La presbytie, ce trouble de la vision de près qui pousse à tendre le bras pour lire un message ou à chercher ses lunettes de lecture, touche la quasi-totalité des adultes après 45 ans. Rien qu’aux États-Unis, près de 128 millions de personnes vivent avec cette gêne visuelle. Pour leur offrir une alternative aux verres correcteurs, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a approuvé VIZZ, une solution ophtalmique à base d’aceclidini 1,44 %, développée par LENZ Therapeutics. Administré une fois par jour, ce collyre promet d’améliorer la vision de près en une demi-heure seulement, avec un effet pouvant durer jusqu’à dix heures.
Son action repose sur la contraction du muscle sphincter de l’iris, qui rétrécit la pupille et crée un « effet trou d’épingle » comparable à celui d’un objectif photographique. Ce mécanisme augmente la profondeur de champ, rendant les objets proches plus nets, sans altérer la vision à distance. Autre atout, l’aceclidini stimule très peu le muscle ciliaire, limitant ainsi la sensation de lourdeur ou de tension autour des yeux observée avec certains collyres existants.
L’approbation de VIZZ repose sur trois études cliniques de phase 3 menées auprès de plus de 680 participants. Les deux premières ont évalué un usage quotidien pendant 42 jours auprès de 466 personnes, tandis que la troisième a suivi 217 patients sur six mois pour mesurer la tolérance à long terme. Les résultats ont montré une amélioration rapide et durable de la vision de près, sans effet indésirable grave sur plus de 30.000 jours de traitement. Les effets secondaires les plus fréquents, selon le développeur du traitement, étaient une irritation légère à l’instillation, une vision assombrie temporaire ou de légers maux de tête, tous transitoires et sans conséquence durable.
Avant toute utilisation, le laboratoire à l’origine de VIZZ rappelle plusieurs précautions essentielles :
Son action repose sur la contraction du muscle sphincter de l’iris, qui rétrécit la pupille et crée un « effet trou d’épingle » comparable à celui d’un objectif photographique. Ce mécanisme augmente la profondeur de champ, rendant les objets proches plus nets, sans altérer la vision à distance. Autre atout, l’aceclidini stimule très peu le muscle ciliaire, limitant ainsi la sensation de lourdeur ou de tension autour des yeux observée avec certains collyres existants.
L’approbation de VIZZ repose sur trois études cliniques de phase 3 menées auprès de plus de 680 participants. Les deux premières ont évalué un usage quotidien pendant 42 jours auprès de 466 personnes, tandis que la troisième a suivi 217 patients sur six mois pour mesurer la tolérance à long terme. Les résultats ont montré une amélioration rapide et durable de la vision de près, sans effet indésirable grave sur plus de 30.000 jours de traitement. Les effets secondaires les plus fréquents, selon le développeur du traitement, étaient une irritation légère à l’instillation, une vision assombrie temporaire ou de légers maux de tête, tous transitoires et sans conséquence durable.
Avant toute utilisation, le laboratoire à l’origine de VIZZ rappelle plusieurs précautions essentielles :
- ne pas utiliser VIZZ en cas d’allergie à l’un de ses composants ;
- retirer les lentilles de contact avant l’instillation et les remettre dix minutes plus tard ;
- respecter un intervalle d’au moins cinq minutes entre l’application de VIZZ et celle d’un autre collyre ;
- éviter de conduire ou d’utiliser des machines tant que la vision reste floue.
- redoubler de prudence la nuit ou en faible luminosité, en raison d’un possible assombrissement temporaire.
