C’est à Casablanca que s’est tenue la cérémonie de clôture du projet «Mobilisons-nous pour la prévention et la protection des enfants», en présence d’un parterre de partenaires institutionnels et associatifs. Organisé par l’Association «Bayti», avec le cofinancement de l’Union européenne (UE), l’évènement a marqué la conclusion d’un cycle de deux ans et demi d’actions menées en faveur de la prévention et de la protection de l’enfance.
Parmi l’assistance figuraient notamment de hauts responsables judiciaires, ainsi que des représentants de la Délégation de l’Union européenne au Maroc, aux côtés de plusieurs acteurs de la société civile, illustrant ainsi l’ampleur d’un partenariat tissé autour de cette initiative, portée par une vision partagée : consolider un environnement protecteur pour chaque enfant.
Parmi l’assistance figuraient notamment de hauts responsables judiciaires, ainsi que des représentants de la Délégation de l’Union européenne au Maroc, aux côtés de plusieurs acteurs de la société civile, illustrant ainsi l’ampleur d’un partenariat tissé autour de cette initiative, portée par une vision partagée : consolider un environnement protecteur pour chaque enfant.
Une action structurée autour de la prévention et de la dignité
Par un appel à la conscience collective, Yamna Taltit, directrice de l’Association «Bayti», a ouvert les travaux de cette rencontre, saluant l’engagement de l’ensemble des partenaires et collaborateurs, tout en rappelant que la protection de l’enfance demeure avant tout une responsabilité partagée. «Nous œuvrons tous pour la même cause : celle de l’enfant», a-t-elle déclaré, avant d’ajouter : «Nous croyons que chaque enfant mérite mieux : une scolarisation publique de qualité, des familles accompagnées et des lois protectrices à la hauteur de leurs besoins.»
Yamna Taltit a ajouté que le projet s’articulait autour d’une approche intégrée, alliant prévention, accompagnement familial, formation communautaire et plaidoyer institutionnel, dans la droite ligne des politiques publiques nationales.
Dans cette même optique, elle a mis en lumière la dimension partenariale de la démarche, soulignant que la synergie avec d’autres acteurs de la société civile a ouvert la voie à l’expérimentation de dispositifs novateurs, tels que la formation de formateurs pairs et la création de supports participatifs.
Ces derniers – «La Revue sociale» et «Le Journal des droits de l’enfant» – se présentent comme de véritables espaces de connaissance et de réflexion partagée, contribuant à nourrir le débat sur les enjeux de la protection et de la dignité de l’enfant.
Yamna Taltit a ajouté que le projet s’articulait autour d’une approche intégrée, alliant prévention, accompagnement familial, formation communautaire et plaidoyer institutionnel, dans la droite ligne des politiques publiques nationales.
Dans cette même optique, elle a mis en lumière la dimension partenariale de la démarche, soulignant que la synergie avec d’autres acteurs de la société civile a ouvert la voie à l’expérimentation de dispositifs novateurs, tels que la formation de formateurs pairs et la création de supports participatifs.
Ces derniers – «La Revue sociale» et «Le Journal des droits de l’enfant» – se présentent comme de véritables espaces de connaissance et de réflexion partagée, contribuant à nourrir le débat sur les enjeux de la protection et de la dignité de l’enfant.
Un engagement européen constant
De son côté, Rocco Busco, chef de section Gouvernance à la Délégation de l’Union européenne au Maroc, a souligné la portée du partenariat, rappelant qu’«un tel projet illustre la force d’une coopération fondée sur la responsabilité partagée». Il a précisé que la protection de l’enfance ne pouvait être l’apanage d’un seul acteur, mais devait reposer sur la synergie entre pouvoirs publics, société civile et partenaires internationaux.
Poursuivant son intervention, il a mis en lumière les résultats concrets obtenus sur le terrain, constatant «une amélioration tangible de la prévention, de la détection et de la prise en charge des violences faites aux enfants», preuve, selon lui, de l’efficacité d’une approche intégrée et coordonnée.
Enfin, rappelant l’importance d’un engagement durable, M. Busco a réaffirmé la volonté constante de l’UE de soutenir le Maroc : «Chaque enfant doit pouvoir grandir en sécurité et en dignité. L’Union européenne demeurera aux côtés du Maroc pour consolider ses dispositifs de protection.»
