Comme chaque année entre novembre et février, les ménages marocains renouent avec le rituel de la nouvelle huile d’olive, en quête de fraîcheur, de qualité et de prix raisonnables. Cette année, les consommateurs s’attendaient à un début de saison décisif. Et les premiers signaux sont plutôt encourageants.
Baisse des prix : un retour à des niveaux plus accessibles
Après deux ans où le litre grimpait au-delà de 90 ou 100 dirhams, atteignant même 120 dirhams dans certains points de vente, la nouvelle campagne ramène les prix à des niveaux plus accessibles. Le litre se négocie désormais autour de 70 dirhams en moyenne, un recul de 20% par rapport à l’an dernier, avec des tarifs oscillant entre 50 et 80 dirhams dans les principaux bassins de production oléicole, notamment Fès-Meknès, l’Oriental et Marrakech-Safi.
Cette amélioration sur les étals reflète directement une campagne oléicole 2025-2026 qui s’annonce exceptionnellement favorable. «La production nationale d’olives devrait dépasser 2 millions de tonnes, soit une hausse de plus de 111% par rapport à l’an dernier», déclarent au journal «Le Matin» les services du ministère de l’Agriculture.
Cette remontée spectaculaire rompt avec deux années difficiles marquées par un déficit hydrique sévère. Les conditions climatiques ont enfin joué en faveur de l’olivier grâce à une baisse des températures hivernales qui a permis de satisfaire les besoins en froid de l’arbre, ainsi qu’à des pluies abondantes et bien réparties en mars et avril 2025, coïncidant avec les stades décisifs de floraison et de nouaison. Selon le ministère, «ces paramètres agroclimatiques constituent les facteurs de base pour le bon développement de la culture et de la production».
Une production d’huile qui bondit de 105%
Ce rebond de la récolte d’olives laisse espérer un volume d’huile d’olive de 200.000 tonnes, soit un retour en force avec une progression de 105% par rapport à la campagne précédente. Cette dynamique est soutenue par les efforts conjoints de l’État et des professionnels dans le cadre de la stratégie Génération Green.
Depuis plusieurs années, ces actions renforcent la structuration de la filière grâce à la vulgarisation et au conseil agricole, à l’appui technique aux agriculteurs et à la mobilisation des mécanismes de financement qui ont accompagné la modernisation des vergers et l’optimisation des rendements.
Le ministère précise que l’évolution des prix durant la saison restera influencée par plusieurs facteurs. Sur le plan économique, la demande intérieure portée par les ménages et l’industrie agroalimentaire, ainsi que la demande extérieure liée aux exportations, contribuera à orienter les niveaux de prix. Sur le plan technique, le rendement en huile demeure déterminant. Même en présence d’une quantité importante d’olives, le taux d’extraction dépend de la teneur en matière grasse des fruits et des conditions de trituration, ce qui peut faire varier le volume final d’huile mis sur le marché et, par conséquent, les prix.
Les régions phares de la campagne 2025-2026
Certaines régions s’apprêtent cette année à jouer un rôle central dans l’élan de la production. Fès-Meknès, l’Oriental, Marrakech-Safi et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma concentrent à elles seules près de 80% de la production nationale. Ces bassins bénéficient d’un tissu oléicole structuré dominé par la variété Picholine marocaine, qui représente environ 90% des plantations du Royaume.
D’autres zones restent plus fragiles et sensibles aux variations climatiques, ce qui pousse le ministère à renforcer leurs capacités d’adaptation. «Le ministère demeure pleinement mobilisé pour renforcer la résilience de ces territoires», assurent les services concernés, notamment à travers la promotion de l’irrigation localisée, la valorisation des ressources en eau non conventionnelles et la mise en œuvre de programmes d’appui technique destinés à pérenniser la productivité durable.
