Le médicament «Zepbound» des laboratoires américains Eli Lilly pour le traitement de l’obésité sera disponible en pharmacie aux États-Unis dès la fin de l’année. Il a décroché l’autorisation de la FDA américaine (Food and Drug Administration) le 8 novembre dernier. «C’est un médicament à base de “Tirzepatide”, destiné à prendre en charge l’obésité ou le surpoids. Il a montré son efficacité en réduisant le poids d’environ 20% après 17 mois de traitement chez des catégories bien définies de personnes ayant des problèmes de surpoids. C’est une perte de poids considérable pour un médicament, c’est même comparable à la chirurgie bariatrique», indique Dr Tayeb Hamdi, médecin, chercheur en politiques et systèmes de santé. Et de souligner que «les nouveaux médicaments, comme le “Zepbound”, sont porteurs d’espoir pour les personnes souffrant d’obésité, mais sans prétention, à ce jour, ni pour guérir ou éradiquer le diabète, ni pour être une solution miracle au problème de l’obésité et du surpoids».
Dr Hamdi souligne que le «Zepbound» est le deuxième nom commercial de la molécule «Tirzepatide» issue des recherches des laboratoires Eli Lilly. «La première version “Mounjaro” destinée au traitement du diabète a été mise sur les marchés pharmaceutiques américains et européens depuis plusieurs mois déjà. Le “Zepbound” est la seconde version, conditionnement et dosages différents, destiné à prendre en charge les problèmes de l’obésité et du surpoids», explique-t-il. «Il est à noter que le “Zepbound” n’est pas le premier médicament du genre. Le “Wegovy” (de la molécule “Semaglutide”), qui réduit le poids de 12% environ, est commercialisé depuis quelques années par un laboratoire danois Novo Nordisk. Les deux molécules (le “Semaglutide” et le “Tirzepatide”) agissent selon des mécanismes nouveaux pour le traitement du diabète de type 2», poursuit le médecin.
Ce dernier précise que ces deux molécules agissent sur les récepteurs cérébraux en imitant l’action de deux hormones digestives produites par le système digestif après avoir mangé. Une hormone aide à réduire l’appétit et à réduire la quantité de nourriture, tandis que la seconde améliore la façon dont le corps décompose le sucre et les graisses. «Les deux molécules retardent la vidange gastrique donnant au cerveau une sensation de satiété. Le «Tirzepatide» cible deux hormones, le «Semaglutide» n’en cible qu’une, d’où la supériorité de «Zepbound»», développe Dr Hamdi. «Mais si ce traitement donne de l’espoir pour les personnes en obésité morbide ou en surpoids associé à d’autres facteurs de risque, l’abus de l’usage de ce médicament par des personnes sans indication formelle et juste pour perdre quelques kilos pose problème. La balance bénéfice/risque n’a été étudiée que pour des indications bien précises : des personnes en obésité franche avec un IMC (indice de masse corporelle, Ndlr) supérieur à 30, ou des personnes en surpoids avec un IMC supérieur à 27 souffrant d’au moins d’un autre facteur de risque comme l’hypertension artérielle, l’hyper-cholestérolémie ou le diabète de type 2», alerte-t-il
Dr Hamdi souligne que le «Zepbound» est le deuxième nom commercial de la molécule «Tirzepatide» issue des recherches des laboratoires Eli Lilly. «La première version “Mounjaro” destinée au traitement du diabète a été mise sur les marchés pharmaceutiques américains et européens depuis plusieurs mois déjà. Le “Zepbound” est la seconde version, conditionnement et dosages différents, destiné à prendre en charge les problèmes de l’obésité et du surpoids», explique-t-il. «Il est à noter que le “Zepbound” n’est pas le premier médicament du genre. Le “Wegovy” (de la molécule “Semaglutide”), qui réduit le poids de 12% environ, est commercialisé depuis quelques années par un laboratoire danois Novo Nordisk. Les deux molécules (le “Semaglutide” et le “Tirzepatide”) agissent selon des mécanismes nouveaux pour le traitement du diabète de type 2», poursuit le médecin.
Ce dernier précise que ces deux molécules agissent sur les récepteurs cérébraux en imitant l’action de deux hormones digestives produites par le système digestif après avoir mangé. Une hormone aide à réduire l’appétit et à réduire la quantité de nourriture, tandis que la seconde améliore la façon dont le corps décompose le sucre et les graisses. «Les deux molécules retardent la vidange gastrique donnant au cerveau une sensation de satiété. Le «Tirzepatide» cible deux hormones, le «Semaglutide» n’en cible qu’une, d’où la supériorité de «Zepbound»», développe Dr Hamdi. «Mais si ce traitement donne de l’espoir pour les personnes en obésité morbide ou en surpoids associé à d’autres facteurs de risque, l’abus de l’usage de ce médicament par des personnes sans indication formelle et juste pour perdre quelques kilos pose problème. La balance bénéfice/risque n’a été étudiée que pour des indications bien précises : des personnes en obésité franche avec un IMC (indice de masse corporelle, Ndlr) supérieur à 30, ou des personnes en surpoids avec un IMC supérieur à 27 souffrant d’au moins d’un autre facteur de risque comme l’hypertension artérielle, l’hyper-cholestérolémie ou le diabète de type 2», alerte-t-il