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En entretien d’embauche, le collaborateur doit valoriser ses expériences professionnelles pour gagner la confiance du recruteur et lui prouver qu’il mérite le poste à pourvoir. Mais malheureusement, ces expériences ne sont pas forcément toutes bonnes. Le parcours du candidat pourrait, en effet, comporter des périodes creuses, un licenciement pour manque d’assiduité ou encore une démission pour surcharge de travail. Comment en parler au recruteur ? Faut-il éluder la question ou au contraire s’y préparer ?
Invité de l’émission emploi «Kifach Nel9a Khadma», Ali El Harti, expert carrière, créateur de contenu et formateur en techniques de communication professionnelle partage quelques astuces :
Invité de l’émission emploi «Kifach Nel9a Khadma», Ali El Harti, expert carrière, créateur de contenu et formateur en techniques de communication professionnelle partage quelques astuces :
- Rester honnête : En cas d’un licenciement ou d’une mise à pied, l’information est très facile à trouver pour le recruteur. Le mensonge pourrait donc coûter cher au candidat, d’où l’intérêt de rester honnête.
- Éviter l’attitude de la victime : La victimisation est un frein à la réussite professionnelle et aux relations avec autrui. Les recruteurs privilégient, en effet, les candidats qui adoptent l’attitude «responsables» et qui n’ont jamais honte de reconnaitre leurs erreurs.- Se focaliser sur les apprentissages : Le candidat gagnerait à lister les activités réalisées durant la période creuse, notamment une formation ou des actions de bénévolat.
- Ne pas critiquer l’ancien employeur : Chacun a le droit d’éprouver de l’amertume vis-à-vis de son ex-employeur mais l’entretien d’embauche n’est pas le lieu pour exprimer ses sentiments. Il vaut mieux rester positif et surtout orienté vers l’avenir.
- Mettre en avant les enseignements tirés d’un échec professionnel : Il est recommandé d’évoquer les leçons tirées d’une expérience négative au lieu de se focaliser sur l’expérience elle-même. Ceci permet au candidat de prouver qu’il est conscient de son évolution et qu’il travaille sur lui-même.
- Se focaliser sur les points forts : Pour gagner la confiance du recruteur, il faut lui qualifier son succès et lui présenter ses compétences. Le candidat doit ainsi utiliser des arguments concrets pour prouver que son intégration est une valeur ajoutée pour l’entreprise.
