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Le prix du pain basique reste inchangé... pour le moment

Pas d’augmentation du prix du pain basique pour le moment. C’est l’une des conclusions de la réunion des professionnels de la boulangerie et de la pâtisserie organisée hier en fin de journée à Casablanca. Mais ce n’est que partie remise en attendant la prochaine réunion avec le gouvernement « pour trouver des solutions acceptables pour les problèmes auxquels le secteur fait face », ajoutent les professionnels. 

Comme nous l’avons annoncé il y a quelques jours, la Fédération nationale de la boulangerie et pâtisserie du Maroc (FNBPM) a tenu une réunion à Casablanca avec les bureaux régionaux pour débattre de la question de la hausse du prix du pain ainsi que la situation du secteur dans un contexte de forte inflation.



Les professionnels ont également annoncé des discussions prochaines avec le ministère de l’Intérieur pour présenter les dossiers à traiter en urgence en présence du ministère de l’Agriculture et L’Office national des céréales et légumineuses (ONICL). Le bureau national de la fédération indique également des avancées significatives dans l’élaboration d’une loi pour réglementer la profession.

Le communiqué publié à l’issue de cette réunion résume les recommandations prises par la FNBPM :
  • Pas de hausse du prix du pain basique pour le moment. La décision est reportée en attendant de voir les résultats de la rencontre prévue prochainement avec le gouvernement pour trouver des solutions acceptables pour les problèmes auxquels le secteur fait face, ajoutent les professionnels.
  • Engagement de la part des professionnels pour optimiser la gouvernance au sein de la fédération
  • Accord pour lancer l’opération de recensement des boulangeries et pâtisseries via les bureaux locaux de la fédération, sous la supervision du bureau national
Les membres de la fédération ont également indiqué que des correspondances seront adressées au Chef du gouvernement, aux ministres de l’Intérieur et de l’Economie ainsi que la direction des Impôts, de la CNSS... Objectif de ces correspondances : sensibiliser sur la vulnérabilité du secteur notamment dans un contexte inflationniste.
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