Les examens de fin d’année scolaire approchent à grands pas. Cette année, les parents semblent plus inquiets que leurs progénitures. Et pour cause, la grève des enseignants qui a marqué les premiers mois de l’année en cours engendrant ainsi un retard sur le programme scolaire habituel difficile à rattraper. Qu’en pensent les acteurs concernés ? Joint par le quotidien «Le Matin», Mohamed Chahine, chercheur en éducation et acteur syndical, se veut rassurant. «Tout se passe bien pour le moment et il n’y a rien à craindre», note-t-il avant de préciser que les enseignants et les élèves travaillent main dans la main pour rattraper le temps scolaire perdu.
«Le taux de présence des enseignants avoisine les 100%, à part ceux qui doivent passer en conseil disciplinaire, ce qui devrait en principe rassurer les parents», précise-t-il. Pour vérifier ce constat, nous avons approché la direction provinciale d’El Fida-Mers Sultan dont 76% des établissements sont publics. Le responsable du service des affaires juridiques, de communication et de partenariat au sein de cette direction, Nadir Bajouri, se veut tout aussi rassurant, voire optimiste.
« Chez nous, c’est le retour à la normale. Les enseignants sont non seulement présents, mais aussi et surtout engagés auprès des élèves», fait-il savoir. Ce qui est important à souligner, ajoute note interlocuteur, c’est que les élèves sont tout aussi engagés que leurs professeurs. «Ils ne s’absentent pas et ne perdent pas du temps. Ils ont aussi fait preuve de responsabilité et nous ne pouvons qu’être fiers. Ceci est valable pour tous les cycles», se réjouit-il. Il convient de noter que la direction provinciale d’El Fida-Mers Sultan comprend 65 établissements publics, 38 écoles primaires, 17 collèges et 10 lycées.
Poussant la réflexion un peu plus loin, Noureddine Akkouri estime que la vision du ministère est à même de permettre aux élèves d’apprendre ce qui est essentiel avec une optimisation du temps et de l’énergie.
Une précision et non des moindres : les cours de soutien initiés par le ministère de l’Éducation nationale constituent également une opportunité pour sauver l’année en cours. Noureddine Akkouri appelle les élèves à y adhérer massivement compte tenu de leur importance. «Les cours de soutien scolaire rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de soutien scolaire et visent justement à renforcer et élargir le réseau du soutien scolaire afin de permettre aux élèves d’acquérir les connaissances et compétences les qualifiant à réussir leur parcours scolaire», rappelle-t-il. Et d’ajouter que l’avantage de ce type de cours réside dans le fait qu’ils sont assurés par des enseignants qualifiés qui maîtrisent très bien le programme et qui connaissent mieux le niveau scolaire et les besoins de leurs élèves. À ce titre, le président de la FNAPEM note que les enseignants se sont mobilisés pour cette opération et appelle à plus d’engagements de la part des élèves. Il appelle aussi les parents à soutenir leurs enfants sans les stresser durant la période des examens.
«Le taux de présence des enseignants avoisine les 100%, à part ceux qui doivent passer en conseil disciplinaire, ce qui devrait en principe rassurer les parents», précise-t-il. Pour vérifier ce constat, nous avons approché la direction provinciale d’El Fida-Mers Sultan dont 76% des établissements sont publics. Le responsable du service des affaires juridiques, de communication et de partenariat au sein de cette direction, Nadir Bajouri, se veut tout aussi rassurant, voire optimiste.
« Chez nous, c’est le retour à la normale. Les enseignants sont non seulement présents, mais aussi et surtout engagés auprès des élèves», fait-il savoir. Ce qui est important à souligner, ajoute note interlocuteur, c’est que les élèves sont tout aussi engagés que leurs professeurs. «Ils ne s’absentent pas et ne perdent pas du temps. Ils ont aussi fait preuve de responsabilité et nous ne pouvons qu’être fiers. Ceci est valable pour tous les cycles», se réjouit-il. Il convient de noter que la direction provinciale d’El Fida-Mers Sultan comprend 65 établissements publics, 38 écoles primaires, 17 collèges et 10 lycées.
Programme scolaire allégé, cours de soutien... des mesures pour sauver l’année
Pour sauver l’année en cours, le ministère a opté pour une adaptation quantitative des emplois du temps et des programmes scolaires. Mais cette démarche a laissé sceptiques certains parents qui y ont vu une menace pour le niveau scolaire de leurs enfants. Interrogé sur ce volet, le président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves au Maroc (FNAPEM), Noureddine Akkouri, a balayé d’un revers de main toutes ces idées. En effet, explique-t-il, l’approche du ministère a pour objectif d’encadrer la gestion pédagogique des acquis en s’appuyant sur les apprentissages essentiels et les objectifs liés aux enseignements qui s’ensuivent. «L’idée à travers cette démarche est de veiller au regroupement des cours similaires et complémentaires et à inclure certaines unités d’apprentissages complémentaires du point de vue conceptuel en une seule étape, ce qui ne peut qu’être bénéfique pour les élèves», explique-t-il.Poussant la réflexion un peu plus loin, Noureddine Akkouri estime que la vision du ministère est à même de permettre aux élèves d’apprendre ce qui est essentiel avec une optimisation du temps et de l’énergie.
Une précision et non des moindres : les cours de soutien initiés par le ministère de l’Éducation nationale constituent également une opportunité pour sauver l’année en cours. Noureddine Akkouri appelle les élèves à y adhérer massivement compte tenu de leur importance. «Les cours de soutien scolaire rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de soutien scolaire et visent justement à renforcer et élargir le réseau du soutien scolaire afin de permettre aux élèves d’acquérir les connaissances et compétences les qualifiant à réussir leur parcours scolaire», rappelle-t-il. Et d’ajouter que l’avantage de ce type de cours réside dans le fait qu’ils sont assurés par des enseignants qualifiés qui maîtrisent très bien le programme et qui connaissent mieux le niveau scolaire et les besoins de leurs élèves. À ce titre, le président de la FNAPEM note que les enseignants se sont mobilisés pour cette opération et appelle à plus d’engagements de la part des élèves. Il appelle aussi les parents à soutenir leurs enfants sans les stresser durant la période des examens.