Le rapport international EF English Proficiency Index 2025, considéré comme le classement mondial de référence de la maîtrise de l’anglais, évalue les compétences linguistiques dans plus de 100 pays et place le Maroc à un niveau « faible » avec un score de 492 points. Le pays perd en compétitivité face à des économies africaines dynamiques comme l’Afrique du Sud et la Zambie qui mènent le classement continental. Malgré ce positionnement fragile, le Maroc progresse de 13 points par rapport à 2024, laissant entrevoir une amélioration lente mais réelle.
Le détail par compétence montre une forte disparité entre la compréhension écrite, qui atteint 532 points, et l’écoute, qui reste le maillon faible avec 460 points. Les compétences d’expression écrite et orale se situent toutes deux à 491, confirmant une difficulté structurelle à produire la langue plutôt qu’à la reconnaître. Selon l’étude, le Maroc se classe au dixième rang africain et au deuxième dans la région Afrique du Nord derrière la Tunisie.
Sur le plan territorial, Fès-Meknès domine le classement régional avec 502 points, suivie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra. Marrakech-Safi arrive cinquième, alors que Drâa-Tafilalet ferme la marche nationale avec l’un des niveaux les plus faibles. À l’échelle des villes, Rabat confirme son avance avec un score de 517, suivie de Fès et Benguerir. Casablanca reste en milieu de tableau avec 503 points, très loin des métropoles africaines les plus performantes, tandis que Nador et Ouarzazate enregistrent les résultats les plus bas du pays.
L’étude met également en lumière un écart important entre métiers. Les fonctions les mieux classées se concentrent dans les ressources humaines, la recherche-développement et l’IT, où les scores dépassent nettement la moyenne nationale, tandis que les techniciens, les comptables, les professionnels du marketing et même les enseignants figurent parmi les catégories affichant les niveaux les plus faibles. Une fracture similaire apparaît du côté des étudiants, qui, avec 473 points, affichent l’un des niveaux les plus bas du pays, un résultat révélateur de lacunes profondes dans l’enseignement de l’anglais et qui constitue un signal d’alerte pour les futures générations professionnelles appelées à évoluer dans un marché du travail de plus en plus anglophone.
À l’international, le classement est dominé par les Pays-Bas, dont le score dépasse 620 points, suivis par l’Autriche, l’Allemagne, la Norvège et le Portugal. L’écart entre ces pays et le Maroc illustre l’ampleur du chemin à parcourir pour atteindre un niveau compatible avec les standards de l’économie du savoir. L’étude rappelle que la maîtrise de l’anglais est devenue un indicateur clé d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et un levier essentiel pour l’innovation, la mobilité académique et l’attractivité des territoires.
Les auteurs du rapport notent que l’expression orale reste la compétence la plus faible dans le monde et soulignent que cette fragilité est encore plus marquée au Maroc. Le système éducatif ne mesure pas encore la communication orale dans les examens nationaux, ce qui freine la progression des élèves. Le rapport appelle à renforcer la formation continue des enseignants, à moderniser les méthodes pédagogiques et à introduire progressivement des évaluations centrées sur l’usage réel de la langue.
Le détail par compétence montre une forte disparité entre la compréhension écrite, qui atteint 532 points, et l’écoute, qui reste le maillon faible avec 460 points. Les compétences d’expression écrite et orale se situent toutes deux à 491, confirmant une difficulté structurelle à produire la langue plutôt qu’à la reconnaître. Selon l’étude, le Maroc se classe au dixième rang africain et au deuxième dans la région Afrique du Nord derrière la Tunisie.
Sur le plan territorial, Fès-Meknès domine le classement régional avec 502 points, suivie de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra. Marrakech-Safi arrive cinquième, alors que Drâa-Tafilalet ferme la marche nationale avec l’un des niveaux les plus faibles. À l’échelle des villes, Rabat confirme son avance avec un score de 517, suivie de Fès et Benguerir. Casablanca reste en milieu de tableau avec 503 points, très loin des métropoles africaines les plus performantes, tandis que Nador et Ouarzazate enregistrent les résultats les plus bas du pays.
L’étude met également en lumière un écart important entre métiers. Les fonctions les mieux classées se concentrent dans les ressources humaines, la recherche-développement et l’IT, où les scores dépassent nettement la moyenne nationale, tandis que les techniciens, les comptables, les professionnels du marketing et même les enseignants figurent parmi les catégories affichant les niveaux les plus faibles. Une fracture similaire apparaît du côté des étudiants, qui, avec 473 points, affichent l’un des niveaux les plus bas du pays, un résultat révélateur de lacunes profondes dans l’enseignement de l’anglais et qui constitue un signal d’alerte pour les futures générations professionnelles appelées à évoluer dans un marché du travail de plus en plus anglophone.
À l’international, le classement est dominé par les Pays-Bas, dont le score dépasse 620 points, suivis par l’Autriche, l’Allemagne, la Norvège et le Portugal. L’écart entre ces pays et le Maroc illustre l’ampleur du chemin à parcourir pour atteindre un niveau compatible avec les standards de l’économie du savoir. L’étude rappelle que la maîtrise de l’anglais est devenue un indicateur clé d’intégration dans les chaînes de valeur mondiales et un levier essentiel pour l’innovation, la mobilité académique et l’attractivité des territoires.
Les auteurs du rapport notent que l’expression orale reste la compétence la plus faible dans le monde et soulignent que cette fragilité est encore plus marquée au Maroc. Le système éducatif ne mesure pas encore la communication orale dans les examens nationaux, ce qui freine la progression des élèves. Le rapport appelle à renforcer la formation continue des enseignants, à moderniser les méthodes pédagogiques et à introduire progressivement des évaluations centrées sur l’usage réel de la langue.
