Après une saison difficile marquée de blessures qui l’ont d’ailleurs empêché de participer à la Coupe du monde au Qatar, Amine Harit marque un retour en force, déterminé à faire la différence lors de la CAN 2023.
«C'était un objectif pour moi de revenir le plus tôt possible en sélection, de retrouver ce groupe après l'avoir perdu de vue pendant quelque temps. C'est quelque chose qui m'a poussé à travailler plus dur pour être prêt pour la Coupe d'Afrique, car je ne voulais pas manquer deux compétitions d'affilée avec mon pays. D'autant plus qu'à la Coupe du Monde, cela s'est très bien passé, donc cela m'a laissé un petit pincement au cœur. Cela a été une grosse source de motivation pour moi de m'accrocher à ce rêve de revenir en sélection”, se confie-t-il.
«Bien sûr, c'est clair que je me suis fixé deux objectifs: être disponible pour la reprise du championnat au mois d'août avec l'OM et participer à la Coupe d'Afrique en Côte d'Ivoire. J'étais dans les temps même si les médecins et les chirurgiens étaient sceptiques quant à ma reprise au mois d'août, et je me suis donné les moyens de pouvoir réaliser mes objectifs», affirme l’international marocain.
Concernant les favoris de la compétition africaine, le milieu de terrain âgé de 26 ans a désigné le Sénégal, tenant du titre et la Côte d’Ivoire comme adversaires redoutables.
“C'est le Sénégal qui a remporté la dernière Coupe d'Afrique, donc ils sont favoris. Après, je pense que nous avons aussi une très bonne équipe. La Côte d'Ivoire organise la compétition, donc il faudra les prendre au sérieux. Il y a énormément de pays avec de la qualité, mais une CAN ne se gagne pas seulement avec de la qualité. Il faut de l'abnégation, de la détermination et du mental. Ce sont ces choses qui feront la différence, et je pense que ça se vaut”, estime-t-il.
“C’était important de retrouver un sélectionneur marocain, quelqu’un qui a la même vision, cet amour pour le pays. Je ne dis pas que les sélectionneurs qui ne sont pas marocains n’ont pas cet amour, mais il est différent. Ce n’est pas un amour de la patrie, c’est un amour de leur travail, de vouloir donner une bonne image du Maroc, mais il n’y a pas cet amour patriotique. Il est venu avec beaucoup de détermination, Walid. Le fait qu’il soit jeune, qu’il était un ancien international, ça jouait énormément. Il connaissait les rouages, ce qu’il fallait faire ou pas, et surtout il nous parle comme si on était ses amis. Ça crée une relation où tu dis "pour cette personne, je peux laisser ma jambe sur le terrain".
“Il a réussi à créer une équipe homogène, (il n’y a) pas de statut, pas de gens qui ne sont pas contents d’être sur le banc, pas de prise de tête. Pour un groupe qui vit ensemble pendant un mois, un mois et demi, quand tu arrives à avoir cette tranquillité d’esprit, d’avoir un groupe qui s’entend bien quoi qu’il arrive, je pense que pour lui c’est magnifique. Notre relation avec lui, avant d’être professionnelle, elle est familiale. C’est comme si c’était notre grand frère”, a-t-il ajouté.
«C'était un objectif pour moi de revenir le plus tôt possible en sélection, de retrouver ce groupe après l'avoir perdu de vue pendant quelque temps. C'est quelque chose qui m'a poussé à travailler plus dur pour être prêt pour la Coupe d'Afrique, car je ne voulais pas manquer deux compétitions d'affilée avec mon pays. D'autant plus qu'à la Coupe du Monde, cela s'est très bien passé, donc cela m'a laissé un petit pincement au cœur. Cela a été une grosse source de motivation pour moi de m'accrocher à ce rêve de revenir en sélection”, se confie-t-il.
«Bien sûr, c'est clair que je me suis fixé deux objectifs: être disponible pour la reprise du championnat au mois d'août avec l'OM et participer à la Coupe d'Afrique en Côte d'Ivoire. J'étais dans les temps même si les médecins et les chirurgiens étaient sceptiques quant à ma reprise au mois d'août, et je me suis donné les moyens de pouvoir réaliser mes objectifs», affirme l’international marocain.
Concernant les favoris de la compétition africaine, le milieu de terrain âgé de 26 ans a désigné le Sénégal, tenant du titre et la Côte d’Ivoire comme adversaires redoutables.
“C'est le Sénégal qui a remporté la dernière Coupe d'Afrique, donc ils sont favoris. Après, je pense que nous avons aussi une très bonne équipe. La Côte d'Ivoire organise la compétition, donc il faudra les prendre au sérieux. Il y a énormément de pays avec de la qualité, mais une CAN ne se gagne pas seulement avec de la qualité. Il faut de l'abnégation, de la détermination et du mental. Ce sont ces choses qui feront la différence, et je pense que ça se vaut”, estime-t-il.
L'importance de porter une même vision pour le football national
Lors de cet entretien, Amine Harit n’a pas manqué de rendre hommage à son sélectionneur, Walid Regragui, premier entraîneur arabe et africain à mener le Maroc en demi-finale d'une Coupe du monde.“C’était important de retrouver un sélectionneur marocain, quelqu’un qui a la même vision, cet amour pour le pays. Je ne dis pas que les sélectionneurs qui ne sont pas marocains n’ont pas cet amour, mais il est différent. Ce n’est pas un amour de la patrie, c’est un amour de leur travail, de vouloir donner une bonne image du Maroc, mais il n’y a pas cet amour patriotique. Il est venu avec beaucoup de détermination, Walid. Le fait qu’il soit jeune, qu’il était un ancien international, ça jouait énormément. Il connaissait les rouages, ce qu’il fallait faire ou pas, et surtout il nous parle comme si on était ses amis. Ça crée une relation où tu dis "pour cette personne, je peux laisser ma jambe sur le terrain".
“Il a réussi à créer une équipe homogène, (il n’y a) pas de statut, pas de gens qui ne sont pas contents d’être sur le banc, pas de prise de tête. Pour un groupe qui vit ensemble pendant un mois, un mois et demi, quand tu arrives à avoir cette tranquillité d’esprit, d’avoir un groupe qui s’entend bien quoi qu’il arrive, je pense que pour lui c’est magnifique. Notre relation avec lui, avant d’être professionnelle, elle est familiale. C’est comme si c’était notre grand frère”, a-t-il ajouté.