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Le 25 juillet marque la Journée mondiale de prévention de la noyade, une date importante pour sensibiliser le public aux dangers de l’eau, particulièrement durant la saison estivale. Avec les températures caniculaires, les plages et piscines deviennent des refuges prisés pour se rafraîchir. Malheureusement, chaque jour, de nombreux incidents de noyade viennent ternir ces moments de détente. Rien que cette semaine, plusieurs personnes ont tragiquement perdu la vie en se noyant. Les corps de deux jeunes hommes ont été retrouvés dimanche dernier sur la plage de Douira, dans la province de Chtouka Aït Baha. Les victimes ont disparu en mer samedi, après avoir été entraînées par de forts courants. Lundi, deux frères ont aussi été tués dans une tragique noyade sur la plage de Sfiha, dans la ville d’Al Hoceïma. Selon des sources locales, les deux victimes étaient en train de se baigner et se sont noyées malgré les tentatives de sauvetage.
Ces tristes incidents très fréquents soulignent l’importance de redoubler de vigilance et de mettre en œuvre des mesures de prévention pour protéger ceux qui cherchent à se rafraîchir et à profiter des plaisirs aquatiques. Dans ce sens, la Direction générale de la Protection civile (DGPC) insiste chaque année sur l’importance de la prévention des noyades qui fait partie de ses priorités en cette période pour atténuer ce phénomène préoccupant qui génère des pertes importantes en vies humaines.
«À ce titre, des supports de communication (dépliants d’information) sont diffusés largement chaque année aux estivants sur les lieux de baignade pour les inciter à devenir acteurs de leur propre sécurité sur la plage. Par ailleurs, une campagne médiatique est annuellement organisée pour communiquer sur le risque de baignade à travers les chaînes audiovisuelles nationales et les réseaux sociaux», déclare au journal «Le Matin» la DGPC. Et de souligner que «la forte densité des baigneurs sur de nombreuses plages, la baignade en zones non surveillées, l’ignorance des consignes dictées par les nageurs sauveteurs et la baignade en dehors des horaires de surveillance restent parmi les principales causes de noyade».
Toujours dans le cadre des mesures préventives visant à assurer la sécurité des estivants au niveau des plages ouvertes à la baignade durant la saison estivale 2024, les services de la Protection civile ont procédé au recrutement de 3.315 nageurs sauveteurs saisonniers, avec le soutien de la Direction générale des Collectivités territoriales, pour assurer la surveillance des baigneurs sous le contrôle et l’encadrement des maîtres nageurs professionnels de la Protection civile. «Au terme de l’opération de présélection, ces nageurs sauveteurs saisonniers bénéficient d’une formation théorique et pratique afin de leur inculquer les principes de base en matière de secours à personne, de secourisme et de communication avec les usagers des plages surveillées avec le concours de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (Anapec)», précise notre source.
Par ailleurs, les services de la Protection civile procèdent à l’analyse des risques au niveau des plages et proposent le balisage des zones de baignade et la signalisation des zones dangereuses. Ils procèdent également à l’entretien des équipements et des installations à déployer sur les plages ainsi qu’à la mise en place des moyens et des équipements de secours au niveau des plages tels que les véhicules de sauvetage nautique et de plongée subaquatique, les embarcations pneumatiques, les moto-marines, les quads, les planches de sauvetage, les bouées, les palmes, jumelles et gilets de sauvetage, les kits d’oxygénothérapie et la trousse de premiers soins et autres équipements d’intervention.
«En ce qui concerne les premiers secours administrés aux victimes de noyade, ils sont effectués par les agents de la Protection civile, en coordination avec les médecins et les infirmiers du ministère de la Santé et de la protection sociale ou les agents du croissant rouge marocain. La présence des ambulances au niveau des plages est assurée conjointement par les services de la Protection civile, les communes et/ou les services de Santé et de protection sociale. Notons que certaines plages sont dotées de structures à usage d’infirmerie», indique la DGPC. Et d’insister que «l’information des baigneurs sur les risques potentiels, dont les courants marins dangereux, la faune marine..., s’effectue à travers les affiches, les plaques de signalisation, les drapeaux de sécurité ainsi que les consignes de sensibilisation données par les encadrants et les nageurs sauveteurs présents sur la plage».
La DGPC signale, en outre, que les systèmes d’alerte utilisés pour reconnaître les conditions de mer dangereuse aux baigneurs sont les drapeaux, les panneaux d’affichage, les haut-parleurs, les sirènes d’alerte émanant de véhicules de sauvetage. «En cas d’accident sur la plage (noyade ou autre), il y a lieu de signaler que la gestion au niveau des plages se fait à travers la coordination entre les différents intervenants qui constituent le comité local de gestion de la plage en présence du directeur de la plage. Afin de poursuivre et d’accentuer la protection des plages et la réduction du nombre de décès par noyade, la campagne d’information et de sensibilisation du grand public sur les risques liés aux baignades est reconduite cette année de plus pour promouvoir les mesures élémentaires de protection à adopter pour éviter les noyades», affirme notre source.
• Éviter les plages interdites ou non surveillées.
• Ne jamais dépasser la zone balisée réservée aux baignades.
• Ne jamais se baigner seul.
• Rester toujours attentifs aux enfants même si la zone est surveillée.
• Se méfier des bouées ou autres objets flottants qui ne protègent pas de la noyade.
• Éviter de se baigner après une exposition prolongée au soleil pour éviter les risques d’hydrocution, celle-ci peut entraîner la noyade et causer le décès.
• Ne pas se baigner après avoir pris un repas copieux ou après un effort physique intense.
• Prévenir ses proches avant d’aller se baigner.
• Rentrer progressivement dans l’eau et ne pas surestimer ses capacités physiques.
