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CAN 2025 : ce qu’il faut retenir du dernier rassemblement des Lionnes de l’Atlas

La sélection nationale féminine a conclu son rassemblement du mois de juin en signant deux victoires contre le Cap-Vert (1-0) et le Malawi (4-2). Deux succès importants pour la confiance avant le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique 2025, qui se déroulera au Maroc du 5 au 26 juillet. Les Lionnes de l’Atlas ont montré des signes prometteurs lors de ces matchs amicaux, notamment une forte résilience et une profondeur offensive contre le Malawi, mais des faiblesses défensives en début de match et une possible inconstance face à des adversaires moins attendus ont été observées au cours de ces deux rencontres. Des lacunes auxquelles il faudra remédier avant la CAN.

Nouhaïla Benzina tentant de faire sortir le ballon de la zone marocaine lors du match contre le Malawi. Ph. FRMF
Nouhaïla Benzina tentant de faire sortir le ballon de la zone marocaine lors du match contre le Malawi. Ph. FRMF
À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique féminine 2025, la sélection nationale a fait le plein de confiance en remportant deux duels amicaux contre le Cap-Vert et le Malawi. Ces deux matchs tests ont permis au sélectionneur national, Jorge Vilda, de mettre ses joueuses sous pression face à des équipes, certes, moins compétitives que les prétendantes au titre, mais qui peuvent se montrer dangereuses. Plusieurs lacunes ont été observées au cours de ces deux rencontres, notamment une vulnérabilité défensive en début de match et une difficulté à imposer le rythme, spécialement à l’entame des matchs.

Une défense à renforcer avant la CAN

La défense marocaine a été particulièrement vulnérable lors des récentes confrontations de l’équipe nationale, notamment face au Malawi. Les deux buts encaissés en première mi-temps révèlent des faiblesses dans la couverture défensive, surtout face à des attaquantes rapides comme Tabitha Chawinga.



Une meilleure coordination entre la défense et le milieu sera indispensable pour affronter des équipes plus redoutables. La sélection nationale devra resserrer sa défense, d’autant plus que le style de jeu trop ouvert qu’elle adopte expose à ses failles défensives avec l’effectif actuel. Le manque de solidité dans la structure défensive, particulièrement en début de match, que Vilda devra corriger, est préoccupant, car une ligne défensive fragile en début de rencontre peut coûter cher contre des équipes plus compétitives comme la Zambie, l’Afrique du Sud ou le Nigeria lors de la CAN.

Manque de fluidité et d'une identité de jeu claire

Lors des deux derniers duels amicaux des Lionnes de l’Atlas face au Cap-Vert et au Malawi, l’identité de jeu de l’équipe n’était pas claire. Ainsi, lors du match contre le Malawi, une dépendance excessive des exploits individuels a été remarquée, tout comme une difficulté à imposer un style de jeu cohérent face à une équipe moins bien classée. D’ailleurs, la difficulté à imposer le tempo lors des matchs de la CAN à domicile pourrait impacter l’équipe. En effet, une entame lente peut mettre l’équipe en difficulté contre des adversaires plus expérimentés, comme l’Afrique du Sud ou le Nigeria, qui pourraient exploiter ces moments de faiblesse. Cela peut également ébranler la confiance des joueuses et compliquer la gestion des matchs à élimination directe.
Jorge Vilda devrait profiter du peu de temps qu’il reste avant la CAN pour élaborer des plans de jeu spécifiques pour les 15 premières minutes, comme une pression haute pour récupérer rapidement le ballon ou des combinaisons rapides pour déstabiliser les blocs défensifs. Le fait d’intégrer des joueuses comme Ibtissam Jraïdi dès le début d’une rencontre à enjeu pourrait permettre à l’équipe d’imposer un rythme élevé et de créer des opportunités tôt dans le match.
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