Même les scénaristes les plus avant-gardistes auraient eu du mal à imaginer un scénario aussi rocambolesque que celui qui a porté la Côte d’Ivoire vers un troisième titre en Coupe d’Afrique des nations.
Battus 0-4 face à la Guinée équatoriale au soir de la troisième journée de la phase de groupes, les Éléphants ont dû attendre un concours de résultats dans l’ensemble des autres poules pour se hisser vers le deuxième tour. Et hormis la demi-finale, remportée (1-0) face à la RD Congo, la Côte d’Ivoire a remporté le titre en ayant l’obligation à chaque fois de remonter au score. En finale, ce sont les Nigérians qui ont pris l’avantage grâce au capitaine William Troost-Ekong à la suite d’un corner.
En seconde période, les hommes d’Émerse Faé prennent d’assaut les buts nigérians et trouvent la brèche peu après l’heure de jeu, grâce à une tête rageuse de Frank Kessié. Le Nigeria tente de faire dos rond et de forcer la prolongation. Mais c’était sans compter avec la combattivité des Ivoiriens, qui prennent l’avantage définitif à dix minutes de la fin du temps réglementaire. À l’image d’une Côte d’Ivoire revenue de loin, c’est Sébastien Haller qui marque le but de la victoire. Victime d’un cancer et soumis à 4 chimiothérapies, l’attaquant du Borussia Dortmund a mis le point final à une 34e édition, qui a déjoué presque tous les pronostics et remis le football africain au centre de l’intérêt du football mondial.
Battus 0-4 face à la Guinée équatoriale au soir de la troisième journée de la phase de groupes, les Éléphants ont dû attendre un concours de résultats dans l’ensemble des autres poules pour se hisser vers le deuxième tour. Et hormis la demi-finale, remportée (1-0) face à la RD Congo, la Côte d’Ivoire a remporté le titre en ayant l’obligation à chaque fois de remonter au score. En finale, ce sont les Nigérians qui ont pris l’avantage grâce au capitaine William Troost-Ekong à la suite d’un corner.
En seconde période, les hommes d’Émerse Faé prennent d’assaut les buts nigérians et trouvent la brèche peu après l’heure de jeu, grâce à une tête rageuse de Frank Kessié. Le Nigeria tente de faire dos rond et de forcer la prolongation. Mais c’était sans compter avec la combattivité des Ivoiriens, qui prennent l’avantage définitif à dix minutes de la fin du temps réglementaire. À l’image d’une Côte d’Ivoire revenue de loin, c’est Sébastien Haller qui marque le but de la victoire. Victime d’un cancer et soumis à 4 chimiothérapies, l’attaquant du Borussia Dortmund a mis le point final à une 34e édition, qui a déjoué presque tous les pronostics et remis le football africain au centre de l’intérêt du football mondial.
Le cru 2023 de la CAN a montré qu’en réalité, l’Afrique a toujours mérité un traitement bien plus respectable de la part du monde du football, spécialement de la part des clubs européens, toujours réticents à l’idée de voir leurs joueurs aller disputer un tournoi continental en pleine saison. Il faut dire que le tournoi a été une magnifique preuve de la capacité des Africains à organiser une compétition de haut niveau. L’organisation, les stades, l’arbitrage et enfin l’accueil chaleureux des Ivoiriens ont été des facteurs de réussite, qui ont transformé l’expression «Akwaba» (bienvenue) en un véritable style de vie.
Le Maroc prend le relais de la CAN
Lors de la cérémonie de remise des médailles, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, a reçu le drapeau de la CAF des mains du président de la Confédération, Patrice Motsepe, et de celles du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. De cette manière, le relais est donc passé entre la Côte d’Ivoire, organisatrice de la 34e édition de la CAN, et le Maroc, qui va abriter la 35e édition en 2025. Le Maroc relève donc le défi d’organiser une Coupe d’Afrique des nations aussi mémorable que celle organisée par le pays de Didier Drogba.