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Ce 14 novembre, le Maroc rejoint la mobilisation internationale à l’occasion de la Journée mondiale du diabète. Le thème retenu cette année, focalisé sur le bien-être au travail, replace la maladie dans les lieux où elle se façonne souvent en silence. Dans les bureaux comme dans les ateliers, les journées longues, l’immobilité prolongée et la tension continue créent un environnement où les risques métaboliques s’accumulent.
La tendance mondiale confirme cette inquiétude. Selon la Fédération internationale du diabète (FID), 589 millions d’adultes vivent aujourd’hui avec la maladie. Les projections de cette même instance anticipent 853 millions de cas d’ici 2050 si les modes de vie actuels ne changent pas. La maladie progresse non seulement à cause de facteurs biologiques, mais aussi sous l’effet de transformations sociales profondes, parmi lesquelles le travail occupe une place déterminante.
Le Maroc évolue dans la même direction. Les derniers chiffres officiels disponibles, issus de l’enquête nationale sur les facteurs de risque menée en 2017-2018, situent la prévalence du diabète à 10,6 % chez les adultes, soit près de 2,7 millions de personnes. Dans le même diagnostic, le prédiabète concerne 10,4 % des adultes, et la moitié d’entre eux ignore totalement sa situation selon cette enquête. Cette méconnaissance retarde le diagnostic et laisse progresser des complications qui deviennent nettement plus difficiles à prendre en charge lorsqu’elles sont identifiées tardivement.
L’impact économique illustre également l’ampleur du phénomène. Les chiffres communiqués par l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) indiquent que les dépenses liées au diabète ont dépassé 1,5 milliard de dirhams en 2022, dernière donnée disponible. Ce montant regroupe des consultations répétées, des hospitalisations, des arrêts de travail et une perte durable de productivité.
Dans ce paysage, le ministère de la Santé et de la Protection sociale inclut la Journée mondiale du diabète dans une campagne élargie qui se déroulera du 14 novembre au 15 décembre 2025. Les centres de santé primaires proposeront des séances d’information sur les facteurs de risque du diabète de type 2, telles que définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des dépistages ciblés seront organisés pour les personnes considérées à haut risque. Les patients déjà diagnostiqués bénéficieront de séances d’éducation thérapeutique destinées à les aider à mieux comprendre leur maladie et à renforcer la stabilité de leur traitement.
L’un des axes majeurs de cette campagne concerne le milieu professionnel. Le ministère annonce des interventions en entreprise, menées en partenariat avec différents acteurs institutionnels. L’objectif est de rejoindre les salariés qui n’ont pas la possibilité de consulter en dehors de leurs horaires de travail. Ces actions rappellent que les conditions professionnelles influencent directement l’évolution d’une maladie chronique. Un rythme trop contraignant, des pauses insuffisantes ou un environnement de travail stressant peuvent accélérer l’apparition des complications.
La campagne s’appuie également sur les médias locaux et régionaux, mobilisés pour élargir l’accès à l’information et encourager une vigilance collective. Les messages diffusés s’inscrivent dans les recommandations globales de la FID et de l’OMS en matière de prévention, d’alimentation équilibrée, d’activité physique et de dépistage précoce.
En prenant part à cette mobilisation mondiale, le Maroc met surtout en évidence deux chantiers encore à consolider : actualiser régulièrement les données et améliorer l’accès au dépistage, conditions essentielles pour suivre l’évolution du diabète et renforcer la prévention.
La tendance mondiale confirme cette inquiétude. Selon la Fédération internationale du diabète (FID), 589 millions d’adultes vivent aujourd’hui avec la maladie. Les projections de cette même instance anticipent 853 millions de cas d’ici 2050 si les modes de vie actuels ne changent pas. La maladie progresse non seulement à cause de facteurs biologiques, mais aussi sous l’effet de transformations sociales profondes, parmi lesquelles le travail occupe une place déterminante.
Le Maroc évolue dans la même direction. Les derniers chiffres officiels disponibles, issus de l’enquête nationale sur les facteurs de risque menée en 2017-2018, situent la prévalence du diabète à 10,6 % chez les adultes, soit près de 2,7 millions de personnes. Dans le même diagnostic, le prédiabète concerne 10,4 % des adultes, et la moitié d’entre eux ignore totalement sa situation selon cette enquête. Cette méconnaissance retarde le diagnostic et laisse progresser des complications qui deviennent nettement plus difficiles à prendre en charge lorsqu’elles sont identifiées tardivement.
L’impact économique illustre également l’ampleur du phénomène. Les chiffres communiqués par l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM) indiquent que les dépenses liées au diabète ont dépassé 1,5 milliard de dirhams en 2022, dernière donnée disponible. Ce montant regroupe des consultations répétées, des hospitalisations, des arrêts de travail et une perte durable de productivité.
Dans ce paysage, le ministère de la Santé et de la Protection sociale inclut la Journée mondiale du diabète dans une campagne élargie qui se déroulera du 14 novembre au 15 décembre 2025. Les centres de santé primaires proposeront des séances d’information sur les facteurs de risque du diabète de type 2, telles que définies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des dépistages ciblés seront organisés pour les personnes considérées à haut risque. Les patients déjà diagnostiqués bénéficieront de séances d’éducation thérapeutique destinées à les aider à mieux comprendre leur maladie et à renforcer la stabilité de leur traitement.
L’un des axes majeurs de cette campagne concerne le milieu professionnel. Le ministère annonce des interventions en entreprise, menées en partenariat avec différents acteurs institutionnels. L’objectif est de rejoindre les salariés qui n’ont pas la possibilité de consulter en dehors de leurs horaires de travail. Ces actions rappellent que les conditions professionnelles influencent directement l’évolution d’une maladie chronique. Un rythme trop contraignant, des pauses insuffisantes ou un environnement de travail stressant peuvent accélérer l’apparition des complications.
La campagne s’appuie également sur les médias locaux et régionaux, mobilisés pour élargir l’accès à l’information et encourager une vigilance collective. Les messages diffusés s’inscrivent dans les recommandations globales de la FID et de l’OMS en matière de prévention, d’alimentation équilibrée, d’activité physique et de dépistage précoce.
En prenant part à cette mobilisation mondiale, le Maroc met surtout en évidence deux chantiers encore à consolider : actualiser régulièrement les données et améliorer l’accès au dépistage, conditions essentielles pour suivre l’évolution du diabète et renforcer la prévention.
