Le chercheur en ressources hydriques, Adel Moumen, de l'Université Ibn Tofail à Kénitra, a réussi à développer avec un groupe de pairs un modèle mathématique pour optimiser le stockage de l'eau dans les régions désertiques. Ce travail couronne des années de recherche et de développement dans la gestion des ressources en eau et représente une étape importante vers l'application de solutions innovantes pour faire face à la pénurie d'eau dans les zones désertiques, notamment dans la région de Zagora, plus précisément dans la plaine de Feija.
Le jeune chercheur marocain a indiqué que ce modèle a nécessité environ six ans de travail, notant que l’étude a bénéficié du soutien de Dr. Fatima Zahra El Ghazali, experte en hydrogéologie et de l'enseignant-chercheur Abdelhaq Najjar. Le résumé de l'étude publiée dans une revue scientifique de renom (Q1), souligne que les régions du sud-est du Maroc souffrent de la sécheresse, ce qui a entraîné une baisse du niveau des nappes phréatiques. Et bien que des inondations saisonnières sont enregistrées dans ces régions, celles-ci ne contribuent pas suffisamment aux réserves d'eau en raison du manque d'infrastructures pour collecter les eaux pluviales.
Le modèle développé propose une approche intégrée pour identifier les sites optimaux de collecte des eaux pluviales dans la plaine de Feija, dans la région de Zagora. Elle s'est appuyée sur des données de terrain, des systèmes d'information géographique (SIG) et la télédétection pour déterminer les zones propices à la collecte d’eau. Les résultats montrent des perspectives prometteuses, avec la possibilité de collecter des eaux sur 5,24% de la zone étudiée, et une précision cartographique de 86%. Huit sites de collecte ont été identifiés et proposés aux décideurs afin de mettre en place une stratégie garantissant la durabilité de l'approvisionnement en eau dans la région. Adel Moumen a assuré que son équipe de recherche est prête à partager gratuitement les résultats de l’étude afin d’accélérer la construction des infrastructures nécessaires.
Le jeune chercheur marocain a indiqué que ce modèle a nécessité environ six ans de travail, notant que l’étude a bénéficié du soutien de Dr. Fatima Zahra El Ghazali, experte en hydrogéologie et de l'enseignant-chercheur Abdelhaq Najjar. Le résumé de l'étude publiée dans une revue scientifique de renom (Q1), souligne que les régions du sud-est du Maroc souffrent de la sécheresse, ce qui a entraîné une baisse du niveau des nappes phréatiques. Et bien que des inondations saisonnières sont enregistrées dans ces régions, celles-ci ne contribuent pas suffisamment aux réserves d'eau en raison du manque d'infrastructures pour collecter les eaux pluviales.
Le modèle développé propose une approche intégrée pour identifier les sites optimaux de collecte des eaux pluviales dans la plaine de Feija, dans la région de Zagora. Elle s'est appuyée sur des données de terrain, des systèmes d'information géographique (SIG) et la télédétection pour déterminer les zones propices à la collecte d’eau. Les résultats montrent des perspectives prometteuses, avec la possibilité de collecter des eaux sur 5,24% de la zone étudiée, et une précision cartographique de 86%. Huit sites de collecte ont été identifiés et proposés aux décideurs afin de mettre en place une stratégie garantissant la durabilité de l'approvisionnement en eau dans la région. Adel Moumen a assuré que son équipe de recherche est prête à partager gratuitement les résultats de l’étude afin d’accélérer la construction des infrastructures nécessaires.