Un accord sur la mise en place du «dispositif territorial pour la prise en charge des enfants en situation de précarité» a été signé lors d’une cérémonie organisée lundi à Rabat à l’occasion de la Journée nationale de l’enfant. Signé par la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Aawatif Hayar, le président du ministère public, El Hassan Daki, et les représentants d’autres départements ministériels, ce protocole dont les dispositions s’appliquent sur tout le territoire national vise notamment à renforcer la coordination entre l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection de l’enfance.
Évoquant les réalisations du ministère, Mme Hayar a cité la généralisation de la mise en place de dispositifs territoriaux intégrés pour la protection de l’enfance dans toutes les provinces, le but étant d’instaurer un système inclusif à même de prémunir les enfants de toutes les formes de violence, d’exploitation et de négligence. Elle a, de même, relevé que le Royaume avait réalisé de «grands progrès» dans le domaine de la protection de l’enfance, malgré des défis et contraintes qui appellent un effort conjugué de l’ensemble des intervenants, y compris les mécanismes gouvernementaux, les institutions et organismes nationaux, la société civile et les collectivités territoriales. L’objectif, selon la ministre, est de renforcer la convergence des politiques et des programmes afin de contribuer au renforcement des mécanismes de l’État social.
Pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a indiqué que son département s’était engagé dans la mise en œuvre des politiques et programmes gouvernementaux relatifs à la protection de l’enfance et avait contribué à la mise en œuvre de tous les droits de l’enfant stipulés dans la Convention des Nations unies afférente, notamment en ce qui concerne l’éducation, la formation et la santé. Il a estimé que la mise en place d’un dispositif national unifié pour la prise en charge des enfants permettrait notamment d’améliorer les services fournis aux enfants et de garantir leurs droits.
Dans la même veine, le ministre de l’Intégration économique, de l’entrepreneuriat, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a mis en avant l’importance de ce dispositif qui allait permettre de réunir les conditions propices à l’intégration économique de l’enfant dès qu’il atteint l’âge légal. Abondant dans le même sens, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaïd, a indiqué, dans une allocution lue en son nom par la directrice de l’enfance et des affaires féminines au département de la Jeunesse, Kaoutar Mansouri, que cette rencontre se voulait l’occasion pour réaffirmer l’engagement du Maroc en faveur de la promotion des droits de l’enfant. Il s’agit aussi de faire le point sur la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux y afférents, tout en renforçant les acquis engrangés par le Royaume en la matière.
La représentante de l’Unicef, Speciose Hakizimana, elle, a estimé que cette rencontre constitue une étape importante dans le processus de renforcement du système national de protection des enfants. Elle a, à ce propos, mis en avant la pertinence de la politique intégrée pour la protection de l’enfant et son programme national exécutif ainsi que le protocole cadre pour la prise en charge des enfants en situation de précarité ou en contact avec la loi. n
Un document référence traçant le processus de prise en charge des enfants
L’accord, signé en présence de représentants du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), aspire à une meilleure protection des enfants en situation de précarité, à travers l’élaboration d’un document référence qui trace le processus de prise en charge de cette catégorie. La cérémonie de signature de ce protocole a eu lieu lors d’une rencontre organisée par le ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, en partenariat avec la présidence du ministère public et avec le soutien de l’Unicef pour présenter le deuxième programme national exécutif de la politique publique intégrée pour la protection de l’enfance 2023-2026. Ce document définit les missions et les responsabilités de chaque intervenant, ainsi que la qualité des services à fournir à chaque enfant en fonction de sa situation, tout en garantissant la convergence et la complémentarité des interventions. Il couvre aussi toutes les catégories d’enfants en situation de précarité, y compris les enfants en situation difficile, les enfants délaissés et ceux exposés à la négligence, à la violence, à l’exploitation et au mariage précoce. Sont également concernés les enfants en conflit avec la loi et les enfants victimes d’actes criminels, quelle que soit leur nationalité. La finalité de cet accord est d’assurer à toutes ces catégories une meilleure protection, qu’elle soit sociale ou judiciaire.Convergence des efforts pour une meilleure efficacité
