Dans une étude publiée récemment dans la revue "Brain", les scientifiques mettent en évidence un mécanisme par lequel la caféine pourrait bloquer l’activité de récepteurs qui participent à l’apparition de troubles de la mémoire, rapporte le journal "Le Figaro".
Ces résultats ont déjà permis la mise en place d’un essai clinique de phase III (permettant d'évaluer l'intérêt thérapeutique du traitement sur un nombre de patients beaucoup plus important/NDLR), la dernière étape avant une éventuelle autorisation de mise sur le marché si les résultats sont positifs, selon la même source.
Et de préciser que de précédents travaux avaient montré que la quantité de certains récepteurs cibles de la caféine, les récepteurs de l’adénosine de type 2A (A2A), augmentait de façon anormale dans le cerveau chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Toutefois, les scientifiques ne savaient pas si le dysfonctionnement de ces récepteurs était impliqué dans la progression des symptômes neurodégénératifs (pertes de mémoire, troubles des fonctions exécutives et de l’orientation spatio-temporelle) et si oui, par quel mécanisme.
"Nous savons que ces récepteurs neuronaux régulent les interactions au niveau des synapses, le lieu de transmission des informations chimiques et électriques que les neurones utilisent pour communiquer, donc nous soupçonnions que leur augmentation puisse avoir un rôle négatif dans la maladie d’Alzheimer, qui se caractérise justement par la perte des synapses ", explique David Blum, qui a conduit cette étude, cité par le journal.
En 2016, la même équipe de recherche avait administré de la caféine à des souris malades. Ils avaient alors constaté qu’en se fixant sur les récepteurs A2A, la substance avait pour effet de bloquer leur activité. En confirmant, dans cette étude, le mécanisme par lequel les récepteurs A2A favorisent l’apparition de troubles de la mémoire, les chercheurs soutiennent ainsi l’intérêt d’utiliser la caféine dans le traitement de la maladie.
"On peut imaginer qu’en bloquant l’activité des récepteurs par une administration contrôlée de caféine, la perte des synapses, et donc des symptômes cognitifs, soit retardée", souligne le Dr Blum.
Des recherches antérieures ont suggéré qu’une consommation régulière de caféine, équivalente à 2 à 4 tasses de café par jour, pourrait ralentir le déclin cognitif lié au vieillissement et réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
En France, 900.000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une autre maladie apparentée.
Ces résultats ont déjà permis la mise en place d’un essai clinique de phase III (permettant d'évaluer l'intérêt thérapeutique du traitement sur un nombre de patients beaucoup plus important/NDLR), la dernière étape avant une éventuelle autorisation de mise sur le marché si les résultats sont positifs, selon la même source.
Et de préciser que de précédents travaux avaient montré que la quantité de certains récepteurs cibles de la caféine, les récepteurs de l’adénosine de type 2A (A2A), augmentait de façon anormale dans le cerveau chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Toutefois, les scientifiques ne savaient pas si le dysfonctionnement de ces récepteurs était impliqué dans la progression des symptômes neurodégénératifs (pertes de mémoire, troubles des fonctions exécutives et de l’orientation spatio-temporelle) et si oui, par quel mécanisme.
"Nous savons que ces récepteurs neuronaux régulent les interactions au niveau des synapses, le lieu de transmission des informations chimiques et électriques que les neurones utilisent pour communiquer, donc nous soupçonnions que leur augmentation puisse avoir un rôle négatif dans la maladie d’Alzheimer, qui se caractérise justement par la perte des synapses ", explique David Blum, qui a conduit cette étude, cité par le journal.
En 2016, la même équipe de recherche avait administré de la caféine à des souris malades. Ils avaient alors constaté qu’en se fixant sur les récepteurs A2A, la substance avait pour effet de bloquer leur activité. En confirmant, dans cette étude, le mécanisme par lequel les récepteurs A2A favorisent l’apparition de troubles de la mémoire, les chercheurs soutiennent ainsi l’intérêt d’utiliser la caféine dans le traitement de la maladie.
"On peut imaginer qu’en bloquant l’activité des récepteurs par une administration contrôlée de caféine, la perte des synapses, et donc des symptômes cognitifs, soit retardée", souligne le Dr Blum.
Des recherches antérieures ont suggéré qu’une consommation régulière de caféine, équivalente à 2 à 4 tasses de café par jour, pourrait ralentir le déclin cognitif lié au vieillissement et réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
En France, 900.000 personnes sont atteintes de la maladie d'Alzheimer ou d'une autre maladie apparentée.