Eau, résilience et défis climatiques
La gestion de l’eau reste un enjeu majeur pour la pérennité du secteur. L’olivier dispose certes d’un ensemble d’atouts naturels qui en font une culture résiliente face au changement climatique, comme un système racinaire profond permettant l’accès à l’eau, une tolérance à divers types de sols, des feuilles cireuses limitant l’évaporation, de faibles besoins hydriques estimés entre 450 et 600 millimètres par an, ainsi qu’une forte capacité d’adaptation au stress hydrique. Il contribue, également, à la stabilité écologique en réduisant l’érosion, en améliorant la qualité de l’air et en assurant la longévité des vergers.
Conscient de ces enjeux, le Maroc a accordé une place stratégique à l’oléiculture dans le cadre du Plan Maroc Vert, puis de la stratégie Génération Green 2020-2030. Le Plan Maroc Vert a permis une expansion massive de l’oliveraie nationale avec la plantation de 353.000 hectares entre 2009 et 2020, dont 284.000 hectares dans le cadre des projets solidaires du Pilier II. Il a aussi accéléré l’adoption de la micro-irrigation, faisant passer les superficies équipées de 39.000 à 120.000 hectares, tout en renforçant la diffusion des bonnes pratiques agronomiques telles que le choix de variétés plus tolérantes à la sécheresse.
La stratégie Génération Green s’appuie, aujourd’hui, sur ces acquis avec des objectifs encore plus ambitieux à l’horizon 2030. Elle prévoit la plantation de 283.000 hectares supplémentaires pour atteindre 1,4 million d’hectares d’oliveraies, la réhabilitation de 100.000 hectares de vergers existants, la pérennisation de 100.000 hectares réalisés sous le Plan Maroc Vert et le développement de l’oléiculture biologique sur 30.000 hectares.
Elle mise également sur la promotion de la micro-irrigation sur 100.000 hectares additionnels, dont 20.000 hectares alimentés par des systèmes utilisant l’énergie solaire, ainsi que sur la valorisation des sous-produits avec la création de 20 unités de traitement des grignons et des margines. Enfin, la filière bénéficie d’un programme d’assurance agricole multirisque climatique, subventionné entre 50 et 70% par l’État, couvrant six risques majeurs : la grêle, le gel, les vents violents, le chergui, les températures extrêmes et l’excès d’eau, avec un objectif de protection de 140.000 hectares d’ici 2030.
Entre la reprise des précipitations, la hausse notable de la production, la baisse des prix et les politiques publiques engagées pour moderniser et renforcer la filière, la campagne oléicole 2025-2026 marque un tournant. Elle redonne espoir aux ménages et réinstalle une dynamique positive dans l’ensemble de la filière. «Cette dynamique confirme l’engagement du Maroc à renforcer une filière oléicole durable, performante et résiliente», concluent les services du ministère de l’Agriculture.
Des mesures renforcées pour soutenir les petits producteurs
À l’instar des autres filières agricoles, la filière oléicole bénéficie cette année d’un dispositif renforcé d’appui et d’accompagnement destiné à soutenir l’ensemble des agriculteurs, en particulier les petits et moyens exploitants. Les services du ministère de l’Agriculture soulignent que l’objectif est de «renforcer la productivité, améliorer la valorisation des produits et accroître la résilience du secteur face aux effets du changement climatique».
Ce dispositif couvre toute la chaîne de valeur, depuis l’installation des plantations jusqu’à la commercialisation, en passant par la modernisation des exploitations, la transformation et la valorisation. Les services du ministère expliquent que l’État accorde, en premier lieu, des aides à l’installation de nouvelles plantations, avec une subvention comprise entre 3.600 et 5.000 dirhams par hectare, afin d’encourager l’extension des superficies oléicoles et la reconversion des vergers peu productifs.
L’accompagnement porte également sur l’adoption de systèmes d’irrigation économes en eau, un enjeu particulièrement stratégique dans un contexte de stress hydrique. Le ministère rappelle à ce sujet que «les subventions peuvent atteindre 100% du coût d’investissement pour les projets collectifs ou portés par les petits agriculteurs», tandis que les projets couvrant entre 5 et 20 hectares bénéficient d’un soutien à hauteur de 75%, et ceux dépassant 20 hectares d’une subvention de 60%. Ces aides ont pour finalité d’améliorer l’efficience hydrique et de sécuriser la production.
