Organisé par l’Université Mohammed V (UM5) de Rabat, en partenariat avec l’Association internationale de sociologie (ISA) et l’Instance marocaine de sociologie, ce forum de portée mondiale propose un programme foisonnant de 1.329 sessions, animées par les 67 comités de recherche et groupes thématiques de l’ISA.
Au cœur des débats : les inégalités socio-environnementales, la résilience face aux crises globales et la revalorisation de la voix du Sud dans les discussions internationales. Autant de défis que la sociologie contemporaine est appelée à décrypter, dans un monde traversé par des mutations profondes.
Dans son allocution d’ouverture, Mohammed Rhachi, président de l’UM5, a salué une opportunité historique pour le Maroc de rayonner à l’échelle mondiale, en érigeant l’université marocaine en acteur ouvert, proactif et stratégiquement engagé. Il a souligné que ce Forum s’inscrit pleinement dans la vision de Sa Majesté le Roi, qui fait du savoir un levier de développement et de la justice une condition de stabilité. À ses yeux, cette manifestation positionne Rabat comme capitale mondiale du débat sociologique, capable de guider les trajectoires vers une justice sociale et environnementale à l’ère de l’Anthropocène.
Une lecture partagée par Geoffrey Pleyers, président de l’ISA, pour qui le Forum de Rabat marque un tournant stratégique. Il a insisté sur l’importance d’une sociologie critique, indépendante et solidaire, en mesure de contrer les fausses informations et de défendre les libertés académiques, indispensables à une prise de décision publique éclairée.
Quant à Allison Loconto, présidente du Forum, elle a mis en lumière la symbolique forte du choix de Rabat, carrefour de civilisations, et a insisté sur l’impératif de repenser les savoirs, d’inclure les voix marginalisées et de co-construire un avenir durable. Elle a également souligné que le concept d’Anthropocène pousse la sociologie à intégrer des formes de savoir longtemps écartées, pour mieux répondre aux urgences écologiques et sociales.
Le coordinateur national de l’Instance marocaine de sociologie, Abdelfattah Ezzine, a, pour sa part, rappelé que tout changement social véritable passe par l’alliance de la connaissance et de la gouvernance. Selon lui, la sociologie moderne se positionne comme un outil de diagnostic et d’ingénierie, capable d’éclairer les dysfonctionnements sociaux à travers une approche multidisciplinaire mobilisant tous les acteurs.
À noter que les travaux du Forum se tiennent jusqu’au 11 juillet dans plusieurs lieux emblématiques de Rabat, dont le Théâtre national Mohammed V, la Faculté des sciences de l’éducation, la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales , Souissi, l’École Mohammadia d’ingénieurs (EMI) et l’INSEA, qui accueille, pour la première fois, un Festival du film sociologique, intégré à la programmation officielle.
Au cœur des débats : les inégalités socio-environnementales, la résilience face aux crises globales et la revalorisation de la voix du Sud dans les discussions internationales. Autant de défis que la sociologie contemporaine est appelée à décrypter, dans un monde traversé par des mutations profondes.
Dans son allocution d’ouverture, Mohammed Rhachi, président de l’UM5, a salué une opportunité historique pour le Maroc de rayonner à l’échelle mondiale, en érigeant l’université marocaine en acteur ouvert, proactif et stratégiquement engagé. Il a souligné que ce Forum s’inscrit pleinement dans la vision de Sa Majesté le Roi, qui fait du savoir un levier de développement et de la justice une condition de stabilité. À ses yeux, cette manifestation positionne Rabat comme capitale mondiale du débat sociologique, capable de guider les trajectoires vers une justice sociale et environnementale à l’ère de l’Anthropocène.
Une lecture partagée par Geoffrey Pleyers, président de l’ISA, pour qui le Forum de Rabat marque un tournant stratégique. Il a insisté sur l’importance d’une sociologie critique, indépendante et solidaire, en mesure de contrer les fausses informations et de défendre les libertés académiques, indispensables à une prise de décision publique éclairée.
Quant à Allison Loconto, présidente du Forum, elle a mis en lumière la symbolique forte du choix de Rabat, carrefour de civilisations, et a insisté sur l’impératif de repenser les savoirs, d’inclure les voix marginalisées et de co-construire un avenir durable. Elle a également souligné que le concept d’Anthropocène pousse la sociologie à intégrer des formes de savoir longtemps écartées, pour mieux répondre aux urgences écologiques et sociales.
Le coordinateur national de l’Instance marocaine de sociologie, Abdelfattah Ezzine, a, pour sa part, rappelé que tout changement social véritable passe par l’alliance de la connaissance et de la gouvernance. Selon lui, la sociologie moderne se positionne comme un outil de diagnostic et d’ingénierie, capable d’éclairer les dysfonctionnements sociaux à travers une approche multidisciplinaire mobilisant tous les acteurs.
À noter que les travaux du Forum se tiennent jusqu’au 11 juillet dans plusieurs lieux emblématiques de Rabat, dont le Théâtre national Mohammed V, la Faculté des sciences de l’éducation, la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales , Souissi, l’École Mohammadia d’ingénieurs (EMI) et l’INSEA, qui accueille, pour la première fois, un Festival du film sociologique, intégré à la programmation officielle.
