Les menaces cybercriminelles fleurissent dans le monde numérique. Il est aujourd’hui nécessaire d’interagir à travers une approche purement juridique qui tient compte des évolutions des technologies d’Internet afin de protéger les internautes, en particulier les enfants.
C’est ce qu’ont recommandé les participants à l’édition 2024 de la conférence nationale «Safer Internet Day» (SID) qui s’est tenue mardi dernier à Rabat. Cette rencontre, organisée par le Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation (CMRPI), en partenariat avec le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, sous le thème «Ensemble pour un usage sécurisé et responsable des technologies de l’intelligence artificielle», a été l’occasion de souligner le rôle central de la prévention et de la sensibilisation aux dangers d’Internet et l’importance de sécuriser le cyberespace, notamment pour les catégories les plus vulnérables, les jeunes générations.
Les participants à cette rencontre, organisée avec l’appui du Conseil de l’Europe, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, le ministère de la Justice et la présidence du ministère public, ont également souligné l’importance de mutualiser les efforts des institutions concernées et des organisations de la société civile pour mieux protéger les enfants et les jeunes dans l’environnement numérique, appelant à adopter une approche multidisciplinaire pour faire face au cyberharcèlement et aux différents impacts négatifs des usages irresponsables d’Internet.
S’exprimant à cette occasion, le directeur des systèmes d’information par intérim au ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Mohamed Moussa, a salué cette initiative louable, relevant que l’organisation de ce «Safer Internet Day» ambitionne de faire connaître les bons usages des technologies de l’information et de sensibiliser à un sujet d’une grande importance. Le ministère se penche sur l’accompagnement de cette évolution rapide du monde numérique, a-t-il noté, ajoutant que selon des données de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), le Maroc compte 36 millions d’abonnés à Internet, tandis que l’utilisation des réseaux sociaux couvre toutes les catégories d’âges.
Il a attribué cette tendance à la hausse de l’utilisation d’Internet au développement du marché de la téléphonie mobile, qui en a fait un produit disponible et facile à obtenir pour tous, mettant l’accent sur la nécessité de répondre à l’impact négatif de certains comportements dans le cyberespace, dont le non-respect de la vie privée, les failles de sécurité et le développement de «malwares», en plus de l’émergence de nouvelles générations de virus et de techniques comme le «phishing».
De son côté, Youssef Bentaleb, président du CMRPI, a fait état de l’évolution des risques en ligne au Maroc, soulignant qu’«au-delà de ses avantages, l’intelligence artificielle présente aujourd’hui plus que jamais de vrais risques et menaces à la sécurité en ligne». «L’IA peut être facilement utilisée de manière néfaste par des cybercriminels ou des personnes malintentionnés, pour compromettre la vie privée des personnes ou exploiter les enfants en ligne», a-t-il renchéri, ajoutant que les inquiétudes sur les risques probables de l’intelligence artificielle sont désormais des faits et une réalité de ce qui se déroule actuellement dans le monde numérique des enfants.
Cette conférence nationale a été marquée par la signature d’un accord-cadre de coopération entre le CMRPI et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Cet accord vise à jeter la lumière sur les enjeux liés à l’espace numérique et l’intelligence artificielle en général, et à la cyberviolence et au cyberharcèlement en particulier.
Il a également pour objectifs de sensibiliser la société et de diffuser la culture de l’usage sûr et responsable des technologies numériques, en plus d’échanger les expériences et les informations dans le domaine de la sécurité et de la protection sur Internet, en particulier auprès des enfants et des jeunes.
C’est ce qu’ont recommandé les participants à l’édition 2024 de la conférence nationale «Safer Internet Day» (SID) qui s’est tenue mardi dernier à Rabat. Cette rencontre, organisée par le Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation (CMRPI), en partenariat avec le ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, sous le thème «Ensemble pour un usage sécurisé et responsable des technologies de l’intelligence artificielle», a été l’occasion de souligner le rôle central de la prévention et de la sensibilisation aux dangers d’Internet et l’importance de sécuriser le cyberespace, notamment pour les catégories les plus vulnérables, les jeunes générations.
Les participants à cette rencontre, organisée avec l’appui du Conseil de l’Europe, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, le ministère de la Justice et la présidence du ministère public, ont également souligné l’importance de mutualiser les efforts des institutions concernées et des organisations de la société civile pour mieux protéger les enfants et les jeunes dans l’environnement numérique, appelant à adopter une approche multidisciplinaire pour faire face au cyberharcèlement et aux différents impacts négatifs des usages irresponsables d’Internet.
S’exprimant à cette occasion, le directeur des systèmes d’information par intérim au ministère de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Mohamed Moussa, a salué cette initiative louable, relevant que l’organisation de ce «Safer Internet Day» ambitionne de faire connaître les bons usages des technologies de l’information et de sensibiliser à un sujet d’une grande importance. Le ministère se penche sur l’accompagnement de cette évolution rapide du monde numérique, a-t-il noté, ajoutant que selon des données de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), le Maroc compte 36 millions d’abonnés à Internet, tandis que l’utilisation des réseaux sociaux couvre toutes les catégories d’âges.
Il a attribué cette tendance à la hausse de l’utilisation d’Internet au développement du marché de la téléphonie mobile, qui en a fait un produit disponible et facile à obtenir pour tous, mettant l’accent sur la nécessité de répondre à l’impact négatif de certains comportements dans le cyberespace, dont le non-respect de la vie privée, les failles de sécurité et le développement de «malwares», en plus de l’émergence de nouvelles générations de virus et de techniques comme le «phishing».
La menace de l’intelligence artificielle
Pour sa part, Ilham Laziz, directrice du programme GENIE au ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, a affirmé que le ministère avait toujours mis à la disposition des établissements scolaires un accès internet doté de technologies de filtrage en vue de sécuriser l’espace Internet. En plus du filtrage, qui est une technique mécanique basée sur des listes blanches et des listes noires, a-t-elle détaillé, le ministère coordonne avec ses partenaires pour l’organisation de campagnes de sensibilisation pour que les élèves soient conscients du bon usage d’Internet.De son côté, Youssef Bentaleb, président du CMRPI, a fait état de l’évolution des risques en ligne au Maroc, soulignant qu’«au-delà de ses avantages, l’intelligence artificielle présente aujourd’hui plus que jamais de vrais risques et menaces à la sécurité en ligne». «L’IA peut être facilement utilisée de manière néfaste par des cybercriminels ou des personnes malintentionnés, pour compromettre la vie privée des personnes ou exploiter les enfants en ligne», a-t-il renchéri, ajoutant que les inquiétudes sur les risques probables de l’intelligence artificielle sont désormais des faits et une réalité de ce qui se déroule actuellement dans le monde numérique des enfants.
Cette conférence nationale a été marquée par la signature d’un accord-cadre de coopération entre le CMRPI et le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Cet accord vise à jeter la lumière sur les enjeux liés à l’espace numérique et l’intelligence artificielle en général, et à la cyberviolence et au cyberharcèlement en particulier.
Il a également pour objectifs de sensibiliser la société et de diffuser la culture de l’usage sûr et responsable des technologies numériques, en plus d’échanger les expériences et les informations dans le domaine de la sécurité et de la protection sur Internet, en particulier auprès des enfants et des jeunes.