La modernisation du matériel agricole constitue un autre axe important du dispositif. Les exploitants peuvent bénéficier de subventions comprises entre 30 et 50% du coût d’acquisition, et jusqu’à 70% dans le cadre de projets d’agrégation. Selon le ministère, cet appui permet de «renforcer la mécanisation et d’améliorer la compétitivité de la filière».
L’accent est, également, mis sur la valorisation, grâce à des aides de 10 à 20% pour la création ou la modernisation d’unités de trituration, de conditionnement ou de stockage. Ces dispositifs sont en cours de révision afin de mieux accompagner les opérateurs et d’élever les standards de qualité.
Le soutien s’étend aussi à la commercialisation et à l’exportation. Pour renforcer la présence de l’huile d’olive marocaine sur les marchés internationaux, l’État accorde «une aide pouvant atteindre 2.000 dirhams par tonne exportée», à l’exception de l’huile lampante.
Enfin, dans le cadre des mesures exceptionnelles mises en place pour atténuer les effets de la sécheresse, les oléiculteurs, comme l’ensemble des agriculteurs, ont bénéficié de fertilisants azotés subventionnés durant les campagnes 2023-2024 et 2024-2025. Le ministère précise que «le taux moyen de subvention dépasse 40% du prix du marché», une mesure qui a contribué à réduire le coût des intrants et à maintenir les niveaux de production dans les exploitations oléicoles.
Ce dispositif couvre toute la chaîne de valeur, depuis l’installation des plantations jusqu’à la commercialisation, en passant par la modernisation des exploitations, la transformation et la valorisation. Les services du ministère expliquent que l’État accorde, en premier lieu, des aides à l’installation de nouvelles plantations, avec une subvention comprise entre 3.600 et 5.000 dirhams par hectare, afin d’encourager l’extension des superficies oléicoles et la reconversion des vergers peu productifs.
L’accompagnement porte également sur l’adoption de systèmes d’irrigation économes en eau, un enjeu particulièrement stratégique dans un contexte de stress hydrique. Le ministère rappelle à ce sujet que «les subventions peuvent atteindre 100% du coût d’investissement pour les projets collectifs ou portés par les petits agriculteurs», tandis que les projets couvrant entre 5 et 20 hectares bénéficient d’un soutien à hauteur de 75%, et ceux dépassant 20 hectares d’une subvention de 60%. Ces aides ont pour finalité d’améliorer l’efficience hydrique et de sécuriser la production.
La modernisation du matériel agricole constitue un autre axe important du dispositif. Les exploitants peuvent bénéficier de subventions comprises entre 30 et 50% du coût d’acquisition, et jusqu’à 70% dans le cadre de projets d’agrégation. Selon le ministère, cet appui permet de «renforcer la mécanisation et d’améliorer la compétitivité de la filière».
L’accent est, également, mis sur la valorisation, grâce à des aides de 10 à 20% pour la création ou la modernisation d’unités de trituration, de conditionnement ou de stockage. Ces dispositifs sont en cours de révision afin de mieux accompagner les opérateurs et d’élever les standards de qualité.
Le soutien s’étend aussi à la commercialisation et à l’exportation. Pour renforcer la présence de l’huile d’olive marocaine sur les marchés internationaux, l’État accorde «une aide pouvant atteindre 2.000 dirhams par tonne exportée», à l’exception de l’huile lampante.
Enfin, dans le cadre des mesures exceptionnelles mises en place pour atténuer les effets de la sécheresse, les oléiculteurs, comme l’ensemble des agriculteurs, ont bénéficié de fertilisants azotés subventionnés durant les campagnes 2023-2024 et 2024-2025. Le ministère précise que «le taux moyen de subvention dépasse 40% du prix du marché», une mesure qui a contribué à réduire le coût des intrants et à maintenir les niveaux de production dans les exploitations oléicoles.
