Le problème résulte de la profusion des pseudo-mécaniciens, ces charlatans en mécanique qui prétendent tout savoir mais qui, en fin de compte, causent plus de torts à la machine qu'ils n'en réparent. L'automobiliste qui tombe entre leurs griffes se retrouve avec un problème mal ou non résolu, une bourse fortement allégée et une profonde confusion quant à «ce qui ne tourne pas rond».
Certes, certains mécaniciens, n'ayant eu aucune formation à ce titre et qui ont appris sur le tas, peuvent être qualifiés de faiseurs de miracles. Ils détectent la panne, quelle que soit sa nature et quelle que soit la marque du véhicule, réparent le tout et présentent une facture à l'honnêteté indiscutable. Mais il faut être né sous une bonne étoile pour en croiser.
Du coup, les problèmes de carrosserie étant facilement résolus chez n'importe quel tôlier du coin, le concessionnaire de la marque reste la référence en tout ce qui pourrait toucher au moteur du véhicule. Le «personnel soignant» bénéficiant en continu, au niveau de la maison mère, de formations périodiques, il n'y a aucune crainte à se faire quant au traitement du véhicule. La droiture y est également omniprésente, mis à part quelques cas isolés recensés ça et là. Le seul hic est que la réparation chez le concessionnaire affiche souvent des prix exorbitants, donc hors de portée, notamment à la longue.
Hormis cette option, des enseignes faisant dans la réparation ont poussé un peu partout sur le territoire national. Leurs prix sont, certes, un peu plus élevés que ceux du mécano lambda. Ils restent cependant moins coûteux que ceux affichés par la maison. Ces implantations puisent leur légitimité dans le potentiel du marché marocain de l'automobile, en progression constante depuis le début des années 90.
Ce qui est à considérer comme un boom avait connu une accélération phénoménale en avril 2005, vu que la vente de véhicules automobiles avait enregistré une progression de près de 20 % par rapport à la même période de l'année précédente. La vétusté du parc automobile national justifie également l'appétence des grandes enseignes à chercher à s'installer au Maroc.
Speedy, Midas et bien d'autres marques, précurseurs en la matière, ont saisi l'enjeu et étaient parmi les premiers à faire de la conquête du marché marocain une priorité de leur politique d'expansion en terre africaine. Références mondiales sur leurs secteurs d'activité, la réparation rapide en l'occurrence, ces enseignes sont les pionniers du «sans rendez-vous».
La rapidité et la fiabilité des prestations opérées par cette multitude d'enseignes, poussant un peu partout, en font un pôle gagnant, de jour en jour, en attractivité. De plus, ici, aucun souci à se faire en ce qui concerne la marque de l'automobile. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'on les qualifie également de pionniers du «multimarquisme». Aussi, les pièces de rechange sont toutes homologuées par les grandes marques de véhicules.
Une fois sur place, sans prendre la peine de fixer rendez-vous, le véhicule est diagnostiqué, les pannes repérées et un devis détaillé de ce qui va suivre est présenté à l'automobiliste. Celui-ci reçoit également - et systématiquement - des explications et commentaires tournant autour du travail devant être effectué. Libre à lui, à ce stade, de s'engager et autoriser l'entrée de sa voiture au «bloc opératoire», sinon de rebrousser chemin s'il n'est pas convaincu.
Parallèlement, ces enseignes cherchent toujours à innover, histoire de ne pas être dépassées par les événements. Ainsi, concernant l'entretien du véhicule, on propose aux clients des sortes de forfaits comprenant, à titre d'exemple, une vidange, un changement des filtres à gasoil, à air et à huile, pour des prix défiant toute concurrence. En prime, l'automobiliste a la garantie de l'enseigne quant à la qualité et «la propreté» du travail.
Dans le même ordre d'idée et afin de fidéliser la clientèle, des sortes de tickets on vu le jour en ce sens. Pour un nombre déterminé de prestations payées, le client a droit à telle vérification, réglage ou entretien à titre gracieux. Une autre caractéristique de ces «maisons de réparation», c'est que leur intervention dépasse les 90 % de l'entretien courant de l'automobile, avec une garantie sur toutes les pièces changées.
