La Journée mondiale de la malbouffe, célébrée chaque année le 21 juillet, met à l'honneur les aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés. Pour certains, c'est l'occasion parfaite de se laisser aller et de savourer ces plats sans modération.
Les Marocains, eux aussi, sont de plus en plus tentés par la malbouffe. Encouragés par les nombreux partages sur les réseaux sociaux et la facilité de la livraison, particulièrement après la pandémie de Covid-19, ils succombent à ces aliments appétissants et souvent peu onéreux. Burgers, tacos, pizzas, pasticcios, frites... les «junk-foods» envahissent le quotidien des Marocains, renforçant des habitudes alimentaires préoccupantes.
Les Marocains, eux aussi, sont de plus en plus tentés par la malbouffe. Encouragés par les nombreux partages sur les réseaux sociaux et la facilité de la livraison, particulièrement après la pandémie de Covid-19, ils succombent à ces aliments appétissants et souvent peu onéreux. Burgers, tacos, pizzas, pasticcios, frites... les «junk-foods» envahissent le quotidien des Marocains, renforçant des habitudes alimentaires préoccupantes.
Dans un rapport publié en mars 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué que la malbouffe était une tendance, rapide, alléchante et peu onéreuse qui provoque un décès sur cinq dans le monde.
L’organisation a également alerté sur le nombre d'enfants en surpoids qui ne cesse d'augmenter. Or plus ces enfants avancent en âge, moins ils ont de chance de perdre spontanément les kilos en trop. «La malbouffe, avec son attrait instantané et sa commodité, séduit un large public. Mais cette tentation croissante n'est pas sans conséquences. En effet, la consommation régulière de malbouffe peut avoir de graves répercussions sur la santé. Ces plats sont souvent riches en graisses saturées, en sucres et en sel, ce qui peut conduire à l'obésité, aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2 et d’autres problèmes de santé», souligne Fatiha Bennani, diététicienne. Et d’ajouter que «la consommation fréquente de ce type de repas expose aussi au risque de développer un cancer colorectal.
De plus, elle peut causer des carences en nutriments essentiels, car ces aliments sont généralement pauvres en vitamines, minéraux et fibres». La diététicienne indique, par ailleurs que le caractère appétissant de ces aliments les rend très séduisants, surtout pour les jeunes, mais aussi les enfants et les adolescents. «Plusieurs facteurs expliquent cet engouement : les publicités attrayantes, les stratégies de marketing agressives et l'influence des pairs. La malbouffe est souvent associée à des moments de plaisir et de convivialité, ce qui la rend encore plus séduisante pour les plus jeunes», affirme Fatiha Bennani. «Les conséquences de cette consommation régulière de malbouffe sur la santé des enfants et des adolescents peuvent être très graves. À court terme, elle peut entraîner des problèmes de digestion, des caries dentaires et une diminution de l'énergie et de la concentration. À long terme, tout comme pour les adultes, les risques sont encore plus alarmants : obésité, diabète de type 2, hypertension, maladies cardiovasculaires et troubles du comportement alimentaire. De plus, les habitudes alimentaires prises durant l'enfance et l'adolescence ont tendance à perdurer à l'âge adulte, ce qui peut entraîner des problèmes de santé chroniques», alerte la spécialiste.
L’organisation a également alerté sur le nombre d'enfants en surpoids qui ne cesse d'augmenter. Or plus ces enfants avancent en âge, moins ils ont de chance de perdre spontanément les kilos en trop. «La malbouffe, avec son attrait instantané et sa commodité, séduit un large public. Mais cette tentation croissante n'est pas sans conséquences. En effet, la consommation régulière de malbouffe peut avoir de graves répercussions sur la santé. Ces plats sont souvent riches en graisses saturées, en sucres et en sel, ce qui peut conduire à l'obésité, aux maladies cardiovasculaires, au diabète de type 2 et d’autres problèmes de santé», souligne Fatiha Bennani, diététicienne. Et d’ajouter que «la consommation fréquente de ce type de repas expose aussi au risque de développer un cancer colorectal.
De plus, elle peut causer des carences en nutriments essentiels, car ces aliments sont généralement pauvres en vitamines, minéraux et fibres». La diététicienne indique, par ailleurs que le caractère appétissant de ces aliments les rend très séduisants, surtout pour les jeunes, mais aussi les enfants et les adolescents. «Plusieurs facteurs expliquent cet engouement : les publicités attrayantes, les stratégies de marketing agressives et l'influence des pairs. La malbouffe est souvent associée à des moments de plaisir et de convivialité, ce qui la rend encore plus séduisante pour les plus jeunes», affirme Fatiha Bennani. «Les conséquences de cette consommation régulière de malbouffe sur la santé des enfants et des adolescents peuvent être très graves. À court terme, elle peut entraîner des problèmes de digestion, des caries dentaires et une diminution de l'énergie et de la concentration. À long terme, tout comme pour les adultes, les risques sont encore plus alarmants : obésité, diabète de type 2, hypertension, maladies cardiovasculaires et troubles du comportement alimentaire. De plus, les habitudes alimentaires prises durant l'enfance et l'adolescence ont tendance à perdurer à l'âge adulte, ce qui peut entraîner des problèmes de santé chroniques», alerte la spécialiste.
Mme Bennani souligne que pour éviter la multiplication de tels problèmes de santé, la sensibilisation et l'éducation sont essentielles. «Les parents doivent être informés des dangers de la malbouffe et encouragés à préparer des repas équilibrés à la maison. Au niveau des écoles, il faut intégrer l'éducation nutritionnelle dans le programme scolaire et proposer des options de repas sains à la cantine. Il est crucial aussi de limiter l'exposition des enfants aux publicités pour la malbouffe, en particulier à la télévision et sur les plateformes numériques. Il est également important de créer un environnement où les aliments sains sont facilement accessibles et abordables pour toutes les familles», recommande la diététicienne.
«Pour les adultes, comme pour les enfants, il est conseillé de planifier les repas et de cuisiner à la maison autant que possible. Optez pour des aliments frais et naturels, comme les fruits, les légumes, les grains entiers et les protéines maigres. Évitez les produits transformés et limitez la consommation de sucre et de sel. Enfin, il faut rester actif et maintenir un mode de vie équilibré sont des éléments clés pour une bonne santé», conclut la diététicienne.