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Les boissons diététiques augmentent de 20% le risque de maladies cardiaques dangereuses (étude)

Boire deux litres ou plus par semaine de boissons édulcorées artificiellement augmente de 20% le risque d'un rythme cardiaque irrégulier appelé fibrillation auriculaire par rapport aux personnes qui n'en boivent pas, indique une nouvelle étude publiée mardi.

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La fibrillation auriculaire, qui est souvent asymptomatique, est l'un des troubles du rythme cardiaque les plus fréquents. Boire un nombre similaire de boissons sucrées augmente le risque de fibrillation auriculaire de 10%, selon l'étude.

>> Lire aussi : Les édulcorants peuvent causer le diabète et des maladies cardiovasculaires (OMS)

"Il s'agit de la première étude à signaler une association entre les édulcorants sans et à faible teneur en calories ainsi que les boissons sucrées et le risque accru de fibrillation auriculaire", a affirmé Penny Kris-Etherton, professeure de sciences nutritionnelles à l'Université d'État de Pennsylvanie. "L'eau est le meilleur choix et, sur la base de cette étude, les boissons sucrées sans calories ou à faible teneur en calories devraient être limitées ou évitées", a-t-elle ajouté.

La fibrillation auriculaire, principale cause d'accident vasculaire cérébral aux États-Unis, peut également entraîner des caillots sanguins, une insuffisance cardiaque et une hausse du risque de crise cardiaque, de démence et de maladies rénales.

Près de 40 millions de personnes dans le monde vivent avec une fibrillation auriculaire, dont 6 millions rien qu'aux États-Unis, selon la Heart Rhythm Society, qui représente plus de 7.000 spécialistes des troubles du rythme cardiaque dans plus de 90 pays. Beaucoup de ces personnes souffrent de douleurs thoraciques, de palpitations, d’essoufflement et de fatigue.

L'obésité contribue également à cette augmentation, ainsi que d'autres facteurs de risque tels que l'hypertension artérielle, le diabète, les maladies rénales chroniques, le tabagisme et la consommation d'alcool.

L'étude, publiée par la revue Circulation: Arrhythmia and Electrophysiology, a analysé les données de près de 202.000 personnes qui ont été suivies pendant 10 ans.
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