De plus en plus de personnes cherchent à anticiper les problèmes de santé plutôt que d’attendre leur apparition. Cette tendance à la prévention, portée par une prise de conscience grandissante autour de l’équilibre nutritionnel et de l’exposition aux toxines, favorise l’émergence de nouveaux outils d’évaluation, comme l’Oligoscan. Ce bilan gagne en popularité auprès des patients comme des praticiens, notamment dans les domaines de la médecine régénérative et fonctionnelle. «L’Oligoscan permet d’évaluer les niveaux de vitamines, oligo-éléments, minéraux ainsi que la présence de métaux lourds directement à travers la peau, en quelques secondes, sans piqûre ni prélèvement», explique la Dre Latifa Benkirane, spécialisée en médecine régénérative et esthétique au Centre Looxwell à Casablanca. «On se contente de poser un capteur au niveau du poignet, et l’appareil, grâce à la spectroscopie par fluorescence X, capte les données stockées dans les tissus». Ce qui distingue cet outil des bilans biologiques classiques, c’est sa rapidité et son accessibilité. «On obtient une lecture instantanée, ce qui est très utile pour ajuster immédiatement une prise en charge. Bien sûr, ce n’est pas un diagnostic médical en soi, mais c’est un indicateur très précieux, surtout lorsqu’il est utilisé en complément d’autres analyses».
Les informations recueillies concernent des éléments essentiels à notre santé, comme le magnésium, le calcium ou encore le zinc. Mais l’appareil détecte aussi la présence éventuelle de substances indésirables : plomb, mercure, aluminium, arsenic... Des éléments qui, même en faible quantité, peuvent perturber le métabolisme. «On le recommande souvent aux personnes souffrant de fatigue chronique, de stress important, de troubles du sommeil ou d’immunité affaiblie. Ce sont parfois des déséquilibres minéraux ou des sur-charges toxiques qui expliquent ces symptômes», précise Dre Benkirane. Elle ajoute que le test peut aussi être pratiqué chez les enfants, «à condition d’être bien encadré et intégré dans une réflexion médicale plus large».
À la suite du bilan, un programme personnalisé peut être proposé : rééquilibrage alimentaire, compléments spécifiques, conseils de détoxification ou simplement changement d’habitudes. «Ce n’est pas une recette miracle, mais un point de départ pour mieux écouter son corps. Et souvent, cela permet d’éviter des erreurs d’auto-supplémentation, qui peuvent être contre-productives». Le coût de l’examen varie entre 500 et 1.000 dirhams selon les établissements. Il n’est toutefois pas pris en charge par l’assurance maladie, bien que certaines mutuelles puissent en rembourser une partie, selon les contrats. «C’est un investissement dans sa santé, et pour beaucoup de gens, cela en vaut la peine. L’Oligoscan s’inscrit dans une médecine plus préventive, plus personnalisée, qui prend en compte l’individu dans sa globalité. Un outil encore jeune, certes, mais qui reflète une nouvelle manière d’aborder la santé : moins centrée sur la maladie et davantage tournée vers l’équilibre durable», souligne la spécialiste.
Selon Dre Benkirane, l’engouement pour l’Oligoscan s’explique, en grande partie, par son côté pratique et rassurant. «Les patients sont très attirés par les bilans rapides et non invasifs. Ils apprécient de ne pas avoir à faire de prises de sang ni à attendre plusieurs jours pour obtenir leurs résultats. Et puis, voir immédiatement une cartographie de ses excès et de ses carences est très parlant», observe-t-elle. «Nous sommes à une époque où les gens veulent comprendre leur corps, agir tôt et devenir acteurs de leur santé.»
Mais elle insiste également sur les limites de ce type d’outil : «Il faut faire très attention. Faute d’un encadrement réglementaire clair autour de ces technologies, il existe un risque réel de sur-interprétation. Certains peuvent se lancer dans l’automédication ou tirer des conclusions erronées à partir de résultats mal compris», avertit-elle.C’est pourquoi, selon elle, l’interprétation des données issues de l’Oligoscan ne peut être réalisée que par un professionnel de santé formé. «Le rôle du médecin est essentiel : c’est lui qui doit replacer les résultats dans leur contexte, les croiser avec l’état clinique, les antécédents et les symptômes. Ce n’est pas un outil miracle, mais un indicateur précieux», souligne-t-elle.
Les informations recueillies concernent des éléments essentiels à notre santé, comme le magnésium, le calcium ou encore le zinc. Mais l’appareil détecte aussi la présence éventuelle de substances indésirables : plomb, mercure, aluminium, arsenic... Des éléments qui, même en faible quantité, peuvent perturber le métabolisme. «On le recommande souvent aux personnes souffrant de fatigue chronique, de stress important, de troubles du sommeil ou d’immunité affaiblie. Ce sont parfois des déséquilibres minéraux ou des sur-charges toxiques qui expliquent ces symptômes», précise Dre Benkirane. Elle ajoute que le test peut aussi être pratiqué chez les enfants, «à condition d’être bien encadré et intégré dans une réflexion médicale plus large».
À la suite du bilan, un programme personnalisé peut être proposé : rééquilibrage alimentaire, compléments spécifiques, conseils de détoxification ou simplement changement d’habitudes. «Ce n’est pas une recette miracle, mais un point de départ pour mieux écouter son corps. Et souvent, cela permet d’éviter des erreurs d’auto-supplémentation, qui peuvent être contre-productives». Le coût de l’examen varie entre 500 et 1.000 dirhams selon les établissements. Il n’est toutefois pas pris en charge par l’assurance maladie, bien que certaines mutuelles puissent en rembourser une partie, selon les contrats. «C’est un investissement dans sa santé, et pour beaucoup de gens, cela en vaut la peine. L’Oligoscan s’inscrit dans une médecine plus préventive, plus personnalisée, qui prend en compte l’individu dans sa globalité. Un outil encore jeune, certes, mais qui reflète une nouvelle manière d’aborder la santé : moins centrée sur la maladie et davantage tournée vers l’équilibre durable», souligne la spécialiste.
Selon Dre Benkirane, l’engouement pour l’Oligoscan s’explique, en grande partie, par son côté pratique et rassurant. «Les patients sont très attirés par les bilans rapides et non invasifs. Ils apprécient de ne pas avoir à faire de prises de sang ni à attendre plusieurs jours pour obtenir leurs résultats. Et puis, voir immédiatement une cartographie de ses excès et de ses carences est très parlant», observe-t-elle. «Nous sommes à une époque où les gens veulent comprendre leur corps, agir tôt et devenir acteurs de leur santé.»
Mais elle insiste également sur les limites de ce type d’outil : «Il faut faire très attention. Faute d’un encadrement réglementaire clair autour de ces technologies, il existe un risque réel de sur-interprétation. Certains peuvent se lancer dans l’automédication ou tirer des conclusions erronées à partir de résultats mal compris», avertit-elle.C’est pourquoi, selon elle, l’interprétation des données issues de l’Oligoscan ne peut être réalisée que par un professionnel de santé formé. «Le rôle du médecin est essentiel : c’est lui qui doit replacer les résultats dans leur contexte, les croiser avec l’état clinique, les antécédents et les symptômes. Ce n’est pas un outil miracle, mais un indicateur précieux», souligne-t-elle.
