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«Le tiers secteur au cœur des transformations porteuses de progrès social» est le thème de la troisième édition du Forum WeXchange qui a eu lieu jeudi 17 octobre à Casablanca. Organisée par la Fondation Abdelkader Bensalah, cette édition met à l’honneur le tiers secteur marocain, dans l’objectif de faire de l’innovation sociale un levier pour la co-construction d’une société durable et inclusive. «Le Forum WeXchange devient un espace incontournable pour échanger et réfléchir sur les transformations sociales qui touchent le Maroc, en plaçant le tiers secteur au cœur du progrès. Cette troisième édition, placée sous le thème “Le tiers secteur au cœur des transformations porteuses de progrès social”, se concentre sur la contribution essentielle du tiers secteur aux grands défis contemporains, tels que l’inclusion sociale et le développement durable. Nos objectifs spécifiques incluent la sensibilisation aux avancées en matière d’innovation sociale, l’exposition des initiatives réussies et le renforcement des collaborations intersectorielles pour créer un impact social durable», souligne Tarik Maâroufi, directeur général de la Fondation Abdelkader Bensalah, dans une déclaration accordée au journal «Le Matin». Et d’ajouter que «le thème central du Forum, qui explore le rôle du tiers secteur comme moteur de transformation sociale, est sans doute le plus crucial. En particulier, la thématique de l’inclusion sociale est essentielle, car elle répond à la nécessité d’engager les jeunes, les femmes et les personnes vulnérables dans des initiatives à fort impact social. Le tiers secteur joue un rôle clé en offrant des opportunités à ceux qui sont souvent marginalisés, leur permettant de se prendre en charge pour ainsi contribuer activement au développement socioéconomique du pays». Le directeur de la Fondation a, par ailleurs, souligné que cette édition du Forum WeXchange vise à aboutir à des résolutions concrètes, notamment en matière de collaboration intersectorielle. «Nous souhaitons que des solutions pratiques émergent pour soutenir les initiatives sociales innovantes, que des partenariats stratégiques se nouent et que le rôle du tiers secteur soit davantage reconnu dans la mise en œuvre des politiques publiques. Ce forum vise à être un catalyseur de transformation sociale durable».
Une meilleure structuration du tiers secteur : un impératif pour le progrès.
De son côté, Hamid Bouchikhi, professeur de management à ESSEC Business School en France, a insisté sur la nécessité d’élever le tiers secteur au niveau du nouveau modèle de développement. «Il est impératif de conférer au tiers secteur une place stratégique dans l’évolution socio-économique de notre pays. Nous devons apprendre des exemples réussis à l’international, notamment de la Corée du Sud, qui a su, grâce à un tiers secteur solide, transformer des domaines clés comme l’éducation et la santé. Cette approche a permis non seulement de massifier ces secteurs, mais également de les rendre plus accessibles et performants. Nous devons oser l’innovation, sortir des schémas traditionnels et offrir au tiers secteur un rôle majeur, car c’est par son engagement que nous pourrons véritablement accélérer notre développement et répondre aux besoins croissants de la société», a indiqué Bouchikhi.
Pour sa part, Aïcha Errefai, directrice générale de l’Office du développement de la coopération (ODCO), a affirmé qu’il est temps de revoir notre conception du tiers secteur et de reconnaître pleinement son potentiel à transformer profondément notre société. «Ce secteur peut véritablement changer beaucoup de choses, mais il est encore freiné par des problèmes de structuration et un manque de synergie entre les différentes parties prenantes. Pour qu’il devienne un acteur clé du développement, il est crucial de mettre en place des points de convergence, de renforcer sa structuration institutionnelle, et d’établir un cadre légal solide. Cela passera également par le développement de partenariats stratégiques et par l’exploitation des opportunités offertes par la digitalisation et l’innovation sociale».
Une meilleure structuration du tiers secteur : un impératif pour le progrès.
De son côté, Hamid Bouchikhi, professeur de management à ESSEC Business School en France, a insisté sur la nécessité d’élever le tiers secteur au niveau du nouveau modèle de développement. «Il est impératif de conférer au tiers secteur une place stratégique dans l’évolution socio-économique de notre pays. Nous devons apprendre des exemples réussis à l’international, notamment de la Corée du Sud, qui a su, grâce à un tiers secteur solide, transformer des domaines clés comme l’éducation et la santé. Cette approche a permis non seulement de massifier ces secteurs, mais également de les rendre plus accessibles et performants. Nous devons oser l’innovation, sortir des schémas traditionnels et offrir au tiers secteur un rôle majeur, car c’est par son engagement que nous pourrons véritablement accélérer notre développement et répondre aux besoins croissants de la société», a indiqué Bouchikhi.
Pour sa part, Aïcha Errefai, directrice générale de l’Office du développement de la coopération (ODCO), a affirmé qu’il est temps de revoir notre conception du tiers secteur et de reconnaître pleinement son potentiel à transformer profondément notre société. «Ce secteur peut véritablement changer beaucoup de choses, mais il est encore freiné par des problèmes de structuration et un manque de synergie entre les différentes parties prenantes. Pour qu’il devienne un acteur clé du développement, il est crucial de mettre en place des points de convergence, de renforcer sa structuration institutionnelle, et d’établir un cadre légal solide. Cela passera également par le développement de partenariats stratégiques et par l’exploitation des opportunités offertes par la digitalisation et l’innovation sociale».
