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Dyslexie, dyspraxie, déficits de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH ou TDA)..., les troubles d’apprentissage touchent de 5 à 15% des enfants d’âge scolaire dans le monde. Au Maroc, même si on ne dispose pas de chiffres exacts concernant ce phénomène, les parents et les enseignants constatent une recrudescence des cas d’élèves touchés par ce genre de troubles. Les professionnels de la santé mentale des enfants insistent sur l’importance d’une prise en charge adaptée en cas de troubles d’apprentissage pour éviter les décrochages scolaires précoces.
À côté des prises en charge classiques, de nouveaux types d’accompagnement ont fait leurs preuves. Parmi ces techniques qui permettent à l’enfant une meilleure adaptation scolaire, on trouve la remédiation cognitive. Il s’agit d’une rééducation des fonctions cognitives altérées à travers des exercices dans le but d’améliorer l’attention, la mémoire, le langage ou les fonctions exécutives. «La remédiation cognitive est proposée au patient après un bilan neuropsychologique approfondi. C’est une prise en charge thérapeutique qui a pour but de réduire les difficultés cognitives de l’enfant. Son objectif est de diminuer l’impact sur le quotidien des difficultés cognitives de l’enfant», déclare au journal «Le Matin» Dre Siham Sanhaji, neuropsychologue. Et d’ajouter que «cette thérapie est recommandée pour les enfants et ados DYS (Dyslexie, Dyspraxie, Dysorthographie, Dyscalculie), et ceux qui souffrent de TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou TSA (trouble spécifique des apprentissages). Des séances de remédiation cognitive peuvent également être prescrites pour les enfants précoces HPI (haut potentiel intellectuel), mais aussi ceux avec handicap ou retard de développement (autisme, trisomie...)».
Il est à noter que même si la remédiation cognitive chez l’enfant et l’adolescent est souvent utilisée en cas de problème au niveau des apprentissages scolaires, ce n’est pas une méthode éducative qui s’inscrit dans le cadre d’un programme scolaire. Elle consiste surtout en des jeux divers ou des manipulations qui permettent à l’enfant de devenir acteur de son action et de son apprentissage. «La remédiation cognitive permet de réduire l’impact des troubles cognitifs grâce à des exercices ludiques qui peuvent être informatisés ou simplement recourir à du papier et des crayons. Il peut aussi s’agir de jeux collectifs. Les exercices de remédiation cognitive ont généralement un caractère ludique qui les rend plaisants. Ils recourent souvent à un format informatisé qui permet d’adapter leur niveau aux besoins du participant», explique Dre Sanhaji.
Ce type d’accompagnement est donc tout à fait adapté à des enfants en bas âge. Il n’est pas question de recréer un environnement similaire à celui de l’école qui rappelle à l’enfant ses difficultés. Cette thérapie se base plutôt sur les compétences de la personne pour lui permettre de se sentir valorisée. «Le patient travaille avec le neuropsychologue afin d’optimiser son fonctionnement cérébral, à savoir sa concentration, son attention et sa mémoire de travail). La remédiation cognitive se déroule, le plus souvent, à raison d’une à deux séances par semaine», indique la spécialiste. «Les séances de remédiation cognitive changent en fonction de chaque patient, selon son âge et les troubles qui ont été relevés lors du bilan neuropsychologique. La thérapie peut commencer à un rythme qui peut être de plusieurs séances hebdomadaires, et ce sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, les séances pouvant se faire en individuel ou en groupe», précise la neuropsychologue. Cette dernière affirme que l’amélioration en nombre de séances est difficile à prédire, car cela dépend de l’ampleur des troubles cognitifs et aussi de la coopération du patient.
Il convient de souligner qu’une séance de remédiation cognitive coûte entre 350 et 500 DH. Ces séances prescrites par des professionnels de la santé peuvent être remboursées par l’assurance maladie.
À côté des prises en charge classiques, de nouveaux types d’accompagnement ont fait leurs preuves. Parmi ces techniques qui permettent à l’enfant une meilleure adaptation scolaire, on trouve la remédiation cognitive. Il s’agit d’une rééducation des fonctions cognitives altérées à travers des exercices dans le but d’améliorer l’attention, la mémoire, le langage ou les fonctions exécutives. «La remédiation cognitive est proposée au patient après un bilan neuropsychologique approfondi. C’est une prise en charge thérapeutique qui a pour but de réduire les difficultés cognitives de l’enfant. Son objectif est de diminuer l’impact sur le quotidien des difficultés cognitives de l’enfant», déclare au journal «Le Matin» Dre Siham Sanhaji, neuropsychologue. Et d’ajouter que «cette thérapie est recommandée pour les enfants et ados DYS (Dyslexie, Dyspraxie, Dysorthographie, Dyscalculie), et ceux qui souffrent de TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou TSA (trouble spécifique des apprentissages). Des séances de remédiation cognitive peuvent également être prescrites pour les enfants précoces HPI (haut potentiel intellectuel), mais aussi ceux avec handicap ou retard de développement (autisme, trisomie...)».
Il est à noter que même si la remédiation cognitive chez l’enfant et l’adolescent est souvent utilisée en cas de problème au niveau des apprentissages scolaires, ce n’est pas une méthode éducative qui s’inscrit dans le cadre d’un programme scolaire. Elle consiste surtout en des jeux divers ou des manipulations qui permettent à l’enfant de devenir acteur de son action et de son apprentissage. «La remédiation cognitive permet de réduire l’impact des troubles cognitifs grâce à des exercices ludiques qui peuvent être informatisés ou simplement recourir à du papier et des crayons. Il peut aussi s’agir de jeux collectifs. Les exercices de remédiation cognitive ont généralement un caractère ludique qui les rend plaisants. Ils recourent souvent à un format informatisé qui permet d’adapter leur niveau aux besoins du participant», explique Dre Sanhaji.
Ce type d’accompagnement est donc tout à fait adapté à des enfants en bas âge. Il n’est pas question de recréer un environnement similaire à celui de l’école qui rappelle à l’enfant ses difficultés. Cette thérapie se base plutôt sur les compétences de la personne pour lui permettre de se sentir valorisée. «Le patient travaille avec le neuropsychologue afin d’optimiser son fonctionnement cérébral, à savoir sa concentration, son attention et sa mémoire de travail). La remédiation cognitive se déroule, le plus souvent, à raison d’une à deux séances par semaine», indique la spécialiste. «Les séances de remédiation cognitive changent en fonction de chaque patient, selon son âge et les troubles qui ont été relevés lors du bilan neuropsychologique. La thérapie peut commencer à un rythme qui peut être de plusieurs séances hebdomadaires, et ce sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, les séances pouvant se faire en individuel ou en groupe», précise la neuropsychologue. Cette dernière affirme que l’amélioration en nombre de séances est difficile à prédire, car cela dépend de l’ampleur des troubles cognitifs et aussi de la coopération du patient.
Il convient de souligner qu’une séance de remédiation cognitive coûte entre 350 et 500 DH. Ces séances prescrites par des professionnels de la santé peuvent être remboursées par l’assurance maladie.