Campagne oléicole 2025-2026 : vers une filière modernisée et valorisée
La campagne oléicole marque cette année une nouvelle étape dans la modernisation de la filière au Maroc. «La totalité de la production est transformée au niveau national, que ce soit pour l’huile d’olive ou les olives de table», expliquent les services du ministère de l’Agriculture, précisant que 67% de la récolte est destinée à la trituration, 23% à la conserverie et que les 10% restants correspondent aux pertes et à l’autoconsommation. Cette organisation de la production permet de garantir à la fois une meilleure traçabilité et une utilisation optimale des fruits récoltés.
Pour accroître la compétitivité et la valeur ajoutée des produits marocains, la certification est devenue un axe stratégique majeur. Le ministère précise que «le dispositif de certification repose sur deux cadres alignés sur les normes internationales : les Signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ), régis par la Loi 25-06, et la production biologique, encadrée par la Loi 39-12». L’objectif est de protéger l’origine des produits, de valoriser leur qualité et d’offrir aux consommateurs et aux marchés internationaux des produits fiables et reconnus.
La filière oléicole bénéficie particulièrement de ces mesures. Selon le ministère, «la certification SDOQ et Bio constitue un levier essentiel pour renforcer la compétitivité du secteur». À ce jour, 18 produits oléicoles sont reconnus sous SDOQ, dont 14 indications géographiques, deux appellations d’origine et deux labels agricoles. Pour la campagne 2024-2025, «sept signes ont été certifiés au profit de vingt-trois opérateurs», témoignant d’une dynamique de valorisation en pleine expansion.
Le développement de l’oléiculture biologique progresse, lui aussi. Les superficies certifiées atteignent 4.215 hectares, soit environ 29% de la superficie totale en mode biologique, permettant une production d’environ 7.590 tonnes d’olives. Les exportations de ces produits bio s’élèvent à 260 tonnes d’huile d’olive et 160 tonnes d’olives de table, montrant l’intérêt croissant pour les produits marocains de haute qualité à l’international.
Au-delà de la certification, le ministère met l’accent sur la transformation et la valorisation. Les services expliquent que «des aides financières couvrant 10 à 20% du coût d’investissement sont accordées pour la trituration, la conservation et la valorisation des sous-produits oléicoles», et que plusieurs unités de valorisation, financées par l’État, viennent soutenir particulièrement les petits producteurs dans les zones fragiles ou enclavées. Ces dispositifs permettent d’assurer une production durable et de limiter les pertes, tout en améliorant la rentabilité des exploitations.
Pour améliorer l’environnement de l’investissement et renforcer la filière industrielle, le ministère développe des agropoles offrant des infrastructures logistiques, des espaces de transformation et des dispositifs de traitement des rejets industriels. Sur le plan environnemental, il précise que «des bassins collectifs de traitement des margines sont mis en place, le système de trituration biphasique est encouragé et les sous-produits, notamment les grignons humides, sont valorisés», afin de réduire l’impact écologique de la filière et d’optimiser les ressources.
La qualité et la sécurité des produits oléicoles restent une priorité. Le ministère souligne que «des textes réglementaires encadrent la qualité et la sécurité sanitaire de l’huile d’olive et de l’huile de grignons», soutenus par le contrôle sanitaire assuré par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV), l’École nationale d’agriculture de Meknès (ENAM) et le Laboratoire officiel d’analyses et de recherches chimiques (LOARC). Les acronymes ne sont pas réutilisés ensuite.
Enfin, pour promouvoir la production nationale à l’international, l’État soutient les exportations et multiplie les actions de communication via Morocco Foodex. Les services expliquent que «la création du label “Huile d’olive marocaine MOO”, les campagnes de communication aux États-Unis et au Canada, et la participation à des salons internationaux visent à valoriser l’origine, la qualité, le goût et le savoir-faire marocain». Ces initiatives permettent non seulement de renforcer la visibilité de l’huile d’olive marocaine, mais aussi de stimuler la consommation et les exportations.
