La maternité est souvent dépeinte comme une expérience lumineuse et parfaite, mais derrière cette image se cache une réalité bien plus complexe, faite de joies intenses, de doutes, de nuits blanches et de responsabilités écrasantes. C’est cette vérité brute que la journaliste et écrivaine Mariem Tabih met en lumière dans son premier roman, «Maman sans mode d’emploi». À travers son récit, elle dévoile les hauts et les bas de la maternité, offrant aux lecteurs un regard sincère et profondément humain sur ce rôle universel, mais trop souvent idéalisé.
L’idée d’écrire sur ce thème est née dans un contexte particulier : «J’ai eu la chance d’accoucher de mon premier fils en pleine crise sanitaire de la Covid-19. Et, comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres : cette période m’a permis de profiter de lui presque une année entière.» Lorsqu’elle apprend qu’elle attend un deuxième enfant, elle décide de mettre sa carrière entre parenthèses pour se consacrer pleinement à sa famille. Mais au fil du temps, elle ressent le besoin de se reconnecter à elle-même et à ses aspirations : «Au bout d’un an, être uniquement mère ne me suffisait plus. J’avais besoin de retrouver une activité, de me challenger, de relever un nouveau défi.»
Cette introspection la conduit à écrire. «Une phrase de mon ancienne supérieure m’est revenue en mémoire : “Écris ce que tu vis.” Alors j’ai écrit. Au début pour moi, simplement pour mettre des mots sur ce que je traversais». Les pages qu’elle rédige témoignent de ses émotions, de son épuisement, mais aussi de ses découvertes et de ses petits bonheurs quotidiens. Encouragée par un cercle restreint de mamans, qui se reconnaissent dans son récit, elle décide de transformer ces écrits en un roman. Une amie la félicite même pour son «troisième bébé», reconnaissant le courage nécessaire pour dévoiler cette maternité loin des clichés.
Choisir l’autoédition était pour elle une évidence : «J’ai tout réalisé moi-même, de l’édition à la mise en page, de l’impression à la gestion des commandes au Maroc... jusqu’à la communication autour du livre.» Ce processus entièrement autonome lui permet de garder le contrôle sur son œuvre et de partager son message directement avec ses lectrices et lecteurs. Au cœur du roman se trouve la question de la pression sociale autour de la «bonne mère» : «Très souvent, une maman se sent seule, incomprise, submergée par ses émotions... et en plus elle doit gérer des listes interminables de tâches, de jour comme de nuit. Le poids de la société exige de nous une maternité irréprochable, presque parfaite. Sauf que dans la réalité, ce n’est pas toujours évident de tenir le cap.» Mariem Tabih explore ainsi la contradiction entre les attentes sociales et la réalité quotidienne, mettant en lumière le fossé entre l’image idéalisée et la vie réelle des mères.
Son écriture mêle humour, émotion et réalisme pour refléter cette expérience multiforme : «La maternité, ce sont de véritables montagnes russes : on a peur, on est excité, on pleure de joie comme de tristesse... Une mère peut passer des étoiles dans les yeux à une crise de nerfs, d’un cri à un câlin, en quelques minutes à peine.» L’humour, utilisé avec finesse, permet de dédramatiser certaines situations et de rendre ces moments difficiles plus accessibles et universels.
Mais au-delà de la narration, Mariem Tabih souhaite envoyer un message fort : «Mamans, vous n’êtes pas seules : nous sommes bien plus nombreuses que vous ne pouvez l’imaginer. Vous êtes des mamans parfaites aux yeux de vos enfants. Et vous avez besoin de souffler, de laisser couler, d’oublier vos listes de temps en temps». Elle appelle aussi les pères à jouer un rôle actif : «Messieurs, soutenez vos femmes : montrez-leur qu’elles font un travail formidable et, si vous le pouvez, allégez-les de certaines tâches. Chaque geste compte».
Pour l’instant, l’auteure reste concentrée sur ce premier roman et sur l’impact qu’il peut avoir auprès des lecteurs. Mais elle laisse entrevoir la possibilité de futures explorations : «Quand ce “bébé” sera un peu plus grand, je lui donnerai un petit “frère”. Chaque étape de la vie de mes enfants pourra être un potentiel sujet, et mon récit continuera d’évoluer avec le temps».
