Le gouvernement s'apprête à réduire les prix de 190 médicaments, notamment ceux destinés aux maladies chroniques. Cette décision s’inscrit dans une démarche continue de révision périodique des prix des médicaments, qui a déjà permis de réduire les coûts de plus de 5.350 produits pharmaceutiques, selon les données publiées au Bulletin Officiel depuis 2021. Récemment, 169 autres médicaments, principalement liés aux pathologies chroniques, ont également vu leurs prix diminuer.
Lors de la présentation du budget sectoriel devant les deux chambres du Parlement, Amine Tahraoui a indiqué que, malgré les réformes successives, dont celle de 2013 encadrant la fixation des prix des médicaments, les tarifs restent une source de débat et de controverse.
Pour y remédier, une stratégie intégrée a été élaborée en collaboration avec le ministère délégué chargé du Budget et sous la supervision du chef du gouvernement. Cette vision vise à réviser les marges de fabrication et de distribution, tout en alignant les prix sur les objectifs du chantier national de protection sociale.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale pour la période 2023-2027, le ministère s'engage à garantir l'accès à des médicaments de qualité et abordables pour toutes les catégories sociales, notamment les plus vulnérables. Parmi les priorités figurent la promotion des médicaments génériques, le contrôle des prix des médicaments coûteux, ainsi que l'encouragement de l’industrie pharmaceutique locale.
Le ministre a rappelé qu’environ 4.500 médicaments ont vu leur prix diminuer de manière significative, grâce à l’exonération fiscale qui a touché les produits pharmaceutiques et les matières premières nécessaires à leur fabrication.
Lors de la présentation du budget sectoriel devant les deux chambres du Parlement, Amine Tahraoui a indiqué que, malgré les réformes successives, dont celle de 2013 encadrant la fixation des prix des médicaments, les tarifs restent une source de débat et de controverse.
Une stratégie face aux défis de la fixation des prix des médicaments
Le ministre a souligné les limites du système actuel de fixation des prix, notamment face aux défis posés par l’introduction de médicaments innovants, souvent très coûteux. Ces contraintes, accentuées par la généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO), mettent en péril la viabilité des mutuelles.Pour y remédier, une stratégie intégrée a été élaborée en collaboration avec le ministère délégué chargé du Budget et sous la supervision du chef du gouvernement. Cette vision vise à réviser les marges de fabrication et de distribution, tout en alignant les prix sur les objectifs du chantier national de protection sociale.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique pharmaceutique nationale pour la période 2023-2027, le ministère s'engage à garantir l'accès à des médicaments de qualité et abordables pour toutes les catégories sociales, notamment les plus vulnérables. Parmi les priorités figurent la promotion des médicaments génériques, le contrôle des prix des médicaments coûteux, ainsi que l'encouragement de l’industrie pharmaceutique locale.
Le ministre a rappelé qu’environ 4.500 médicaments ont vu leur prix diminuer de manière significative, grâce à l’exonération fiscale qui a touché les produits pharmaceutiques et les matières premières nécessaires à leur fabrication.