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Le titre remporté à l’AfroCan l’été dernier, championnat réservé aux joueurs évoluant localement, n’était finalement qu’un écran de fumée, qui a retardé la sentence. Celle-ci vient de tomber mardi soir sur le parquet de la salle couverte de Monastir (Tunisie), où le Maroc a été éliminé par la Libye (63-71), au terme de la deuxième manche du tour préliminaire des éliminatoires de l’Afrobasket 2025. Demi-finaliste en 2017, l’équipe nationale avait manqué le rendez-vous africain en 2021 et enchaîne avec une deuxième édition d’affilée où l’hymne national ne sera pas entonné.
Le match nul (75 partout) arraché lors de la première manche disputée dimanche, laissait cependant planer l’espoir de voir cette équipe atteindre au moins la phase de groupes. Mardi, tous les mirages se sont dissipés au son des paniers vibrant après presque chaque approche libyenne. À certains moments, l’avantage a atteint les 23 points. Même les meilleurs joueurs nationaux n’ont pas été en mesure de rivaliser, à l’image de Kévin Franceschi, auteur de 25 points dimanche et seulement 4 points mardi.
Le match nul (75 partout) arraché lors de la première manche disputée dimanche, laissait cependant planer l’espoir de voir cette équipe atteindre au moins la phase de groupes. Mardi, tous les mirages se sont dissipés au son des paniers vibrant après presque chaque approche libyenne. À certains moments, l’avantage a atteint les 23 points. Même les meilleurs joueurs nationaux n’ont pas été en mesure de rivaliser, à l’image de Kévin Franceschi, auteur de 25 points dimanche et seulement 4 points mardi.
Basket : Un mal profond qui dure depuis une décennie
Faire porter le chapeau de cet échec aux seuls joueurs serait injuste pour des joueurs qui ont tout fait pour rejoindre cette sélection. Le véritable mal du basketball marocain est plus profond et plus structurel. Depuis près d’une décennie, le basketball national n’arrive pas à se hisser aux standards continentaux, voire régionaux. Et les coups d’éclat de l’AS Salé n’étaient que l’arbre qui cachait la forêt. Les manquements dans la gestion, la formation, les compétitions locales... sont décriés un peu partout. Et la situation perdure, à l’image des équipes nationales de jeunes, toutes catégories confondues, qui n’ont disputé qu’un tournoi U16 en 2023.
À moins d’un coup de théâtre, qui consisterait en un désistement d’une sélection et l’obtention d’une wild card, l’élimination de l’Afrobasket 2025 conduit à une période de 4 ans où la sélection A sera éloignée de la compétition phare du basketball africain. Une période qui pourrait être exploitée pour reconstruire le basketball national sur de bonnes bases. Dans un écosystème sportif marocain où le responsable est plus souvent présent en cas de succès, on se demande si la Fédération est en mesure de remettre le basketball sur les bons rails.
À moins d’un coup de théâtre, qui consisterait en un désistement d’une sélection et l’obtention d’une wild card, l’élimination de l’Afrobasket 2025 conduit à une période de 4 ans où la sélection A sera éloignée de la compétition phare du basketball africain. Une période qui pourrait être exploitée pour reconstruire le basketball national sur de bonnes bases. Dans un écosystème sportif marocain où le responsable est plus souvent présent en cas de succès, on se demande si la Fédération est en mesure de remettre le basketball sur les bons rails.
