficient de l’allaitement maternel exclusif durant les 6 premiers mois de vie.
L’Unicef et l’OMS soulignent que la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, qui a pour thème cette année «Combler les lacunes : Soutien à l’allaitement pour tous», est l’occasion de mettre en lumière la nécessité d’améliorer le soutien apporté à l’allaitement, une mesure indispensable pour réduire les inégalités en matière de santé et pour protéger les droits des mères et des nourrissons à survivre et à s’épanouir.
Les organisations précisent que même si on se rapproche de l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé, qui vise à porter le taux d’allaitement maternel exclusif à au moins 50% d’ici à 2025, il reste encore des problèmes épineux à surmonter. «Lorsque les mères reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour allaiter leur nourrisson, c’est l’ensemble de la population qui en bénéficie. Cependant, d’après les estimations, 4,5 milliards de personnes (soit plus de la moitié de la population mondiale) n’ont pas accès à l’ensemble des services de santé essentiels. De nombreuses femmes ne reçoivent donc pas le soutien dont elles ont besoin pour allaiter leur nourrisson de manière optimale, notamment des conseils de santé apportés avec empathie et respect par du personnel qualifié ainsi qu’un accompagnement tout au long de leur allaitement», lit-on dans le communiqué.
Pour lutter contre les inégalités en matière de soins de santé et d’apporter efficacement et au bon moment un soutien aux mères qui allaitent et à leurs familles, les organisations assurent qu’il est indispensable de collecter des données fiables. «À l’heure actuelle, la moitié seulement des pays du monde recueillent des données sur le taux d’allaitement. Afin d’étayer les avancées en la matière, il faut aussi des données concernant les politiques mises en œuvre pour rendre l’allaitement possible, par exemple des politiques pour l’emploi favorables à la famille, l’encadrement de la commercialisation des substituts du lait maternel et l’investissement dans l’allaitement», affirment l’Unicef et l’OMS.
«L’amélioration des systèmes de surveillance contribuera en outre à stimuler l’efficacité des politiques et des programmes en faveur de l’allaitement, à mieux éclairer les prises de décision et à garantir le financement adapté des mécanismes de soutien», recommandent les organisations.