Dans la note de présentation du projet de loi de Finances (PLF) 2024 consacrée à la budgétisation sensible au genre (BSG), le gouvernement met en avant les efforts consentis par certains départements pour la mise en œuvre de cette approche et notamment le Haut-Commissariat au Plan, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le ministère de la Justice et celui de la Santé.
De par ses missions dans la promotion et la protection des droits des femmes, le ministère de la Justice a lancé en août 2023 un appel d’offres pour la réalisation d’une analyse genre de l’ensemble du secteur. L’étude va inclure également deux autres institutions, en l’occurrence la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. L’analyse permettra d’identifier les enjeux de genre au sein du secteur de la Justice ainsi que l’étude de la pertinence des rôles des intervenants dans le secteur. Cette analyse devra également réconforter le ministère dans les efforts déjà consentis pour l’intégration de l’approche genre en termes d’accès à la justice et aux professions juridiques et judiciaires. À noter que le département a atteint un taux de féminisation de 43,6%. Le taux d’accès des femmes aux postes de responsabilité étant de 18%.
Quant au CESE, et bien qu’il ne dispose pas d’analyse genre propre à ses métiers et ses champs d’action, il prend en considération les préoccupations liées à la réduction des inégalités de genre dans le cadre ses travaux en vue de contribuer à la dynamique en cours visant la consolidation d’une action publique soucieuse des enjeux en relation avec la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, note le rapport du PLF 2024. n
De par ses missions dans la promotion et la protection des droits des femmes, le ministère de la Justice a lancé en août 2023 un appel d’offres pour la réalisation d’une analyse genre de l’ensemble du secteur. L’étude va inclure également deux autres institutions, en l’occurrence la présidence du ministère public et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. L’analyse permettra d’identifier les enjeux de genre au sein du secteur de la Justice ainsi que l’étude de la pertinence des rôles des intervenants dans le secteur. Cette analyse devra également réconforter le ministère dans les efforts déjà consentis pour l’intégration de l’approche genre en termes d’accès à la justice et aux professions juridiques et judiciaires. À noter que le département a atteint un taux de féminisation de 43,6%. Le taux d’accès des femmes aux postes de responsabilité étant de 18%.
Le ministère de la Santé enregistre le meilleur taux de féminisation de son capital humain
L’autre champion de l’intégration des femmes dans les structures organisationnelles est le ministère de la Santé et de la protection sociale. En 2022, le département a atteint un taux de féminisation de 63% et un taux d’accès des femmes aux postes de responsabilité de 25%. Toutefois, en matière de BSG, le ministère a encore des efforts à faire. C’est d’ailleurs ce qu’il vise à réaliser à travers la réforme nationale du système de santé. En effet, dans cette vision, la dimension genre est explicitement prise en compte dans les différents programmes qui composent cette réforme. On trouve ainsi cette dimension dans le cadre de la mise à niveau des ressources humaines, dans le chantier de généralisation de la protection sociale ou encore dans le programme pourtant sur la santé reproductive, la santé de la mère, de l’enfant, du jeune et des populations à besoin spécifique.Quant au CESE, et bien qu’il ne dispose pas d’analyse genre propre à ses métiers et ses champs d’action, il prend en considération les préoccupations liées à la réduction des inégalités de genre dans le cadre ses travaux en vue de contribuer à la dynamique en cours visant la consolidation d’une action publique soucieuse des enjeux en relation avec la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes, note le rapport du PLF 2024. n