À l’approche de la 8e Semaine mondiale des Nations Unies pour la sécurité routière, qui se déroulera du 12 au 18 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met la mobilité active au centre du débat. Le thème choisi cette année, « Rendre la marche et le vélo plus sûrs », résonne comme une urgence, alors que les piétons et cyclistes continuent de payer un lourd tribut sur les routes.
Chaque année, près de 1,2 million de personnes perdent la vie dans des accidents de la route. Parmi elles, plus d’un quart sont des usagers vulnérables, des piétons ou des cyclistes. Ce chiffre alarmant est aggravé par le manque d’aménagements adaptés : seulement 0,2 % des routes dans le monde sont dotées de pistes cyclables, et de nombreuses zones urbaines ne disposent toujours pas de trottoirs sûrs ni de passages piétons bien conçus.
Face à cette réalité, l’OMS propose une nouvelle boîte à outils destinée à accompagner les gouvernements, les urbanistes, les acteurs de la santé publique et la société civile. Objectif : repenser les politiques de mobilité en intégrant pleinement la marche et le vélo comme modes de transport sûrs, durables et équitables.
“Marcher et pédaler améliorent la santé et rendent les villes plus durables. Chaque trajet compte pour réduire la pollution, les embouteillages et les maladies”, rappelle le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. “Mais nous devons rendre ces modes de déplacement plus sûrs pour qu’ils deviennent une option réelle pour tous”.
La boîte à outils préconise des mesures concrètes : intégrer la mobilité active dans toutes les politiques publiques, créer des infrastructures sûres comme des pistes cyclables protégées et des trottoirs continus, fixer des limitations de vitesse adaptées, et sensibiliser les citoyens par des campagnes d’information. L’OMS recommande aussi l’usage d’incitations financières pour encourager les comportements durables.
À ce jour, moins d’un tiers des pays disposent d’une stratégie nationale en faveur de la marche ou du vélo, et les tendances ne sont pas rassurantes. Entre 2011 et 2021, les décès de piétons ont augmenté de 42 % en Asie du Sud-Est, tandis que ceux des cyclistes ont grimpé de 88 % dans la région du Pacifique occidental et de 50 % en Europe.
En soutien à cette campagne mondiale, plus de 400 organisations membres de l’Alliance mondiale des ONG pour la sécurité routière, réparties dans une centaine de pays, se mobilisent cette semaine pour réclamer des mesures fortes.
“Il est urgent de rendre plus sûr ce qui devrait être notre moyen de transport le plus naturel. C’est essentiel non seulement pour la sécurité routière, mais aussi pour la santé, l’équité et le climat”, alerte Étienne Krug, directeur du Département des déterminants sociaux de la santé de l’OMS. Il en appelle à une action collective impliquant tous les secteurs : transports, santé, éducation, urbanisme.
L’appel est lancé ! Il reste à espérer que la volonté politique suivra, pour que marcher ou pédaler ne soit plus un risque, mais un droit garanti dans chaque ville, chaque quartier, chaque pays.
Chaque année, près de 1,2 million de personnes perdent la vie dans des accidents de la route. Parmi elles, plus d’un quart sont des usagers vulnérables, des piétons ou des cyclistes. Ce chiffre alarmant est aggravé par le manque d’aménagements adaptés : seulement 0,2 % des routes dans le monde sont dotées de pistes cyclables, et de nombreuses zones urbaines ne disposent toujours pas de trottoirs sûrs ni de passages piétons bien conçus.
Face à cette réalité, l’OMS propose une nouvelle boîte à outils destinée à accompagner les gouvernements, les urbanistes, les acteurs de la santé publique et la société civile. Objectif : repenser les politiques de mobilité en intégrant pleinement la marche et le vélo comme modes de transport sûrs, durables et équitables.
“Marcher et pédaler améliorent la santé et rendent les villes plus durables. Chaque trajet compte pour réduire la pollution, les embouteillages et les maladies”, rappelle le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. “Mais nous devons rendre ces modes de déplacement plus sûrs pour qu’ils deviennent une option réelle pour tous”.
La boîte à outils préconise des mesures concrètes : intégrer la mobilité active dans toutes les politiques publiques, créer des infrastructures sûres comme des pistes cyclables protégées et des trottoirs continus, fixer des limitations de vitesse adaptées, et sensibiliser les citoyens par des campagnes d’information. L’OMS recommande aussi l’usage d’incitations financières pour encourager les comportements durables.
À ce jour, moins d’un tiers des pays disposent d’une stratégie nationale en faveur de la marche ou du vélo, et les tendances ne sont pas rassurantes. Entre 2011 et 2021, les décès de piétons ont augmenté de 42 % en Asie du Sud-Est, tandis que ceux des cyclistes ont grimpé de 88 % dans la région du Pacifique occidental et de 50 % en Europe.
En soutien à cette campagne mondiale, plus de 400 organisations membres de l’Alliance mondiale des ONG pour la sécurité routière, réparties dans une centaine de pays, se mobilisent cette semaine pour réclamer des mesures fortes.
“Il est urgent de rendre plus sûr ce qui devrait être notre moyen de transport le plus naturel. C’est essentiel non seulement pour la sécurité routière, mais aussi pour la santé, l’équité et le climat”, alerte Étienne Krug, directeur du Département des déterminants sociaux de la santé de l’OMS. Il en appelle à une action collective impliquant tous les secteurs : transports, santé, éducation, urbanisme.
L’appel est lancé ! Il reste à espérer que la volonté politique suivra, pour que marcher ou pédaler ne soit plus un risque, mais un droit garanti dans chaque ville, chaque quartier, chaque pays.