Poursuivant son intervention, il a mis en lumière les résultats concrets obtenus sur le terrain, constatant «une amélioration tangible de la prévention, de la détection et de la prise en charge des violences faites aux enfants», preuve, selon lui, de l’efficacité d’une approche intégrée et coordonnée.
Enfin, rappelant l’importance d’un engagement durable, M. Busco a réaffirmé la volonté constante de l’UE de soutenir le Maroc : «Chaque enfant doit pouvoir grandir en sécurité et en dignité. L’Union européenne demeurera aux côtés du Maroc pour consolider ses dispositifs de protection.»
Des résultats tangibles au service des enfants et des familles
Les réalisations du projet «Mobilisons-nous pour la prévention et la protection des enfants» témoignent de l’ampleur et de la profondeur de l’action menée. Quelque 873 enfants ont bénéficié d’un accompagnement individualisé, dont 80 hébergés au centre Bayti de Sidi Bernoussi et 58 formés aux métiers agricoles à la ferme-école de l’Association, offrant ainsi un cadre à la fois protecteur et formateur.
Dans le même temps, 335 séances de soutien psychologique ont été dispensées aux enfants et à leurs familles, apportant un appui indispensable dans la gestion des situations de vulnérabilité, tandis que 81 jeunes ont été orientés vers des services spécialisés en addictologie et en pédopsychiatrie, soulignant la dimension intégrée et adaptée du dispositif.
Parallèlement, l’action a touché les familles, cœur du projet : 386 d’entre elles ont reçu un accompagnement structuré dans leurs démarches sociojuridiques et dans le renforcement de leurs compétences parentales, conduisant à 40 réinsertions réussies.
Au-delà de l’urgence et de la réponse immédiate, le projet a pensé l’avenir : 75 projets de vie individualisés ont été élaborés avec des jeunes, dont plusieurs ont déjà intégré le marché du travail, traduisant la volonté de construire une trajectoire d’autonomie et de réussite.
Dans le même temps, 335 séances de soutien psychologique ont été dispensées aux enfants et à leurs familles, apportant un appui indispensable dans la gestion des situations de vulnérabilité, tandis que 81 jeunes ont été orientés vers des services spécialisés en addictologie et en pédopsychiatrie, soulignant la dimension intégrée et adaptée du dispositif.
Parallèlement, l’action a touché les familles, cœur du projet : 386 d’entre elles ont reçu un accompagnement structuré dans leurs démarches sociojuridiques et dans le renforcement de leurs compétences parentales, conduisant à 40 réinsertions réussies.
Au-delà de l’urgence et de la réponse immédiate, le projet a pensé l’avenir : 75 projets de vie individualisés ont été élaborés avec des jeunes, dont plusieurs ont déjà intégré le marché du travail, traduisant la volonté de construire une trajectoire d’autonomie et de réussite.
Prévenir, sensibiliser, mobiliser
L’un des axes majeurs du projet a consisté à impliquer directement les communautés locales dans la protection de l’enfance, reconnaissant leur rôle central dans l’accompagnement des jeunes et des familles. À travers des ateliers d’éducation par le sport, de santé sexuelle et reproductive et de prévention, plus de 2.000 enfants, jeunes et familles ont été sensibilisés, consolidant ainsi un socle de connaissances et de bonnes pratiques au sein des territoires d’intervention.
Cette démarche a privilégié la transmission horizontale : dix jeunes formés sont devenus à leur tour formateurs de 80 pairs, propageant les valeurs de respect, d’égalité et de participation au sein de leurs communautés. Par ce mécanisme, l’action ne se limite pas à une intervention ponctuelle : elle instaure un effet multiplicateur, favorisant l’appropriation locale et la continuité des pratiques.
Dans le même esprit, 33 acteurs associatifs et institutionnels ont bénéficié de formations ciblées, renforçant leurs compétences en matière de coordination et d’accompagnement des enfants en situation de vulnérabilité.
Cette démarche a privilégié la transmission horizontale : dix jeunes formés sont devenus à leur tour formateurs de 80 pairs, propageant les valeurs de respect, d’égalité et de participation au sein de leurs communautés. Par ce mécanisme, l’action ne se limite pas à une intervention ponctuelle : elle instaure un effet multiplicateur, favorisant l’appropriation locale et la continuité des pratiques.
Dans le même esprit, 33 acteurs associatifs et institutionnels ont bénéficié de formations ciblées, renforçant leurs compétences en matière de coordination et d’accompagnement des enfants en situation de vulnérabilité.
