Pour expliquer cette situation, Mustapha Benramel, expert environnemental et président de l’Association des phares écologiques pour le développement et le climat, contacté par Assahra Maghribia, indique que ces vagues de chaleur ne sont ni conjoncturelles ni exceptionnelles. Selon lui, « elles reflètent une dynamique climatique en mutation, liée à un ensemble de facteurs mondiaux et locaux contribuant à l’instauration d’un modèle climatique plus extrême ».
Concernant les raisons derrières cette canicule persistante, Benramel souligne cite : l’arrivée de masses d’air chaudes et sèches en provenance du Sahara, favorisée par un dérèglement du courant-jet (Jet Stream). Ce changement de trajectoire atmosphérique permet à ces vagues d’air brûlant de remonter vers le nord et d’atteindre plusieurs régions du Royaume.
L’expert ajoute également le réchauffement climatique, qui intensifie ces événements climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur. Le manque de précipitations et l’assèchement des sols n’ont fait qu’empirer la situation. Résultat : les surfaces surchauffent, en particulier dans les zones urbaines, particulièrement vulnérables à une hausse rapide des températures.
L’expert environnemental souligne en outre que la hausse des températures résulte d’un enchevêtrement de causes naturelles et humaines. Il rappelle que la position géographique du Maroc, notamment sa proximité avec le Sahara, accentue l’impact des masses d’air chaudes. Il note aussi que « les vents d’est, connus localement sous le nom de "chergui", constituent un autre facteur aggravant, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de vents secs ».
À cela s’ajoutent la diminution des surfaces forestières, l’étalement urbain non maîtrisé et l’absence de ventilation naturelle suffisante dans les tissus urbains, autant de phénomènes qui affaiblissent les défenses naturelles contre les excès thermiques.
Par ailleurs, Benramel alerte sur le fait que le Maroc « est exposé à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, à moins de réduire sérieusement les impacts humains, et d’adopter des politiques environnementales strictes en matière d’énergie et de préservation forestière ».
Il appelle aussi à la mise en place de stratégies urbaines respectueuses du climat, incluant la généralisation des espaces verts, la limitation des matériaux absorbant la chaleur, la promotion des modes de transport durables, et un large effort de sensibilisation environnementale.
Concernant les raisons derrières cette canicule persistante, Benramel souligne cite : l’arrivée de masses d’air chaudes et sèches en provenance du Sahara, favorisée par un dérèglement du courant-jet (Jet Stream). Ce changement de trajectoire atmosphérique permet à ces vagues d’air brûlant de remonter vers le nord et d’atteindre plusieurs régions du Royaume.
L’expert ajoute également le réchauffement climatique, qui intensifie ces événements climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur. Le manque de précipitations et l’assèchement des sols n’ont fait qu’empirer la situation. Résultat : les surfaces surchauffent, en particulier dans les zones urbaines, particulièrement vulnérables à une hausse rapide des températures.
L’expert environnemental souligne en outre que la hausse des températures résulte d’un enchevêtrement de causes naturelles et humaines. Il rappelle que la position géographique du Maroc, notamment sa proximité avec le Sahara, accentue l’impact des masses d’air chaudes. Il note aussi que « les vents d’est, connus localement sous le nom de "chergui", constituent un autre facteur aggravant, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de vents secs ».
Les villes marocaines subissent les effets de « l’îlot de chaleur »
« les villes marocaines, notamment celles situées à l’intérieur des terres, subissent de plus en plus les effets de l’îlot de chaleur urbain, un phénomène qui rend les températures nettement plus élevées qu’en milieu rural environnant, en raison de l’absorption de la chaleur par les structures en béton et en asphalte, puis de sa restitution», affirme Benramel.À cela s’ajoutent la diminution des surfaces forestières, l’étalement urbain non maîtrisé et l’absence de ventilation naturelle suffisante dans les tissus urbains, autant de phénomènes qui affaiblissent les défenses naturelles contre les excès thermiques.
Par ailleurs, Benramel alerte sur le fait que le Maroc « est exposé à des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et intenses, à moins de réduire sérieusement les impacts humains, et d’adopter des politiques environnementales strictes en matière d’énergie et de préservation forestière ».
Il appelle aussi à la mise en place de stratégies urbaines respectueuses du climat, incluant la généralisation des espaces verts, la limitation des matériaux absorbant la chaleur, la promotion des modes de transport durables, et un large effort de sensibilisation environnementale.