• Respecter toujours les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade et/ou par les nageurs-sauveteurs.
Pour les témoins d’une noyade :
• En zone surveillée : prévenir immédiatement les nageurs-sauveteurs.
• En zone non surveillée : appeler les secours en composant le 15.
• Ne pas intervenir pour sauver la victime sauf si le témoin se sent capable de lui venir en aide sans exposer sa propre vie.
Ces tristes incidents très fréquents soulignent l’importance de redoubler de vigilance et de mettre en œuvre des mesures de prévention pour protéger ceux qui cherchent à se rafraîchir et à profiter des plaisirs aquatiques. Dans ce sens, la Direction générale de la Protection civile (DGPC) insiste chaque année sur l’importance de la prévention des noyades qui fait partie de ses priorités en cette période pour atténuer ce phénomène préoccupant qui génère des pertes importantes en vies humaines.
«À ce titre, des supports de communication (dépliants d’information) sont diffusés largement chaque année aux estivants sur les lieux de baignade pour les inciter à devenir acteurs de leur propre sécurité sur la plage. Par ailleurs, une campagne médiatique est annuellement organisée pour communiquer sur le risque de baignade à travers les chaînes audiovisuelles nationales et les réseaux sociaux», déclare au journal «Le Matin» la DGPC. Et de souligner que «la forte densité des baigneurs sur de nombreuses plages, la baignade en zones non surveillées, l’ignorance des consignes dictées par les nageurs sauveteurs et la baignade en dehors des horaires de surveillance restent parmi les principales causes de noyade».
Toujours dans le cadre des mesures préventives visant à assurer la sécurité des estivants au niveau des plages ouvertes à la baignade durant la saison estivale 2024, les services de la Protection civile ont procédé au recrutement de 3.315 nageurs sauveteurs saisonniers, avec le soutien de la Direction générale des Collectivités territoriales, pour assurer la surveillance des baigneurs sous le contrôle et l’encadrement des maîtres nageurs professionnels de la Protection civile. «Au terme de l’opération de présélection, ces nageurs sauveteurs saisonniers bénéficient d’une formation théorique et pratique afin de leur inculquer les principes de base en matière de secours à personne, de secourisme et de communication avec les usagers des plages surveillées avec le concours de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (Anapec)», précise notre source.
Par ailleurs, les services de la Protection civile procèdent à l’analyse des risques au niveau des plages et proposent le balisage des zones de baignade et la signalisation des zones dangereuses. Ils procèdent également à l’entretien des équipements et des installations à déployer sur les plages ainsi qu’à la mise en place des moyens et des équipements de secours au niveau des plages tels que les véhicules de sauvetage nautique et de plongée subaquatique, les embarcations pneumatiques, les moto-marines, les quads, les planches de sauvetage, les bouées, les palmes, jumelles et gilets de sauvetage, les kits d’oxygénothérapie et la trousse de premiers soins et autres équipements d’intervention.
«En ce qui concerne les premiers secours administrés aux victimes de noyade, ils sont effectués par les agents de la Protection civile, en coordination avec les médecins et les infirmiers du ministère de la Santé et de la protection sociale ou les agents du croissant rouge marocain. La présence des ambulances au niveau des plages est assurée conjointement par les services de la Protection civile, les communes et/ou les services de Santé et de protection sociale. Notons que certaines plages sont dotées de structures à usage d’infirmerie», indique la DGPC. Et d’insister que «l’information des baigneurs sur les risques potentiels, dont les courants marins dangereux, la faune marine..., s’effectue à travers les affiches, les plaques de signalisation, les drapeaux de sécurité ainsi que les consignes de sensibilisation données par les encadrants et les nageurs sauveteurs présents sur la plage».
La DGPC signale, en outre, que les systèmes d’alerte utilisés pour reconnaître les conditions de mer dangereuse aux baigneurs sont les drapeaux, les panneaux d’affichage, les haut-parleurs, les sirènes d’alerte émanant de véhicules de sauvetage. «En cas d’accident sur la plage (noyade ou autre), il y a lieu de signaler que la gestion au niveau des plages se fait à travers la coordination entre les différents intervenants qui constituent le comité local de gestion de la plage en présence du directeur de la plage. Afin de poursuivre et d’accentuer la protection des plages et la réduction du nombre de décès par noyade, la campagne d’information et de sensibilisation du grand public sur les risques liés aux baignades est reconduite cette année de plus pour promouvoir les mesures élémentaires de protection à adopter pour éviter les noyades», affirme notre source.
Pour la sécurité des estivants, voici les conseils de la DGPC
• Se baigner en zones surveillées.• Éviter les plages interdites ou non surveillées.
• Ne jamais dépasser la zone balisée réservée aux baignades.
• Ne jamais se baigner seul.
• Rester toujours attentifs aux enfants même si la zone est surveillée.
• Se méfier des bouées ou autres objets flottants qui ne protègent pas de la noyade.
• Éviter de se baigner après une exposition prolongée au soleil pour éviter les risques d’hydrocution, celle-ci peut entraîner la noyade et causer le décès.
• Ne pas se baigner après avoir pris un repas copieux ou après un effort physique intense.
• Prévenir ses proches avant d’aller se baigner.
• Rentrer progressivement dans l’eau et ne pas surestimer ses capacités physiques.
• Respecter toujours les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade et/ou par les nageurs-sauveteurs.
Pour les témoins d’une noyade :
• En zone surveillée : prévenir immédiatement les nageurs-sauveteurs.
• En zone non surveillée : appeler les secours en composant le 15.
• Ne pas intervenir pour sauver la victime sauf si le témoin se sent capable de lui venir en aide sans exposer sa propre vie.
