Le Maroc a enregistré quelques cas d’infection au nouveau variant du Covid surnommé "FLiRT", dérivé du sous-variant KP2. C’est ce que confirment des tests effectués dans le cadre de la surveillance génomique déployée depuis la pandémie. Ces tests ont été réalisés sur des échantillons soumis par le Ministère de la Santé pour analyse génétique et ce dans le cadre du dispositif de vigilance génomique en collaboration avec le Centre de virologie, des Maladies Infectieuses et Tropicales, le Centre National de Recherche Scientifique et Technique et le Centre Mohammed VI pour la Recherche et l'Innovation. Ces informations ont été communiquées par le professeur Mustafa El Fahim, directeur scientifique du Centre Mohammed VI pour la Recherche et l'Innovation, affilié à la Fondation Mohammed VI pour les Sciences de la Santé, dans une déclaration à "Assahra Al-Maghribia".
Ce sous-type de l'Omicron, qui a fait son apparition pour la première fois en mars de cette année, s'est imposé en Europe et aux USA. Il se caractérise par des changements dans les protéines Spike, dont la surveillance génomique a révélé une augmentation de sa capacité à se propager rapidement et à échapper à la surveillance immunitaire, ce qui pourrait entraîner une vague pandémique mineure cet été.
Selon les données disponibles, cette mutation génétique présente des symptômes semblables à ceux des souches précédentes de coronavirus, à savoir la fièvre, la toux sèche ou avec mucosités, la dyspnée, la fatigue, les maux de tête, les maux de gorge, la diarrhée, les nausées et les vomissements. Selon l’expert, la plupart des personnes présentant ces symptômes ne courent pas de risques, à l'exception de celles ayant des systèmes immunitaires affaiblis ou des maladies chroniques.
A noter que le Maroc maintient la vigilance épidémiologique et la surveillance de la propagation de la Covid-19 en réponse à l'émergence de nouveaux sous-variants d’Omicron. Les données sur la nouvelle mutation génétique sont collectées et suivies. « On analyse les échantillons provenant de cas positifs dans des tests de laboratoire spéciaux afin de trouver de nouvelles souches, sous-variants ou sous-sous-variants », rassurent les professionnels de santé. Ces efforts s'appuient, selon les mêmes sources, sur la méthode de séquençage de l'acide nucléique pour identifier toute variation dans les bases azotées de toutes les variantes et mutations potentielles, connues ou récemment découvertes. De plus, les services sanitaires au niveau des aéroports marocains poursuivent l'application des mesures appropriées et la surveillance des voyageurs provenant des pays où le sous-variant a été repéré.
Rare et stable : Analyse du sous-variant Omicron au Maroc
Les cas détectés se caractérisent par leur rareté et l'absence de complications graves, ce qui rassure sur la situation épidémiologique au Maroc à l'heure actuelle, indique la même source. Et pour cause, cette nouvelle mutation génétique est toujours associée au variant "Omicron", contre lequel une large partie de la population a développé une immunité naturelle, selon l’expert en surveillance génomique. Toutefois, il faut s’attendre à découvrir davantage de cas d'infection dans les prochains jours en raison des déplacements élevés, tant internes qu’à l’international. Face à cette situation, le professeur Mustafa El Fahim encourage toute personne présentant des symptômes de la Covid-19 à subir des tests de laboratoire pour confirmer ou non une infection. Il recommande également aux personnes infectées de suivre les protocoles de traitement et de respecter les mesures collectives de prévention, notamment l'isolement et le port du masque pour éviter la propagation de la maladie.Ce sous-type de l'Omicron, qui a fait son apparition pour la première fois en mars de cette année, s'est imposé en Europe et aux USA. Il se caractérise par des changements dans les protéines Spike, dont la surveillance génomique a révélé une augmentation de sa capacité à se propager rapidement et à échapper à la surveillance immunitaire, ce qui pourrait entraîner une vague pandémique mineure cet été.
Selon les données disponibles, cette mutation génétique présente des symptômes semblables à ceux des souches précédentes de coronavirus, à savoir la fièvre, la toux sèche ou avec mucosités, la dyspnée, la fatigue, les maux de tête, les maux de gorge, la diarrhée, les nausées et les vomissements. Selon l’expert, la plupart des personnes présentant ces symptômes ne courent pas de risques, à l'exception de celles ayant des systèmes immunitaires affaiblis ou des maladies chroniques.
A noter que le Maroc maintient la vigilance épidémiologique et la surveillance de la propagation de la Covid-19 en réponse à l'émergence de nouveaux sous-variants d’Omicron. Les données sur la nouvelle mutation génétique sont collectées et suivies. « On analyse les échantillons provenant de cas positifs dans des tests de laboratoire spéciaux afin de trouver de nouvelles souches, sous-variants ou sous-sous-variants », rassurent les professionnels de santé. Ces efforts s'appuient, selon les mêmes sources, sur la méthode de séquençage de l'acide nucléique pour identifier toute variation dans les bases azotées de toutes les variantes et mutations potentielles, connues ou récemment découvertes. De plus, les services sanitaires au niveau des aéroports marocains poursuivent l'application des mesures appropriées et la surveillance des voyageurs provenant des pays où le sous-variant a été repéré.