Une étude internationale récente publiée sur la revue scientifique Nature Communications prévient que les inondations pourraient devenir une menace plus importante que la sécheresse pour la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, en raison des effets du changement climatique. Cette analyse, menée par des chercheurs de Viterbi School of Engineering de l'Université de Californie du Sud, en collaboration avec ceux de l'Institut de Physique du Globe de Paris à l'Université de Paris Cité, souligne que l'érosion des sols, particulièrement dans les zones côtières et désertiques, aggrave l'impact des inondations dans ces régions.
Les chercheurs se sont notamment penchés sur les inondations catastrophiques survenues en 2023 à Derna, en Libye. Ils ont constaté que "l'érosion croissante des sols a joué un rôle crucial dans l'ampleur des pertes", souligne l'étude. Selon Dr. Issam Hajji, l'un des principaux auteurs de la recherche et scientifique au laboratoire MiXIL de l'Université de Californie du Sud, "le processus de désertification, causé par la perte d'humidité des sols et du couvert végétal, exacerbe la formation de coulées de boue lorsqu'il pleut, créant des flux d'eau particulièrement destructeurs."
L’étude met en lumière les risques croissants auxquels sont confrontées les régions arides du Sahara et de la péninsule arabique, exposées à des tempêtes de pluie intenses et à un climat extrême. "Les sécheresses prolongées créent des conditions d’érosion des sols, qui, à leur tour, aggravent l’impact des inondations dans les zones désertiques", explique Dr. Hajji. Face à cette situation, il appelle à une meilleure surveillance des sols, tout en soulignant la nécessité de préserver les bassins versants vulnérables et d'y réintroduire un couvert végétal approprié pour limiter l'érosion et les effets destructeurs des futures inondations.
En conclusion, les chercheurs insistent sur l’importance d’un suivi rigoureux des sols et des infrastructures hydrauliques, telles que les barrages et les systèmes de drainage, afin de limiter les dégâts des inondations, particulièrement dans les zones côtières et désertiques touchées par la désertification et la montée des températures.
Les chercheurs se sont notamment penchés sur les inondations catastrophiques survenues en 2023 à Derna, en Libye. Ils ont constaté que "l'érosion croissante des sols a joué un rôle crucial dans l'ampleur des pertes", souligne l'étude. Selon Dr. Issam Hajji, l'un des principaux auteurs de la recherche et scientifique au laboratoire MiXIL de l'Université de Californie du Sud, "le processus de désertification, causé par la perte d'humidité des sols et du couvert végétal, exacerbe la formation de coulées de boue lorsqu'il pleut, créant des flux d'eau particulièrement destructeurs."
L’étude met en lumière les risques croissants auxquels sont confrontées les régions arides du Sahara et de la péninsule arabique, exposées à des tempêtes de pluie intenses et à un climat extrême. "Les sécheresses prolongées créent des conditions d’érosion des sols, qui, à leur tour, aggravent l’impact des inondations dans les zones désertiques", explique Dr. Hajji. Face à cette situation, il appelle à une meilleure surveillance des sols, tout en soulignant la nécessité de préserver les bassins versants vulnérables et d'y réintroduire un couvert végétal approprié pour limiter l'érosion et les effets destructeurs des futures inondations.
En conclusion, les chercheurs insistent sur l’importance d’un suivi rigoureux des sols et des infrastructures hydrauliques, telles que les barrages et les systèmes de drainage, afin de limiter les dégâts des inondations, particulièrement dans les zones côtières et désertiques touchées par la désertification et la montée des températures.