Dans les montagnes silencieuses de Télouet, petit village perché au cœur du Haut Atlas, un berger de soixante ans nommé El-Houcine Chadli a tenu tête à la solitude, au froid et à la faim pendant trois jours avant d’être retrouvé vivant. Un récit haletant qui a tenu en éveil toute la région de Ouarzazate et rappelé à chacun que la vie, parfois, ne tient qu’à un souffle.
Tout a commencé un matin de vendredi. Le troupeau d’El-Houcine, figé depuis des heures dans un étrange immobilisme, a intrigué les villageois. Aucun aboiement de chiens, aucun signe du berger. En quelques instants, l’inquiétude s’est propagée dans la vallée. Sa famille, consciente de sa mémoire vacillante, s’est lancée dans une recherche désespérée à travers les vallons et les sentiers escarpés, criant son nom à s’en briser la voix. Mais le seul écho qui leur revenait était celui du silence.
Le lendemain, les autorités ont pris le relais. Aux côtés des habitants, la Gendarmerie Royale a déployé ses équipes sur le terrain. Les recherches se sont intensifiées, appuyées par une coordination exemplaire entre les responsables locaux. Trois jours d’attente, trois nuits d’angoisse, jusqu’à ce matin de lundi où le miracle s’est enfin produit.
Dans un ciel pur balayé par le vent, une hélicoptère de la Gendarmerie Royale sillonnait les crêtes d’Anghmer et les abords du lac Tamda. Puis, soudain, la voix d’un gendarme a retenti à la radio : « Il est vivant ! ». À sept kilomètres du lieu où il s’était égaré, El-Houcine a été découvert, épuisé, appuyé contre un rocher, le visage marqué mais le regard encore accroché à la vie.
Transporté d’urgence à l’hôpital provincial Sidi Hssaïn à Ouarzazate, il a été pris en charge par le personnel médical sous la supervision du délégué provincial de la Santé, Moulay Sahaïd. Selon ce dernier, l’état du berger est stable malgré un épuisement extrême dû au jeûne forcé et à l’exposition prolongée au froid.
Dans la soirée, la nouvelle de sa survie a bouleversé Télouet. Les habitants ont accueilli le retour du berger avec des chants, des larmes et des youyous. Sa fille, submergée d’émotion, a simplement murmuré : « On avait perdu espoir, mais Dieu nous a protégés... Les autorités ont fait tout leur possible ».
El-Houcine souffre de troubles de la mémoire et s’était déjà perdu par le passé, mais jamais de manière aussi dramatique. Cette fois, il a affronté la montagne dans ce qu’elle a de plus rude, avant que la solidarité humaine ne vienne le ramener à la vie.
Son histoire, devenue symbole d’unité et de compassion, rappelle qu’au cœur du désert et des montagnes, la force d’un pays réside dans sa capacité à se mobiliser pour sauver un seul de ses enfants. Et dans le ciel de Télouet, le vrombissement de l’hélicoptère restera longtemps le son du courage et de la fraternité.
Tout a commencé un matin de vendredi. Le troupeau d’El-Houcine, figé depuis des heures dans un étrange immobilisme, a intrigué les villageois. Aucun aboiement de chiens, aucun signe du berger. En quelques instants, l’inquiétude s’est propagée dans la vallée. Sa famille, consciente de sa mémoire vacillante, s’est lancée dans une recherche désespérée à travers les vallons et les sentiers escarpés, criant son nom à s’en briser la voix. Mais le seul écho qui leur revenait était celui du silence.
Le lendemain, les autorités ont pris le relais. Aux côtés des habitants, la Gendarmerie Royale a déployé ses équipes sur le terrain. Les recherches se sont intensifiées, appuyées par une coordination exemplaire entre les responsables locaux. Trois jours d’attente, trois nuits d’angoisse, jusqu’à ce matin de lundi où le miracle s’est enfin produit.
Dans un ciel pur balayé par le vent, une hélicoptère de la Gendarmerie Royale sillonnait les crêtes d’Anghmer et les abords du lac Tamda. Puis, soudain, la voix d’un gendarme a retenti à la radio : « Il est vivant ! ». À sept kilomètres du lieu où il s’était égaré, El-Houcine a été découvert, épuisé, appuyé contre un rocher, le visage marqué mais le regard encore accroché à la vie.
Transporté d’urgence à l’hôpital provincial Sidi Hssaïn à Ouarzazate, il a été pris en charge par le personnel médical sous la supervision du délégué provincial de la Santé, Moulay Sahaïd. Selon ce dernier, l’état du berger est stable malgré un épuisement extrême dû au jeûne forcé et à l’exposition prolongée au froid.
Dans la soirée, la nouvelle de sa survie a bouleversé Télouet. Les habitants ont accueilli le retour du berger avec des chants, des larmes et des youyous. Sa fille, submergée d’émotion, a simplement murmuré : « On avait perdu espoir, mais Dieu nous a protégés... Les autorités ont fait tout leur possible ».
El-Houcine souffre de troubles de la mémoire et s’était déjà perdu par le passé, mais jamais de manière aussi dramatique. Cette fois, il a affronté la montagne dans ce qu’elle a de plus rude, avant que la solidarité humaine ne vienne le ramener à la vie.
Son histoire, devenue symbole d’unité et de compassion, rappelle qu’au cœur du désert et des montagnes, la force d’un pays réside dans sa capacité à se mobiliser pour sauver un seul de ses enfants. Et dans le ciel de Télouet, le vrombissement de l’hélicoptère restera longtemps le son du courage et de la fraternité.