Dans une allocution de circonstance, Mme Hayar a souligné la mobilisation de tous les intervenants, gouvernement, associations, enfants et acteurs territoriaux, dans ce chantier majeur sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui accorde une attention particulière à la protection des droits de l’Homme en général et des droits de l’enfant en particulier, ainsi qu’avec l’adhésion effective de S.A.R. la Princesse Lalla Meryem, Présidente de l’Observatoire national des droits de l’enfant. La ministre a également mis l’accent sur la mobilisation de son département dans le cadre de la stratégie «GISR pour un développement social inclusif, innovant et durable» et son ouverture continue sur tous les partenaires nationaux et internationaux en vue de contribuer à l’aboutissement des chantiers engagés par le Royaume en matière de promotion des droits de l’enfant.Évoquant les réalisations du ministère, Mme Hayar a cité la généralisation de la mise en place de dispositifs territoriaux intégrés pour la protection de l’enfance dans toutes les provinces, le but étant d’instaurer un système inclusif à même de prémunir les enfants de toutes les formes de violence, d’exploitation et de négligence. Elle a, de même, relevé que le Royaume avait réalisé de «grands progrès» dans le domaine de la protection de l’enfance, malgré des défis et contraintes qui appellent un effort conjugué de l’ensemble des intervenants, y compris les mécanismes gouvernementaux, les institutions et organismes nationaux, la société civile et les collectivités territoriales. L’objectif, selon la ministre, est de renforcer la convergence des politiques et des programmes afin de contribuer au renforcement des mécanismes de l’État social.
Les services de Justice engagés pour la protection des enfants
De son côté, le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du ministère public, a indiqué que les lois nationales avaient renforcé la protection des droits de l’enfant, comme en témoigne l’adoption d’une politique publique intégrée en la matière qui vise à promouvoir les normes sociales de protection et à renforcer les instances territoriales chargées de les protéger. Il a fait remarquer que les services de justice n’avaient pas été en reste dans cet effort visant à faciliter l’accès des enfants à la protection judiciaire, sans se soucier des raisons qui les ont mis en contact avec la loi, citant à ce propos le renforcement des rôles des cellules d’accueil des femmes et des enfants dans tous les tribunaux du Royaume, ainsi que le rôle des commissions régionales et locales qui veillent à la coordination avec les différents départements gouvernementaux et non gouvernementaux concernés par la protection des enfants. Concernant le «dispositif territorial pour la prise en charge des enfants en situation de précarité», M. Daki a précisé que cette initiative tenait compte de toutes les étapes qu’un enfant en besoin de protection peut traverser, en commençant par la prévention comme mécanisme essentiel à même de lui épargner le contact avec la loi.Pour sa part, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a indiqué que son département s’était engagé dans la mise en œuvre des politiques et programmes gouvernementaux relatifs à la protection de l’enfance et avait contribué à la mise en œuvre de tous les droits de l’enfant stipulés dans la Convention des Nations unies afférente, notamment en ce qui concerne l’éducation, la formation et la santé. Il a estimé que la mise en place d’un dispositif national unifié pour la prise en charge des enfants permettrait notamment d’améliorer les services fournis aux enfants et de garantir leurs droits.
Dans la même veine, le ministre de l’Intégration économique, de l’entrepreneuriat, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, a mis en avant l’importance de ce dispositif qui allait permettre de réunir les conditions propices à l’intégration économique de l’enfant dès qu’il atteint l’âge légal. Abondant dans le même sens, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mehdi Bensaïd, a indiqué, dans une allocution lue en son nom par la directrice de l’enfance et des affaires féminines au département de la Jeunesse, Kaoutar Mansouri, que cette rencontre se voulait l’occasion pour réaffirmer l’engagement du Maroc en faveur de la promotion des droits de l’enfant. Il s’agit aussi de faire le point sur la mise en œuvre des politiques et programmes nationaux y afférents, tout en renforçant les acquis engrangés par le Royaume en la matière.
La représentante de l’Unicef, Speciose Hakizimana, elle, a estimé que cette rencontre constitue une étape importante dans le processus de renforcement du système national de protection des enfants. Elle a, à ce propos, mis en avant la pertinence de la politique intégrée pour la protection de l’enfant et son programme national exécutif ainsi que le protocole cadre pour la prise en charge des enfants en situation de précarité ou en contact avec la loi. n