Le 25 mars prochain marquera le début d’une nouvelle ère pour le permis de conduire. À partir de cette date, le système d’examen sera complètement mis à jour. Désormais, tous les candidats seront soumis à une évaluation basée sur une nouvelle banque de questions. L’examen théorique aura lieu dans des salles équipées de caméras de surveillance individuelles et l’épreuve pratique se déroulera dans des voitures intelligentes. Ces changements, qui visent à promouvoir une conduite plus sûre et responsable sur les routes, suscitent également des inquiétudes chez ceux qui aspirent à décrocher le précieux sésame. «Je suis extrêmement stressé à l’idée de passer le nouvel examen de conduite. Faire partie des premiers à affronter ce nouveau système d’évaluation n’est pas du tout facile. Cela ajoute une pression supplémentaire. Nous craignons de ne pas être suffisamment préparés pour répondre aux nouvelles questions», souligne Mouad 21 ans.
«Mon permis de conduire est une étape importante pour moi. J’ai longtemps hésité à le passer et maintenant que j’ai décidé de franchir le pas, l’idée d’échouer à cause des nouvelles modifications me terrifie. Personne ne peut nous éclairer sur la manière dont cela se passera puisque nous serons les premiers à découvrir ces changements», ajoute Manal, 30 ans.
De leur côté, les professionnels des auto-écoles relèvent encore quelques lacunes dans la nouvelle plateforme d’apprentissage, à quelques jours de sa mise en œuvre. «Malgré le changement de la plateforme et l’introduction de la nouvelle banque des questions, notre méthodologie d’apprentissage reste la même, car le Code de la route n’a pas subi de changements majeurs. Toutefois, la nouvelle plateforme présente encore quelques lacunes et problèmes techniques qui entravent le processus d’apprentissage à distance, malgré les efforts déployés par l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa)», déclare au quotidien «Le Matin» Dahane Bouberd, président de l’Union nationale des associations des propriétaires d’auto-écoles. «Cette plateforme est considérée actuellement comme l’unique référence disponible pour les professionnels des auto-écoles, à travers laquelle nous enseignons aux candidats les principes du Code de la route et de la sécurité routière. Cependant, elle présente un programme difficile d’accès qui nécessite une connexion Internet pour son utilisation. De plus, les programmes ne répondent pas aux attentes des professionnels sans oublier le problème de la langue, l’utilisation de l’arabe classique à la place du dialecte “darija”, complique davantage la situation», développe-t-il. Bouberd reconnaît, par ailleurs, les efforts déployés par la Narsa pour remédier à cette situation et corriger les lacunes. «Nous ne pouvons nier que l’Agence nationale de la sécurité routière, en la personne de son directeur, Bennacer Boulaajoul, adopte une excellente politique de communication avec les représentants du secteur des auto-écoles lors de nos nombreuses réunions», souligne-t-il. «Notre ambition aujourd’hui est de parvenir à un accord satisfaisant, mettant en œuvre des mesures audacieuses qui contribueront à élever le niveau d’éducation à la conduite et à former des conducteurs pleinement conscients des règles de circulation et de sécurité routière dans notre pays. Pour ce faire, un comité technique composé de professionnels des auto-écoles travaille actuellement en collaboration avec des cadres de l’Agence pour remédier aux lacunes de la nouvelle plateforme», nous confie Bouberd.
«Mon permis de conduire est une étape importante pour moi. J’ai longtemps hésité à le passer et maintenant que j’ai décidé de franchir le pas, l’idée d’échouer à cause des nouvelles modifications me terrifie. Personne ne peut nous éclairer sur la manière dont cela se passera puisque nous serons les premiers à découvrir ces changements», ajoute Manal, 30 ans.
De leur côté, les professionnels des auto-écoles relèvent encore quelques lacunes dans la nouvelle plateforme d’apprentissage, à quelques jours de sa mise en œuvre. «Malgré le changement de la plateforme et l’introduction de la nouvelle banque des questions, notre méthodologie d’apprentissage reste la même, car le Code de la route n’a pas subi de changements majeurs. Toutefois, la nouvelle plateforme présente encore quelques lacunes et problèmes techniques qui entravent le processus d’apprentissage à distance, malgré les efforts déployés par l’Agence nationale de la sécurité routière (Narsa)», déclare au quotidien «Le Matin» Dahane Bouberd, président de l’Union nationale des associations des propriétaires d’auto-écoles. «Cette plateforme est considérée actuellement comme l’unique référence disponible pour les professionnels des auto-écoles, à travers laquelle nous enseignons aux candidats les principes du Code de la route et de la sécurité routière. Cependant, elle présente un programme difficile d’accès qui nécessite une connexion Internet pour son utilisation. De plus, les programmes ne répondent pas aux attentes des professionnels sans oublier le problème de la langue, l’utilisation de l’arabe classique à la place du dialecte “darija”, complique davantage la situation», développe-t-il. Bouberd reconnaît, par ailleurs, les efforts déployés par la Narsa pour remédier à cette situation et corriger les lacunes. «Nous ne pouvons nier que l’Agence nationale de la sécurité routière, en la personne de son directeur, Bennacer Boulaajoul, adopte une excellente politique de communication avec les représentants du secteur des auto-écoles lors de nos nombreuses réunions», souligne-t-il. «Notre ambition aujourd’hui est de parvenir à un accord satisfaisant, mettant en œuvre des mesures audacieuses qui contribueront à élever le niveau d’éducation à la conduite et à former des conducteurs pleinement conscients des règles de circulation et de sécurité routière dans notre pays. Pour ce faire, un comité technique composé de professionnels des auto-écoles travaille actuellement en collaboration avec des cadres de l’Agence pour remédier aux lacunes de la nouvelle plateforme», nous confie Bouberd.