Avec «Maman sans mode d’emploi», Mariem Tabih offre un témoignage sincère et nécessaire, qui rappelle que la maternité est une expérience intense, parfois difficile, mais toujours pleine d’amour. Un roman qui se veut à la fois miroir et réconfort pour celles et ceux qui vivent au quotidien les montagnes russes de la parentalité.
L’idée d’écrire sur ce thème est née dans un contexte particulier : «J’ai eu la chance d’accoucher de mon premier fils en pleine crise sanitaire de la Covid-19. Et, comme on dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres : cette période m’a permis de profiter de lui presque une année entière.» Lorsqu’elle apprend qu’elle attend un deuxième enfant, elle décide de mettre sa carrière entre parenthèses pour se consacrer pleinement à sa famille. Mais au fil du temps, elle ressent le besoin de se reconnecter à elle-même et à ses aspirations : «Au bout d’un an, être uniquement mère ne me suffisait plus. J’avais besoin de retrouver une activité, de me challenger, de relever un nouveau défi.»
Cette introspection la conduit à écrire. «Une phrase de mon ancienne supérieure m’est revenue en mémoire : “Écris ce que tu vis.” Alors j’ai écrit. Au début pour moi, simplement pour mettre des mots sur ce que je traversais». Les pages qu’elle rédige témoignent de ses émotions, de son épuisement, mais aussi de ses découvertes et de ses petits bonheurs quotidiens. Encouragée par un cercle restreint de mamans, qui se reconnaissent dans son récit, elle décide de transformer ces écrits en un roman. Une amie la félicite même pour son «troisième bébé», reconnaissant le courage nécessaire pour dévoiler cette maternité loin des clichés.
Choisir l’autoédition était pour elle une évidence : «J’ai tout réalisé moi-même, de l’édition à la mise en page, de l’impression à la gestion des commandes au Maroc... jusqu’à la communication autour du livre.» Ce processus entièrement autonome lui permet de garder le contrôle sur son œuvre et de partager son message directement avec ses lectrices et lecteurs. Au cœur du roman se trouve la question de la pression sociale autour de la «bonne mère» : «Très souvent, une maman se sent seule, incomprise, submergée par ses émotions... et en plus elle doit gérer des listes interminables de tâches, de jour comme de nuit. Le poids de la société exige de nous une maternité irréprochable, presque parfaite. Sauf que dans la réalité, ce n’est pas toujours évident de tenir le cap.» Mariem Tabih explore ainsi la contradiction entre les attentes sociales et la réalité quotidienne, mettant en lumière le fossé entre l’image idéalisée et la vie réelle des mères.
Son écriture mêle humour, émotion et réalisme pour refléter cette expérience multiforme : «La maternité, ce sont de véritables montagnes russes : on a peur, on est excité, on pleure de joie comme de tristesse... Une mère peut passer des étoiles dans les yeux à une crise de nerfs, d’un cri à un câlin, en quelques minutes à peine.» L’humour, utilisé avec finesse, permet de dédramatiser certaines situations et de rendre ces moments difficiles plus accessibles et universels.
Mais au-delà de la narration, Mariem Tabih souhaite envoyer un message fort : «Mamans, vous n’êtes pas seules : nous sommes bien plus nombreuses que vous ne pouvez l’imaginer. Vous êtes des mamans parfaites aux yeux de vos enfants. Et vous avez besoin de souffler, de laisser couler, d’oublier vos listes de temps en temps». Elle appelle aussi les pères à jouer un rôle actif : «Messieurs, soutenez vos femmes : montrez-leur qu’elles font un travail formidable et, si vous le pouvez, allégez-les de certaines tâches. Chaque geste compte».
Pour l’instant, l’auteure reste concentrée sur ce premier roman et sur l’impact qu’il peut avoir auprès des lecteurs. Mais elle laisse entrevoir la possibilité de futures explorations : «Quand ce “bébé” sera un peu plus grand, je lui donnerai un petit “frère”. Chaque étape de la vie de mes enfants pourra être un potentiel sujet, et mon récit continuera d’évoluer avec le temps».
Avec «Maman sans mode d’emploi», Mariem Tabih offre un témoignage sincère et nécessaire, qui rappelle que la maternité est une expérience intense, parfois difficile, mais toujours pleine d’amour. Un roman qui se veut à la fois miroir et réconfort pour celles et ceux qui vivent au quotidien les montagnes russes de la parentalité.