Dans l’ensemble, le ministère conclut que «ces initiatives permettent de valoriser la production locale, de soutenir la transformation industrielle et de consolider la position de la filière oléicole sur les marchés national et international», confirmant ainsi l’engagement du Maroc à construire une filière durable, moderne et compétitive.
Pour accroître la compétitivité et la valeur ajoutée des produits marocains, la certification est devenue un axe stratégique majeur. Le ministère précise que «le dispositif de certification repose sur deux cadres alignés sur les normes internationales : les Signes distinctifs d’origine et de qualité (SDOQ), régis par la Loi 25-06, et la production biologique, encadrée par la Loi 39-12». L’objectif est de protéger l’origine des produits, de valoriser leur qualité et d’offrir aux consommateurs et aux marchés internationaux des produits fiables et reconnus.
La filière oléicole bénéficie particulièrement de ces mesures. Selon le ministère, «la certification SDOQ et Bio constitue un levier essentiel pour renforcer la compétitivité du secteur». À ce jour, 18 produits oléicoles sont reconnus sous SDOQ, dont 14 indications géographiques, deux appellations d’origine et deux labels agricoles. Pour la campagne 2024-2025, «sept signes ont été certifiés au profit de vingt-trois opérateurs», témoignant d’une dynamique de valorisation en pleine expansion.
Le développement de l’oléiculture biologique progresse, lui aussi. Les superficies certifiées atteignent 4.215 hectares, soit environ 29% de la superficie totale en mode biologique, permettant une production d’environ 7.590 tonnes d’olives. Les exportations de ces produits bio s’élèvent à 260 tonnes d’huile d’olive et 160 tonnes d’olives de table, montrant l’intérêt croissant pour les produits marocains de haute qualité à l’international.
Au-delà de la certification, le ministère met l’accent sur la transformation et la valorisation. Les services expliquent que «des aides financières couvrant 10 à 20% du coût d’investissement sont accordées pour la trituration, la conservation et la valorisation des sous-produits oléicoles», et que plusieurs unités de valorisation, financées par l’État, viennent soutenir particulièrement les petits producteurs dans les zones fragiles ou enclavées. Ces dispositifs permettent d’assurer une production durable et de limiter les pertes, tout en améliorant la rentabilité des exploitations.
Pour améliorer l’environnement de l’investissement et renforcer la filière industrielle, le ministère développe des agropoles offrant des infrastructures logistiques, des espaces de transformation et des dispositifs de traitement des rejets industriels. Sur le plan environnemental, il précise que «des bassins collectifs de traitement des margines sont mis en place, le système de trituration biphasique est encouragé et les sous-produits, notamment les grignons humides, sont valorisés», afin de réduire l’impact écologique de la filière et d’optimiser les ressources.
La qualité et la sécurité des produits oléicoles restent une priorité. Le ministère souligne que «des textes réglementaires encadrent la qualité et la sécurité sanitaire de l’huile d’olive et de l’huile de grignons», soutenus par le contrôle sanitaire assuré par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV), l’École nationale d’agriculture de Meknès (ENAM) et le Laboratoire officiel d’analyses et de recherches chimiques (LOARC). Les acronymes ne sont pas réutilisés ensuite.
Enfin, pour promouvoir la production nationale à l’international, l’État soutient les exportations et multiplie les actions de communication via Morocco Foodex. Les services expliquent que «la création du label “Huile d’olive marocaine MOO”, les campagnes de communication aux États-Unis et au Canada, et la participation à des salons internationaux visent à valoriser l’origine, la qualité, le goût et le savoir-faire marocain». Ces initiatives permettent non seulement de renforcer la visibilité de l’huile d’olive marocaine, mais aussi de stimuler la consommation et les exportations.
Dans l’ensemble, le ministère conclut que «ces initiatives permettent de valoriser la production locale, de soutenir la transformation industrielle et de consolider la position de la filière oléicole sur les marchés national et international», confirmant ainsi l’engagement du Maroc à construire une filière durable, moderne et compétitive.
