"Il s'agit d'un moyen novateur de générer des ressources pour aider à financer la mise en oeuvre des accords internationaux de lutte contre le tabagisme", a déclaré Adriana Blanco, responsable du secrétariat de la Convention-cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac (CCLAT).
Selon l'OMS, le tabac tue chaque année plus de huit millions de personnes dans le monde, dont 1,3 million de fumeurs passifs.
La création de ce fonds a été décidée lors de la troisième conférence de suivi du protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac (MOP3), qui a débouché sur un engagement à renforcer la lutte contre le commerce illicite du tabac en recourant à la technologie et à la coopération internationale. Elle fait suite à la 10e réunion de la CCLAT, qui s'est achevée samedi par un accord sur la protection de l'environnement. La convention-cadre, en vigueur depuis 2005, compte 183 signataires, tandis que le protocole, en vigueur depuis 2018, n'en compte que 68.
"Nous envisageons un capital de 25 millions de dollars pour le protocole et un capital de 50 millions de dollars pour la convention-cadre, qui seront gérés ensemble", a expliqué Mme Blanco.
Environ 10% du marché mondial des cigarettes est illicite, mais dans certains pays, ce chiffre dépasse 50%, selon les estimations de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS). "Il est clairement établi (...) que l'industrie du tabac est impliquée dans le commerce illicite, même si elle affirme en être la victime", a affirmé Mme Blanco.
Certaines ONG estiment que l'industrie du tabac exagère les chiffres de la contrebande de cigarettes afin d'inciter les gouvernements à réduire les taxes sur le tabac.
Selon l'OMS, le tabac tue chaque année plus de huit millions de personnes dans le monde, dont 1,3 million de fumeurs passifs.
La création de ce fonds a été décidée lors de la troisième conférence de suivi du protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac (MOP3), qui a débouché sur un engagement à renforcer la lutte contre le commerce illicite du tabac en recourant à la technologie et à la coopération internationale. Elle fait suite à la 10e réunion de la CCLAT, qui s'est achevée samedi par un accord sur la protection de l'environnement. La convention-cadre, en vigueur depuis 2005, compte 183 signataires, tandis que le protocole, en vigueur depuis 2018, n'en compte que 68.
"Nous envisageons un capital de 25 millions de dollars pour le protocole et un capital de 50 millions de dollars pour la convention-cadre, qui seront gérés ensemble", a expliqué Mme Blanco.
Environ 10% du marché mondial des cigarettes est illicite, mais dans certains pays, ce chiffre dépasse 50%, selon les estimations de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS). "Il est clairement établi (...) que l'industrie du tabac est impliquée dans le commerce illicite, même si elle affirme en être la victime", a affirmé Mme Blanco.
Certaines ONG estiment que l'industrie du tabac exagère les chiffres de la contrebande de cigarettes afin d'inciter les gouvernements à réduire les taxes sur le tabac.