Quatre axes structurants pour un impact durable
Selon Yamna Taltit, le projet a été conçu pour assurer une intervention cohérente et pérenne. Ses axes combinent, explique-t-elle, accompagnement direct des enfants et des jeunes, renforcement des compétences des acteurs associatifs et institutionnels, sensibilisation communautaire et plaidoyer institutionnel, chacun contribuant à un dispositif global et intégré.
L’accompagnement direct a permis de conjuguer formation professionnelle, soutien psychologique et éducation préventive, plaçant l’enfant au centre d’un parcours personnalisé et durable. Cette approche a favorisé l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, tout en consolidant leur autonomie et leur participation active au sein de la société.
Le renforcement des compétences des acteurs associatifs et institutionnels a constitué un second levier essentiel. Par des formations ciblées et la diffusion de bonnes pratiques, le projet a amélioré la capacité de coordination et d’intervention des structures locales, inscrivant l’action dans une logique de continuité avec les politiques publiques nationales.
La sensibilisation communautaire, troisième axe, a visé à impliquer directement les familles et les territoires. En informant, en éduquant et en mobilisant les communautés, l’action a contribué à créer un environnement favorable à la protection de l’enfance, fondé sur la responsabilisation et la vigilance collective.
Enfin, le plaidoyer et la communication ont permis de traduire l’expérience du terrain en propositions concrètes auprès des institutions, tout en générant des outils participatifs.
L’accompagnement direct a permis de conjuguer formation professionnelle, soutien psychologique et éducation préventive, plaçant l’enfant au centre d’un parcours personnalisé et durable. Cette approche a favorisé l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, tout en consolidant leur autonomie et leur participation active au sein de la société.
Le renforcement des compétences des acteurs associatifs et institutionnels a constitué un second levier essentiel. Par des formations ciblées et la diffusion de bonnes pratiques, le projet a amélioré la capacité de coordination et d’intervention des structures locales, inscrivant l’action dans une logique de continuité avec les politiques publiques nationales.
La sensibilisation communautaire, troisième axe, a visé à impliquer directement les familles et les territoires. En informant, en éduquant et en mobilisant les communautés, l’action a contribué à créer un environnement favorable à la protection de l’enfance, fondé sur la responsabilisation et la vigilance collective.
Enfin, le plaidoyer et la communication ont permis de traduire l’expérience du terrain en propositions concrètes auprès des institutions, tout en générant des outils participatifs.
Une contribution aux réformes nationales
Au-delà de l’action sociale, le projet «Mobilisons-nous pour la prévention et la protection des enfants» a également contribué au renforcement du cadre législatif et institutionnel. Ainsi, Bayti s’est engagée activement dans plusieurs réformes structurantes, parmi lesquelles la refonte du Code de la famille, la révision de la procédure de «kafala» et l’élaboration du projet de loi sur la famille d’accueil, traduisant une ambition claire : instituer une protection durable et cohérente de l’enfance au Maroc.
Parallèlement, l’Association a enrichi le champ de la lutte contre les formes contemporaines de vulnérabilité, en apportant une contribution écrite à la prévention de l’exploitation sexuelle en ligne, en partenariat avec ECPAT International (End Child Prostitution and Trafficking, réseau mondial d’organisations non gouvernementales dédié à la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants).
Dans le prolongement de cette dynamique, l’engagement s’est également exprimé à travers la participation active des jeunes bénéficiaires du projet. Plusieurs d’entre eux ont porté leur voix dans des forums nationaux et internationaux, auprès de l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ainsi qu’à Beyrouth, Amman et Genève, témoignant ainsi du rôle croissant de la jeunesse marocaine dans la défense et la promotion des droits de l’enfant.
Parallèlement, l’Association a enrichi le champ de la lutte contre les formes contemporaines de vulnérabilité, en apportant une contribution écrite à la prévention de l’exploitation sexuelle en ligne, en partenariat avec ECPAT International (End Child Prostitution and Trafficking, réseau mondial d’organisations non gouvernementales dédié à la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants).
Dans le prolongement de cette dynamique, l’engagement s’est également exprimé à travers la participation active des jeunes bénéficiaires du projet. Plusieurs d’entre eux ont porté leur voix dans des forums nationaux et internationaux, auprès de l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ainsi qu’à Beyrouth, Amman et Genève, témoignant ainsi du rôle croissant de la jeunesse marocaine dans la défense et la promotion des droits de l’enfant.
