L’ENSA d’Agadir est au cœur d’une tourmente académique. À la suite de la publication des résultats du semestre de printemps, 169 étudiants en deuxième année d’ingénierie se retrouvent en situation d’échec, dont 47 exclus définitivement. Une situation jugée « anormale » et « alarmante » par les concernés, qui demandent l’ouverture d’une enquête ministérielle sur de possibles dysfonctionnements dans le processus de délibération.
Dans une lettre adressée à la présidence de l’Université Ibn Zohr et au ministère de l’Enseignement supérieur, les étudiants expriment leurs doutes sur la légitimité des résultats. Ils dénoncent notamment un déséquilibre dans les méthodes d’évaluation : la direction aurait ignoré les notes de contrôle continu, pourtant prévues par le règlement pédagogique à hauteur de 50% dans le calcul de la moyenne de chaque unité.
Selon leurs témoignages, cette décision aurait entraîné l’échec d’étudiants régulièrement assidus, certains avec des résultats solides au long de l’année. « C’est un choc.. Nous parlons ici d’une rupture brutale de parcours pour des jeunes qui allaient bientôt devenir ingénieurs », alertent des étudiants dans des déclarations rapportées par le journal Assahra Al Maghribia.
Les familles ont rejoint la mobilisation, adressant à leur tour une lettre au ministère et à la présidence de l’université. Elles remettent en cause la composition de la commission de délibération des classes préparatoires, estimant qu’elle « n’est pas conforme au cadre légal » et qu’elle a pris des décisions « sans fondement pédagogique valide ». Elles relèvent également un écart flagrant entre les chiffres d’Agadir et ceux d’autres écoles ENSA du Royaume, où les exclusions n’ont concerné que deux ou trois étudiants.
Au-delà des résultats, cette crise met en lumière des problèmes structurels. Des étudiants évoquent des « dysfonctionnements administratifs récurrents » et un climat de gestion opaque. Ils affirment que ces problèmes ne datent pas d’hier, rappelant que des conflits internes avaient déjà conduit, selon eux, à la révocation de l’ancien directeur et à des procédures judiciaires.
Malgré les nombreux appels à la transparence, aucune déclaration officielle n’a été faite à ce jour par l’administration de l’ENSA d'Agadir ni par l’Université Ibn Zohr. Le ministère de tutelle reste également silencieux. Un silence jugé inquiétant, au moment où les associations de défense des droits des étudiants s’en mêlent et demandent des comptes.
Les étudiants et leurs familles exigent désormais l’annulation des résultats contestés, une nouvelle session de délibération avec des représentants du ministère, ainsi qu’un audit complet du fonctionnement pédagogique et administratif de l’école. En attendant, des dizaines d’ingénieurs en formation restent dans l’incertitude, dans l’attente de réponses claires sur leur avenir académique.
Dans une lettre adressée à la présidence de l’Université Ibn Zohr et au ministère de l’Enseignement supérieur, les étudiants expriment leurs doutes sur la légitimité des résultats. Ils dénoncent notamment un déséquilibre dans les méthodes d’évaluation : la direction aurait ignoré les notes de contrôle continu, pourtant prévues par le règlement pédagogique à hauteur de 50% dans le calcul de la moyenne de chaque unité.
Selon leurs témoignages, cette décision aurait entraîné l’échec d’étudiants régulièrement assidus, certains avec des résultats solides au long de l’année. « C’est un choc.. Nous parlons ici d’une rupture brutale de parcours pour des jeunes qui allaient bientôt devenir ingénieurs », alertent des étudiants dans des déclarations rapportées par le journal Assahra Al Maghribia.
Les familles ont rejoint la mobilisation, adressant à leur tour une lettre au ministère et à la présidence de l’université. Elles remettent en cause la composition de la commission de délibération des classes préparatoires, estimant qu’elle « n’est pas conforme au cadre légal » et qu’elle a pris des décisions « sans fondement pédagogique valide ». Elles relèvent également un écart flagrant entre les chiffres d’Agadir et ceux d’autres écoles ENSA du Royaume, où les exclusions n’ont concerné que deux ou trois étudiants.
Au-delà des résultats, cette crise met en lumière des problèmes structurels. Des étudiants évoquent des « dysfonctionnements administratifs récurrents » et un climat de gestion opaque. Ils affirment que ces problèmes ne datent pas d’hier, rappelant que des conflits internes avaient déjà conduit, selon eux, à la révocation de l’ancien directeur et à des procédures judiciaires.
Malgré les nombreux appels à la transparence, aucune déclaration officielle n’a été faite à ce jour par l’administration de l’ENSA d'Agadir ni par l’Université Ibn Zohr. Le ministère de tutelle reste également silencieux. Un silence jugé inquiétant, au moment où les associations de défense des droits des étudiants s’en mêlent et demandent des comptes.
Les étudiants et leurs familles exigent désormais l’annulation des résultats contestés, une nouvelle session de délibération avec des représentants du ministère, ainsi qu’un audit complet du fonctionnement pédagogique et administratif de l’école. En attendant, des dizaines d’ingénieurs en formation restent dans l’incertitude, dans l’attente de réponses claires sur leur avenir académique.
