Ciel orange, gros nuages de poussière, bruits de vents assourdissants... ces scènes «surréalistes» qui font presque froid dans le dos deviennent de plus en plus fréquentes ces derniers temps, à cause des fortes rafales de vent avec chasse-poussières qui frappent le Maroc. Depuis mercredi dernier, de nombreuses personnes partagent sur les réseaux sociaux le Bulletin d’alerte de niveau de vigilance orange émis par la Direction générale de la météorologie pour annoncer les rafales de vent les jeudi et vendredi dans plusieurs provinces du Royaume. Beaucoup se demandent pourquoi ce phénomène devient fréquent.
Contacté par nos soins, Houssein Bouabed, responsable de la communication à la Direction de la météorologie, souligne que cela est dû à une dépression atmosphérique majeure et que la situation s’accentue, car les sols sont secs en raison de l'absence de précipitations au cours des derniers mois. «Il convient de noter que ces vents forts accompagnés de poussières, sur les régions du Tangérois, du Rif, du littoral méditerranéen, et sur le nord-est du Royaume sont le résultat de la circulation d'un courant rapide d'Ouest dans l'extrême nord du pays, généré sous l'influence d'une profonde dépression de 980 millibars centrée à l'ouest des îles britanniques et provoquant une tempête de vent en France avec une intensité de vent atteignant 150 km/h», explique le spécialiste. Et d’ajouter que «dans notre pays, en raison de l'éloignement du centre de la dépression, les vents sont moins intenses, car la vitesse maximale attendue devrait être inférieure à 90 km».
Bouabed rappelle que les rafales de vent fort accompagnées de soulèvement de poussières (de 70 à 90 km/h) ont intéressé jeudi les régions de Tétouan, Al Hoceïma, M'diq-Fnideq, Fahs-Anjra, Tanger-Assilah, Chefchaouen, Taourirt, Oujda-Angad, Guercif, Boulmane, Taza, Darwech et Berkane, et vendredi les provinces de Nador, Jerada et Figuig. «Il faut savoir que ce n'est pas la première fois que des vents forts frappent les villes côtières. Ces villes, situées sur la côte atlantique, sont parfois exposées à des conditions météorologiques variables, y compris des vents forts en particulier pendant les saisons hivernales en raison de divers facteurs météorologiques tels que les dépressions atmosphériques creuses comme cela a été le cas dimanche 22 octobre 2023. Le 1er mars 2018, des vents forts avaient provoqué de lourds dégâts à Casablanca et Rabat et d’autres villes. Notons que le record des vents enregistré à Casablanca est de 154 km/h le 28 février 1965».
En provoquant des remontées de poussière dans l'air, ces vents peuvent s’avérer très dangereux puisqu’ils peuvent réduire la visibilité sur les routes et provoquer des accidents de circulation comme cela a été le cas le 22 octobre dernier. «Vu les circonstances météorologiques, on recommande aux usagers des routes dans les régions concernées de faire preuve de vigilance et de bien se renseigner sur les conditions de circulation avant tout déplacement. Les remontées de poussière dans l'air réduisent la visibilité sur les routes. Il faut donc ralentir ou carrément s’arrêter en cas de baisse de visibilité et lors des rafales de vent. Il faut également prendre garde aux chutes d’arbres ou d’objets et rangez les objets exposés au vent», recommande le spécialiste.
Contacté par nos soins, Houssein Bouabed, responsable de la communication à la Direction de la météorologie, souligne que cela est dû à une dépression atmosphérique majeure et que la situation s’accentue, car les sols sont secs en raison de l'absence de précipitations au cours des derniers mois. «Il convient de noter que ces vents forts accompagnés de poussières, sur les régions du Tangérois, du Rif, du littoral méditerranéen, et sur le nord-est du Royaume sont le résultat de la circulation d'un courant rapide d'Ouest dans l'extrême nord du pays, généré sous l'influence d'une profonde dépression de 980 millibars centrée à l'ouest des îles britanniques et provoquant une tempête de vent en France avec une intensité de vent atteignant 150 km/h», explique le spécialiste. Et d’ajouter que «dans notre pays, en raison de l'éloignement du centre de la dépression, les vents sont moins intenses, car la vitesse maximale attendue devrait être inférieure à 90 km».
Bouabed rappelle que les rafales de vent fort accompagnées de soulèvement de poussières (de 70 à 90 km/h) ont intéressé jeudi les régions de Tétouan, Al Hoceïma, M'diq-Fnideq, Fahs-Anjra, Tanger-Assilah, Chefchaouen, Taourirt, Oujda-Angad, Guercif, Boulmane, Taza, Darwech et Berkane, et vendredi les provinces de Nador, Jerada et Figuig. «Il faut savoir que ce n'est pas la première fois que des vents forts frappent les villes côtières. Ces villes, situées sur la côte atlantique, sont parfois exposées à des conditions météorologiques variables, y compris des vents forts en particulier pendant les saisons hivernales en raison de divers facteurs météorologiques tels que les dépressions atmosphériques creuses comme cela a été le cas dimanche 22 octobre 2023. Le 1er mars 2018, des vents forts avaient provoqué de lourds dégâts à Casablanca et Rabat et d’autres villes. Notons que le record des vents enregistré à Casablanca est de 154 km/h le 28 février 1965».
En provoquant des remontées de poussière dans l'air, ces vents peuvent s’avérer très dangereux puisqu’ils peuvent réduire la visibilité sur les routes et provoquer des accidents de circulation comme cela a été le cas le 22 octobre dernier. «Vu les circonstances météorologiques, on recommande aux usagers des routes dans les régions concernées de faire preuve de vigilance et de bien se renseigner sur les conditions de circulation avant tout déplacement. Les remontées de poussière dans l'air réduisent la visibilité sur les routes. Il faut donc ralentir ou carrément s’arrêter en cas de baisse de visibilité et lors des rafales de vent. Il faut également prendre garde aux chutes d’arbres ou d’objets et rangez les objets exposés au vent», recommande le spécialiste.