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Serait-ce vraiment la fin du calvaire pour le Mouloudia d'Oujda et ses nombreux supporters ? Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, le club de l’Oriental annonce avoir épongé la grande majorité des litiges qui l’opposaient à d’anciens joueurs ou entraîneurs. Selon le club, la résolution totale et/ou partielle, sous forme d’accords à l’amiable, dont les premières tranches ont été versées, permettent au MCO d’entrevoir la sortie de crise. La même source exhorte la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) à lever l’interdiction d’enregistrement des joueurs, un mois après que le club a annoncé que la FIFA avait levé l’interdiction sur les transferts internationaux.
Un géant de la Botola dans l’œil du cyclone
Le MCO précise que 8 dossiers ne remplissent toujours pas les conditions et les dispositions réglementaires qui leur permettraient de rentrer dans le champ d’exécution. En d’autres termes, il faut attendre que ces litiges soient effectifs, afin de pouvoir les résoudre. Ce qui laisse penser que la crise, bien qu'en grande partie réglée, n’est pas encore totalement finie.
Dirigé par une commission provisoire depuis début septembre, le MCO traverse une véritable crise de résultats. Relégué au terme de l’exercice précédent, le Mouloudia occupe la peu envieuse place de lanterne rouge en Botola D2, avec 4 défaites en autant de matchs et un seul but marqué. Au regard des listes des joueurs convoqués pour chaque match, l’entraîneur Mohamed Benmessaoud ne dispose que de 14 ou 15 éléments. À titre d’exemple, lors de la défaite face au Raja de Béni Mellal (0-2) le weekend dernier, le banc de touche du MCO ne comptait que 3 joueurs de champ, en plus d’un gardien de but. Si le Orientaux réussissent à qualifier leurs nouveaux joueurs dans des délais raisonnables, ils pourraient revenir dans la compétition. Autrement, c’est une nouvelle relégation qui attend le club qui a son nom inscrit sur les deux premières lignes du palmarès de la Coupe du Trône.