La concurrence qui se fait rude, tant au niveau de la qualité du travail que celui du coût, est à même de profiter au client. Pourvu que ça dure.
Certes, certains mécaniciens, n'ayant eu aucune formation à ce titre et qui ont appris sur le tas, peuvent être qualifiés de faiseurs de miracles. Ils détectent la panne, quelle que soit sa nature et quelle que soit la marque du véhicule, réparent le tout et présentent une facture à l'honnêteté indiscutable. Mais il faut être né sous une bonne étoile pour en croiser.
Du coup, les problèmes de carrosserie étant facilement résolus chez n'importe quel tôlier du coin, le concessionnaire de la marque reste la référence en tout ce qui pourrait toucher au moteur du véhicule. Le «personnel soignant» bénéficiant en continu, au niveau de la maison mère, de formations périodiques, il n'y a aucune crainte à se faire quant au traitement du véhicule. La droiture y est également omniprésente, mis à part quelques cas isolés recensés ça et là. Le seul hic est que la réparation chez le concessionnaire affiche souvent des prix exorbitants, donc hors de portée, notamment à la longue.
Hormis cette option, des enseignes faisant dans la réparation ont poussé un peu partout sur le territoire national. Leurs prix sont, certes, un peu plus élevés que ceux du mécano lambda. Ils restent cependant moins coûteux que ceux affichés par la maison. Ces implantations puisent leur légitimité dans le potentiel du marché marocain de l'automobile, en progression constante depuis le début des années 90.
Ce qui est à considérer comme un boom avait connu une accélération phénoménale en avril 2005, vu que la vente de véhicules automobiles avait enregistré une progression de près de 20 % par rapport à la même période de l'année précédente. La vétusté du parc automobile national justifie également l'appétence des grandes enseignes à chercher à s'installer au Maroc.
Speedy, Midas et bien d'autres marques, précurseurs en la matière, ont saisi l'enjeu et étaient parmi les premiers à faire de la conquête du marché marocain une priorité de leur politique d'expansion en terre africaine. Références mondiales sur leurs secteurs d'activité, la réparation rapide en l'occurrence, ces enseignes sont les pionniers du «sans rendez-vous».
La rapidité et la fiabilité des prestations opérées par cette multitude d'enseignes, poussant un peu partout, en font un pôle gagnant, de jour en jour, en attractivité. De plus, ici, aucun souci à se faire en ce qui concerne la marque de l'automobile. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'on les qualifie également de pionniers du «multimarquisme». Aussi, les pièces de rechange sont toutes homologuées par les grandes marques de véhicules.
Une fois sur place, sans prendre la peine de fixer rendez-vous, le véhicule est diagnostiqué, les pannes repérées et un devis détaillé de ce qui va suivre est présenté à l'automobiliste. Celui-ci reçoit également - et systématiquement - des explications et commentaires tournant autour du travail devant être effectué. Libre à lui, à ce stade, de s'engager et autoriser l'entrée de sa voiture au «bloc opératoire», sinon de rebrousser chemin s'il n'est pas convaincu.
Parallèlement, ces enseignes cherchent toujours à innover, histoire de ne pas être dépassées par les événements. Ainsi, concernant l'entretien du véhicule, on propose aux clients des sortes de forfaits comprenant, à titre d'exemple, une vidange, un changement des filtres à gasoil, à air et à huile, pour des prix défiant toute concurrence. En prime, l'automobiliste a la garantie de l'enseigne quant à la qualité et «la propreté» du travail.
Dans le même ordre d'idée et afin de fidéliser la clientèle, des sortes de tickets on vu le jour en ce sens. Pour un nombre déterminé de prestations payées, le client a droit à telle vérification, réglage ou entretien à titre gracieux. Une autre caractéristique de ces «maisons de réparation», c'est que leur intervention dépasse les 90 % de l'entretien courant de l'automobile, avec une garantie sur toutes les pièces changées.
La concurrence qui se fait rude, tant au niveau de la qualité du travail que celui du coût, est à même de profiter au client. Pourvu que ça dure.