Chaque année, le 28 juillet marque la Journée mondiale contre l’hépatite, une occasion de renforcer les efforts de lutte contre ces infections qui peuvent mener à des maladies graves comme la cirrhose ou le cancer du foie. Cette Journée, consacrée à sensibiliser le public, à promouvoir la prévention, le diagnostic et le traitement des hépatites, a été célébrée cette année sur le thème «Il est temps d’agir». Les hépatites virales sont, en effet, très répandues à travers le monde. Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 300 millions de personnes sont atteintes par les hépatites virales B et C. Ces deux infections sont responsables de nombreux décès et de complications graves.
Au Maroc, l’étude de séroprévalence des hépatites virales, réalisée par le ministère de la Santé en 2019, fait état de 0,5% pour l’hépatite virale C (HVC), avec environ 125.000 personnes infectées par l’hépatite C chronique et 0,7% par l’hépatite virale B en population générale. Cette prévalence est particulièrement élevée parmi les groupes à haut risque, notamment les populations clés et les patients hémodialysés.
Selon les données de dépistage des hépatites lors de la Campagne de dépistage de 2023, sur près de 200.000 tests de l’hépatite virale C réalisés, 708 étaient positifs, soit un taux de positivité de 0,4%. Ce qui rejoint la prévalence objectivée lors de l’étude de 2019.
Les associations communautaires qui interviennent auprès des populations vulnérables exposées au VIH ont réalisé lors de la même campagne près de 30.000 tests dont 187 étaient positifs, soit une prévalence de 0,6%. D’après les spécialistes, les principaux défis au Maroc consistent en l’accès au dépistage combiné du VIH et de l’hépatite virale C et une prise en charge de qualité pour les populations vulnérables qui sont fortement stigmatisées et discriminées.
Les professionnels de la santé et les acteurs de la société civile insistent sur l’importance de mettre en place des stratégies efficaces et des services adaptés afin de ne laisser personne pour compte. On déplore également la difficulté d’accéder aux bilans biologiques nécessaires pour les populations vulnérables qui ne bénéficient pas toutes d’une couverture sociale et sanitaire. Ainsi, une simplification des procédures de diagnostic et le fait de rendre les bilans biologiques plus accessibles à toutes les populations vulnérables pourront améliorer grandement l’accès aux traitements qui sont très efficaces. Les professionnels de santé considèrent aussi que l’accès aux dépistage et traitement des hépatites pourra être amélioré à travers une stratégie de création de la demande ciblée sur les groupes les plus exposés aux risques d’infection par les hépatites et le VIH.
À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, le ministère de la Santé et de la protection sociale rappelle que le Royaume s’est doté d’un «Plan stratégique national intégré de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les hépatites virales 2024-2030» qui s’inscrit dans le cadre de la vision «Maroc sans hépatite C», dont l’objectif est de réduire la mortalité liée aux hépatites de 65% et les nouvelles infections de 60%. Cette Stratégie implique les différentes parties prenantes, notamment les associations qui œuvrent auprès des communautés les plus vulnérables. Ces dernières estiment que les différents programmes et stratégies doivent être intégrés dans un paquet de services adapté aux populations les plus vulnérables souvent laissées pour compte. D’après les spécialistes, la lutte contre toutes les formes d’inégalité, la prise en compte des besoins spécifiques des populations vulnérables dans leur diversité et les approches santé fondées sur les droits humains dans leur universalité sont autant d’ingrédients qui permettront d’atteindre l’objectif d’élimination des HVC, en tant que problème de santé, en 2030. Le ministère poursuit, par ailleurs, ses efforts dans le domaine du dépistage et du diagnostic de cette infection. Le traitement de l’hépatite C par des médicaments anti-viraux demeure pris en charge gratuitement au sein des centres hospitaliers régionaux et provinciaux, permettant ainsi la guérison de l’infection en quelques mois seulement.
Au Maroc, l’étude de séroprévalence des hépatites virales, réalisée par le ministère de la Santé en 2019, fait état de 0,5% pour l’hépatite virale C (HVC), avec environ 125.000 personnes infectées par l’hépatite C chronique et 0,7% par l’hépatite virale B en population générale. Cette prévalence est particulièrement élevée parmi les groupes à haut risque, notamment les populations clés et les patients hémodialysés.
Selon les données de dépistage des hépatites lors de la Campagne de dépistage de 2023, sur près de 200.000 tests de l’hépatite virale C réalisés, 708 étaient positifs, soit un taux de positivité de 0,4%. Ce qui rejoint la prévalence objectivée lors de l’étude de 2019.
Les associations communautaires qui interviennent auprès des populations vulnérables exposées au VIH ont réalisé lors de la même campagne près de 30.000 tests dont 187 étaient positifs, soit une prévalence de 0,6%. D’après les spécialistes, les principaux défis au Maroc consistent en l’accès au dépistage combiné du VIH et de l’hépatite virale C et une prise en charge de qualité pour les populations vulnérables qui sont fortement stigmatisées et discriminées.
Les professionnels de la santé et les acteurs de la société civile insistent sur l’importance de mettre en place des stratégies efficaces et des services adaptés afin de ne laisser personne pour compte. On déplore également la difficulté d’accéder aux bilans biologiques nécessaires pour les populations vulnérables qui ne bénéficient pas toutes d’une couverture sociale et sanitaire. Ainsi, une simplification des procédures de diagnostic et le fait de rendre les bilans biologiques plus accessibles à toutes les populations vulnérables pourront améliorer grandement l’accès aux traitements qui sont très efficaces. Les professionnels de santé considèrent aussi que l’accès aux dépistage et traitement des hépatites pourra être amélioré à travers une stratégie de création de la demande ciblée sur les groupes les plus exposés aux risques d’infection par les hépatites et le VIH.
À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, le ministère de la Santé et de la protection sociale rappelle que le Royaume s’est doté d’un «Plan stratégique national intégré de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les hépatites virales 2024-2030» qui s’inscrit dans le cadre de la vision «Maroc sans hépatite C», dont l’objectif est de réduire la mortalité liée aux hépatites de 65% et les nouvelles infections de 60%. Cette Stratégie implique les différentes parties prenantes, notamment les associations qui œuvrent auprès des communautés les plus vulnérables. Ces dernières estiment que les différents programmes et stratégies doivent être intégrés dans un paquet de services adapté aux populations les plus vulnérables souvent laissées pour compte. D’après les spécialistes, la lutte contre toutes les formes d’inégalité, la prise en compte des besoins spécifiques des populations vulnérables dans leur diversité et les approches santé fondées sur les droits humains dans leur universalité sont autant d’ingrédients qui permettront d’atteindre l’objectif d’élimination des HVC, en tant que problème de santé, en 2030. Le ministère poursuit, par ailleurs, ses efforts dans le domaine du dépistage et du diagnostic de cette infection. Le traitement de l’hépatite C par des médicaments anti-viraux demeure pris en charge gratuitement au sein des centres hospitaliers régionaux et provinciaux, permettant ainsi la guérison de l’infection en quelques mois seulement.