C’est à Anfa Park, le nouveau décor choisi pour cette 2e édition, qu’une conférence a été organisée mardi afin de présenter le programme Art’s Factory destiné à l’accompagnement de jeunes créateurs de contenu. L’initiative a été conçue en 2021 par la productrice et distributrice de contenus Siham El Faydi, convaincue de la nécessité d’un encadrement structuré pour valoriser des compétences déjà présentes sur le terrain. La première édition, tenue en 2023 à Benguérir en collaboration avec l’UM6P, a permis de valider la démarche. « Nous ne prétendons pas former les participants depuis zéro mais affiner leurs compétences techniques et les relier au monde du travail » rappelle la fondatrice, qui présente Art’s Factory comme « une école de deuxième chance ».
Les données partagées au sujet de cette première promotion révèlent que 60 jeunes âgés de 16 à 30 ans avaient été accompagnés, dont 47 ont accédé à une première opportunité professionnelle, tandis que 3 startups ont été lancées par d’anciens participants. Les bootcamps organisés à Benguérir ont permis la réalisation de 3 courts-métrages, de l’épisode 0 d’une web-série, de 2 films d’animation et de plusieurs contenus digitaux, travaux qui ont servi à mettre en pratique les enseignements reçus. « Nous avons observé un manque réel de connexion entre les créateurs et les entreprises et c’est ce fossé que nous travaillons à combler » insiste Siham El Faydi.
Selon les informations présentées lors de la conférence, la 2e édition débutera le 15 décembre et se poursuivra jusqu’en avril, toujours à Anfa Park, un emplacement choisi pour sa facilité d’accès et sa proximité avec les transports publics. Afin de répondre aux exigences actuelles du secteur, le contenu pédagogique a été revu pour suivre l’évolution des métiers de la création numérique et les participants retenus travailleront en semaine sur le storytelling, la création digitale, l’animation 2D et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la production audiovisuelle.
La responsable du programme met en avant une extension importante du dispositif, puisque les week-ends seront ouverts au public souhaitant participer aux activités proposées. « Nous voulons que les jeunes, même s’ils ne font pas partie de la sélection, puissent venir, rencontrer les experts, proposer leurs idées, présenter leurs projets, apprendre dans les ateliers prévus et créer du réseau » affirme la fondatrice.
Quant à la sélection des candidats, elle repose sur un dispositif sélectif, avec plus de 4.000 candidatures déposées cette année dans le cadre d’une campagne menée dans les établissements d’enseignement et en ligne. Au terme de plusieurs étapes d’évaluation, environ 60 profils ont été retenus pour intégrer le programme complet, tandis que les autres pourront accéder aux activités ouvertes et aux opportunités d’échange.
L’initiative conserve également une dimension internationale en prévoyant, pour les lauréats de cette édition, une participation à des événements spécialisés, notamment le Festival international du film d’animation d’Annecy, ainsi qu’un accompagnement pour la production de leur premier court-métrage.
La conférence s’est tenue en présence de Marissa Scott, Consul général des États-Unis à Casablanca, venue saluer le programme et l’engagement des jeunes participants. « Je suis très fière de ce que j’ai vu et je soutiendrai toujours de telles initiatives...le consulat restera disponible pour accompagner cette jeunesse marocaine talentueuse qui s’illustre par ses compétences créatives et son énergie » a-t-elle déclaré.
Cette dynamique portée par les jeunes représente, selon la fondatrice Siham El Faydi, un signal encourageant pour la suite du programme. « Les experts nous ont dit qu’ils s’étaient sentis rajeunir de 15 à 20 ans au contact de ces jeunes et c’est leur énergie, leur curiosité d’apprendre et leur volonté de réussir qui nous confirment que nous sommes sur la bonne voie » conclut-elle.
Les données partagées au sujet de cette première promotion révèlent que 60 jeunes âgés de 16 à 30 ans avaient été accompagnés, dont 47 ont accédé à une première opportunité professionnelle, tandis que 3 startups ont été lancées par d’anciens participants. Les bootcamps organisés à Benguérir ont permis la réalisation de 3 courts-métrages, de l’épisode 0 d’une web-série, de 2 films d’animation et de plusieurs contenus digitaux, travaux qui ont servi à mettre en pratique les enseignements reçus. « Nous avons observé un manque réel de connexion entre les créateurs et les entreprises et c’est ce fossé que nous travaillons à combler » insiste Siham El Faydi.
Selon les informations présentées lors de la conférence, la 2e édition débutera le 15 décembre et se poursuivra jusqu’en avril, toujours à Anfa Park, un emplacement choisi pour sa facilité d’accès et sa proximité avec les transports publics. Afin de répondre aux exigences actuelles du secteur, le contenu pédagogique a été revu pour suivre l’évolution des métiers de la création numérique et les participants retenus travailleront en semaine sur le storytelling, la création digitale, l’animation 2D et l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la production audiovisuelle.
La responsable du programme met en avant une extension importante du dispositif, puisque les week-ends seront ouverts au public souhaitant participer aux activités proposées. « Nous voulons que les jeunes, même s’ils ne font pas partie de la sélection, puissent venir, rencontrer les experts, proposer leurs idées, présenter leurs projets, apprendre dans les ateliers prévus et créer du réseau » affirme la fondatrice.
Quant à la sélection des candidats, elle repose sur un dispositif sélectif, avec plus de 4.000 candidatures déposées cette année dans le cadre d’une campagne menée dans les établissements d’enseignement et en ligne. Au terme de plusieurs étapes d’évaluation, environ 60 profils ont été retenus pour intégrer le programme complet, tandis que les autres pourront accéder aux activités ouvertes et aux opportunités d’échange.
L’initiative conserve également une dimension internationale en prévoyant, pour les lauréats de cette édition, une participation à des événements spécialisés, notamment le Festival international du film d’animation d’Annecy, ainsi qu’un accompagnement pour la production de leur premier court-métrage.
La conférence s’est tenue en présence de Marissa Scott, Consul général des États-Unis à Casablanca, venue saluer le programme et l’engagement des jeunes participants. « Je suis très fière de ce que j’ai vu et je soutiendrai toujours de telles initiatives...le consulat restera disponible pour accompagner cette jeunesse marocaine talentueuse qui s’illustre par ses compétences créatives et son énergie » a-t-elle déclaré.
Cette dynamique portée par les jeunes représente, selon la fondatrice Siham El Faydi, un signal encourageant pour la suite du programme. « Les experts nous ont dit qu’ils s’étaient sentis rajeunir de 15 à 20 ans au contact de ces jeunes et c’est leur énergie, leur curiosité d’apprendre et leur volonté de réussir qui nous confirment que nous sommes sur la bonne voie » conclut-elle.
